[Actualités de l’Unesco: La Première journée internationale contre la violence et le harcèlement en milieu scolaire]

L’UNESCO et le ministère français de l’Éducation nationale, de la Jeunesse et des Sports s’apprêtent à célébrer en ligne la première Journée internationale contre la violence et le harcèlement en milieu scolaire, y compris le cyber-harcèlement, ce jeudi 5 novembre 2020.

Ils donneront à l’occasion une Conférence internationale en ligne sur la lutte contre le harcèlement scolaire de 13 à 15h. Cette conférence fait suite à la « réunion ministérielle éducation G7 » qui s’est déroulée en 2019. Les Ministres et Hauts-Représentants en charge des questions d’éducation s’étaient réunis à Sèvres pour faire de la lutte contre le harcèlement sous toutes ses formes une cause commune. Leur objectif était de garantir que les écoles soient des lieux d’accueil où tous les élèves se sentent bienvenus et en sécurité. Lors de ce premier rassemblement, les membres du G7 ont reconnu les efforts français pour accroître la sensibilisation à la question de la lutte contre le harcèlement à l’école. C’est ainsi que la conférence internationale de ce 5 novembre a été planifiée, avec la France et l’UNESCO comme acteurs principaux.

Le harcèlement scolaire est présent dans tous les pays et affecte de nombreux enfants et jeunes. C’est un véritable fléau : selon les estimations de l’Unesco, jusqu’à 30 % des élèves dans le monde ont été victimes d’une forme harcèlement (1). Les causes de harcèlement les plus fréquemment citées par les élèves sont liées à l’apparence physique, aux origines, à la nationalité ou à la couleur de peau. Les conséquences du harcèlement scolaire sont dévastatrices. Les enfants qui en sont souvent victimes sont en effet presque trois fois plus susceptibles de se sentir marginalisés à l’école et deux fois plus susceptibles de manquer l’école, toujours d’après le rapport de l’UNESCO de 2019. Ils ont des résultats scolaires inférieurs et sont également plus susceptibles d’abandonner l’école.

En 2019, l’UNESCO signifiait déjà un recul notable des situations de harcèlement scolaire, du nombre de bagarres ou d’agressions physiques par rapport aux années précédentes. Cette amélioration s’explique par l’engagement de nombreux États contre les violences physiques et verbales en milieu scolaire. Un certain nombre de mesures se sont révélées efficaces pour réduire la violence et le harcèlement à l’école : mettre en place des systèmes efficaces de signalement et de suivi du harcèlement, des programmes de formation aux enseignants, un soutien pour les élèves concernés, la responsabilisation et la participation des élèves à cet engagement. En France, la proposition de loi nº 1899 prévoit en 2019 « d’intégrer la notion de harcèlement scolaire dans le code de l’Éducation pour mieux la combattre » (2)

La conférence du 5 novembre 2020 s’inscrit donc dans la continuité de cette élan contre le harcèlement scolaire. Elle réunira des ministres, des experts et des représentants de la communauté éducative, ainsi que des témoignages, et sera accessible via YouTube. La question du cyber harcèlement et de ses frontières sera au cœur des interventions, notamment à l’heure de la crise sanitaire qui oblige de nombreux élèves à être très présents sur les réseaux pour suivre certains cours. Le développement du cyber harcèlement pourrait-il être une autre des tristes conséquences de la crise de la COVID-19 ?

(1) rapport Behind the numbers: Au-delà des chiffres: en finir avec la violence et le harcèlement à l’école, 2019

(2) proposition de loi nº 1899 visant à renforcer la lutte contre le harcèlement scolaire

Article de Charlotte Morel

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[Espèces messicoles : Le printemps, ce monde en couleur]

Alors que les hirondelles viennent nous chanter le début du printemps, certains chanceux ont déjà dû remarquer ces teintes éclatantes qui colorent nos campagnes. Mais qui sont ces intruses qui parsèment le paysage agricole ? On les appelle les messicoles !

Étymologiquement, leur nom signifie « qui habite les moissons ». Elles adorent profiter des soins apportés aux cultures et ont su s’adapter pour survivre aux labours. Voilà pourquoi on les trouve principalement dans les champs de blé, d’orge, de seigle, d’avoine…

Les messicoles sont de grandes voyageuses : la diffusion des espèces cultivées, dès le néolithique, leur a permis de traverser les époques et les paysages pour arriver jusqu’à chez vous ! Ces plantes constituent un élément indispensable dans les équilibres agro-écologique. Elles servent de nourriture et de refuge pour diverses espèces d’animaux et d’insectes, leur permettant de participer activement à la pollinisation des espèces cultivées.

Il est donc impératif de les protéger ! En attendant les moissons, coquelicots et bleuets cohabiteront avec les plantations de céréales et continueront de former ces étonnants mélanges de couleurs… Pour notre plus grand bonheur !

Article de : Florian D’ingeo

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[Les plantes sont-elles confinées dans votre jardin ?]

Le printemps, c’est l’heure des jolies fleurs ! Mais saviez-vous que les choix que vous faites pour votre jardin peuvent avoir un impact direct sur la biodiversité locale ?

Même en plein confinement, les plantes restent libres de circuler ! Et quoi qu’en disent les apparences, elles ont mêmes des moyens de s’échapper de votre jardin : pollinisations par les insectes, disséminations des graines par les animaux…

En s’introduisant dans les milieux autour de chez vous, certaines peuvent mêmes devenir dangereuses pour la biodiversité locale ! C’est notamment le cas des espèces dites « exogènes » (ou exotiques), c’est-à-dire des espèces qui ne sont pas originaires de la région dans laquelle vous les utilisez. Voici les principales menaces encourues :

  • L’espèce exogène arrive bien à s’acclimater et à se propager dans le milieu dans lequel elle vit, jusqu’à gagner la compétition face à la flore locale : on parle alors d’espèces « invasives ». L’Union Internationale pour la Conservation de la Nature reconnait les espèces invasives comme la troisième cause de l’érosion de la biodiversité mondiale. Elles sont impliquées dans la moitié des extinctions connues à ce jour !
  • Génétiquement, certaines espèces exogènes sont très proche de la flore locale. Dès lors, leur hybridation avec la flore locale peut faire disparaître l’originalité du patrimoine génétique local : on parle alors de pollution génétique.
  • En étant importées, les espèces exogènes (animales ou végétales) peuvent contribuer à la propagation d’organismes préjudiciables pour l’environnement, la culture, la santé : bactéries, insectes ravageurs… et même un virus !

Mais comment agir ? En favorisant l’utilisation d’espèces locales !
Pour cela, des labels certifient l’origine et la production locale des espèces. Aussi, n’hésitez pas à demander l’origine des plants lors de vos achats. Ces quelques réflexes permettent de développer et de valoriser la filière horticole locale !

Article de : Florian D’ingeo

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[L’UNESCO fournit des cadres éthiques aux réponses de COVID-19]

Pour répondre à la pandémie mondiale, les états doivent prendre des décisions rapides cependant, des questions éthiques se posent dans ce contexte d’urgence. L’UNESCO, le Comité international de bioéthique et la Commission mondiale d’éthique des connaissances scientifiques et technologiques se proposent de répondre à de multiples questionnements concernant les ressources médicales, les normes éthiques dans la recherche d’un vaccin, le droit à la vie privée et les nouvelles applications gouvernementales… Ainsi, au travers de vidéos, des éthiciens, bio éthiciens, philosophes et professionnels de la santé du monde entier se sont emparés du sujet pour tenter d’y apporter une réponse.

Professeur de philosophie à l’université Stellenbosch et spécialiste en éthique environnementale, Johan Hattingh avance le fait que les mesures prises contre le virus peuvent être aussi mortelles que le virus lui même. En effet, les pouvoirs politique ont tendance à ne pas considérer tous les laissés pour compte dans leur prise de décision. Or, le confinement doit prendre en considération le manque de ressources essentielles pour certains foyers ou encore l’exposition aux violences conjugales. Si ces risques devraient pouvoir être prévenus, ils le sont rarement du fait que ceux qui prennent les décisions se sentent différents « d’eux », cette catégorie mise à part dans le système social et qui n’apparaît qu’en simple dommage collatéral en temps de crise. Pour que les droits humains soient respectés, une politique flexible et intelligente doit être mise en place. De plus, les décideurs doivent s’interroger si les personnes les plus pauvres et vulnérables sont en capacité de pouvoir faire remonter les dangers qu’ils subissent et si c’est le cas, si ces personnes sont écoutées et non mises au silence par ceux là mêmes qui occupent une position de pouvoir.

Johan Hattingh établit un lien, corroboré par les scientifiques, entre changement climatique et transfert du virus entre espèces. Même si il n’y a pas de preuves directes attestant un lien entre le covid-19 et le changement climatique, celui ci peut changer le niveau d’un virus ainsi que ses hôtes. En effet, plus l’homme pénètrera dans des territoires sauvage et qu’il dérèglera l’environnement, plus il s’exposera à des maladies que l’on ne comprend pas et que l’on ne connaît pas. On peut s’inquiéter que le covid-19 soit seulement l’une des nombreuses pandémies qu’on affrontera dans le futur. Même si des pays ont commencé à réguler les contacts entre la vie sauvage et les hommes, notamment pour la vente de viande d’animal sauvage, il est nécessaire de sauvegarder notre biodiversité et de considérer l’avis des scientifiques. 

Pour Ames Dhai, vice présidente du Comité international de Bioéthique, le Covid-19 révèle la vulnérabilité humaine. Elle s’interroge sur la manière dont les acteurs d’une société peuvent eux aussi donner au personnel de santé qui s’expose en prenant des risques disproportionnés au nom du devoir et du bien commun. Ames Dhai suggère que les preneurs de décisions fassent attention aux travailleurs de la santé en leur fournissant un accès prioritaire à l’équipement de protection mais aussi aux unités de soins intensifs s’ils sont contaminés.

Vitoria Afonso Langa de Jesus, directrice exécutive au FNI, réfléchit sur la stratégie de communication en temps de crise sanitaire publique. Pour elle, une communication basée sur la franchise et des informations scientifiquement valides, est essentielle pour coordonner les stratégies et les actions. Il est nécessaire d’éviter la désinformation en utilisant une source d’information plurielle et variée. Elle met l’emphase sur les problèmes de vulnérabilité et d’inégalité des groupes sociaux ayant des conditions défavorables, il faut pour elle s’adapter aux réalités locales surtout dans les zones de banlieue et de campagne.

Pour le philosophe Peter Paul Verbeek, les nouvelles technologies peuvent jouer un grand rôle dans la gestion de la pandémie, elles peuvent servir à surveiller la propagation du virus ainsi que le comportement humain. S’attache à ce rôle la question d’une utilisation responsable et respectueuse des droits humains privés. En effet, avertir les personnes qu’elles ont été en contact avec une personne infectée est une intrusion dans la vie privée de l’individu. De plus, se pose la question du stockage des données, de l’appartenance de ces informations, de leur suppression ou encore de leur vulnérabilité face aux hackers. Enfin P. P. Verbeek s’interroge sur le fait que ces applications soient rendues obligatoire et sur leur utilité réelle.

Hervé Chneiwess, docteur en médecine et directeur de recherche au CNRS insiste sur la nécessité de preuves scientifiques solides, même pendant une crise épidémique. Selon lui,  l’urgence de trouver une cure ne doit pas empêcher une recherche responsable, surveillée par des comités éthiques. La peur, la précipitation, les pressions médiatiques et économiques ne doivent pas faire abandonner ces principes éthiques qui ne peuvent en aucun cas être transgressés sinon ajustés. Il est urgent de coordonner les efforts au niveau international par la création d’un comité de surveillance au niveau mondial mais aussi de donner accès aux résultats de recherches à tous. Pour cela, les gouvernement et institutions qui actuellement financent les recherches devraient demander l’abandon des brevets sans limite géographique. Il est nécessaire pour Hervé Chneiwess de pouvoir avoir confiance en une structure garantissant la production de traitements à la fois efficaces, sécuritaires et abordables.

La philosophe Marie-Genviève Pinsart s’intéresse à l’anticipation, conjugaison entre faits avérés et imagination. Pour elle, anticiper face à tout type de crise pandémique, c’est mettre en place un contexte médical et politique stable permettant un accès au soin pour tous, un bon enseignement en médecine, une bonne recherche, du matériel et une société faisant appel aux scientifiques pour les décisions politiques. Pour Marie-Genviève Pinsart, la pénurie de masques et de respirateurs dans les pays occidentaux révèle la faiblesse de la production avec la délocalisation ainsi que l’importance de la coopération. Sans l’anticipation, on ne peut pas toujours combler le manque, elle est cruciale et les politiques en sont responsables. Ils doivent assumer les décisions prise face aux citoyens au niveau de l’anticipation du matériel, des différentes phases de confinement et déconfinement mais aussi du financement de la recherche.

Pour la philosophe des sciences Emma Ruttkamp-Bloem, l’état doit être transparent dans les décisions prises afin de respecter la dignité humaine de chaque citoyen. Elle souhaite revaloriser l’effort commun, pour elle tous les niveaux de la société civile doivent être engagés dans cette prise de décision. Pour cela, des mécanismes doivent être mis en place pour s’assurer que le raisonnement public puisse avoir sa place dans l’anticipation et durant les crises majeures et que les comités éthiques nationaux puissent conseiller les gouvernements, mêmes durant la phase suivant la fin de la crise.

Le philosophe  Ali Benmakhlouf aborde lui aussi le thème de l’action commune et de la solidarité interactive. Il soulève un paradoxe particulier : alors que cette pandémie est inconnue tant au niveau de sa durée, sa gravité et la nature de son traitement, elle rend visible des choses connues tel que les vulnérabilités selon le genre, les positions socio-économiques, ou encore l’insalubrité des logements.

Le médecin Sami Richa aborde le sujet des malades mentaux face au Covid-19. Plus fragiles, ils ont plus de chance d’être affectés par le Covid 19, ont plus de difficultés à suivre les règles de distanciation sociale, ont plus de risque d’anxiété et de dépression. Ils ont plus de chance d’arrêter leur traitement et donc plus de risque de rechute dans leur maladie. Sami Richa s’interroge si les besoins spécifiques de ces personnes sont pris en compte par les organes décisionnaires mais aussi par le personnel soignant s’ils sont atteints.  

Article de : Sana Tekaïa

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ENGARESERO MUSEUM, Tanzanie

Engaresero Museum – Lake Natron – Presentation part. 1

Au début de l’année, l’antenne UNESCO a été contactée par Albane Gaudissart (fondatrice de l’ONG Tatu Project). Elle nous a alors présenté un très beau projet de musée, engagé par la communauté maasai du village Engaresero, au nord de la Tanzanie, qui nécessite cependant d’être mis en avant afin d’obtenir des aides et des soutiens pour rénover le musée. 

Nous étions très intéressé.es par le projet et nos membres ont donc pu poser des questions aux personnes en charge du musée. Ils nous ont répondu par écrit, et en vidéo. 

Cet article a donc pour objectif de présenter le musée, son fonctionnement et les besoins nécessités pour le restaurer. Vous y trouverez également une vidéo explicative. 

N’hésitez pas à poser vos questions, ainsi qu’à consulter leur site internet et à entrer en contact avec eux si vous pensez pouvoir être d’une aide quelconque. 

En 2012 a été créée la CBO (Community based organization) Engaresero Eramatare community Development Initiative, dont l’objectif était de gérer les ressources culturelles et naturelles pour le développement durable de la communauté vivant sur le territoire maasai de Engaresero, au Nord-Est de la Tanzanie, près du Lac Natron. 

L’organisation a pour objectif de gérer et de coordonner le tourisme et les activités pour les communautés locales et de leur en redistribuer les bénéfices via des projets de développement et en supportant des projets variés, notamment éducatifs, au sein du village. L’organisation a ainsi pour mission de promouvoir et de protéger les intérêts et le mode de vie de la communauté à travers une gestion durable des ressources naturelles et culturelles, en accord avec l’héritage pastoral. 

L’organisation est gérée par les communautés locales et l’entièreté des revenus reste parmi elle. Ceux-ci sont utilisés pour aider directement la communauté ou pour payer des indemnités aux guides locaux afin de les aider, ainsi que leur famille. Les revenus servent également à soutenir des projets de développement pour la santé, la gestion de l’eau, et surtout pour améliorer l’accès à l’éducation des jeunes (l’argent a notamment servi à employer deux professeurs ainsi qu’à leur construire des maisons, à offrir de la nourriture et des livres aux écoles et à sponsoriser des étudiants pour qu’ils poursuivent leurs études). Enfin, les revenus sont réinvestis dans l’activité touristique en améliorant les chemins, les bâtiments et en aidant les femmes qui s’impliquent dans le tourisme en vendant des bijoux par exemple.

En 2014, l’initiative a été prise de créer un musée afin de présenter divers aspects de la culture maasai. La première étape a été de construire le musée grâce à des matériaux traditionnels afin de préserver la culture et d’utiliser des outils traditionnels. Au sein du musée on peut trouver des informations sur les aspects politiques (à propos de la structure hiérarchique et les processus de décisions par exemple) mais également sur l’économie maasai (notamment sur les activités économiques, l’utilisation de la terre et l’héritage pastoral) ainsi que sur des aspects socio-culturels (la médecine traditionnelle, les cérémonies ou bien les différentes classes d’âge). Des instruments utilisés par les Maasai sont également exposés dans le musée, et on peut aussi y trouver des informations à propos du Lac Natron et de ses alentours.

Ils ont reçu le soutien de certaines organisations comme la FAO, l’ONG Birdlife International ou encore l’Office touristique de Tanzanie. La FAO a notamment aidé à construire le musée et à établir l’organisation (CBO).

Depuis, le musée a accueilli environ 6 000 visiteurs. Durant la saison haute il reçoit environ 100 visiteurs par mois (50 en saison basse). Ils espéraient obtenir plus de visiteurs mais cela s’est avéré difficile en raison de la faible communication autour du lieu et de la qualité du musée qui n’a pas pu être fini, faute de moyen. 

Afin de pallier ce manque de visibilité, les organisateurs sont en train de construire un site, ainsi qu’une page Facebook et un compte Instagram. Nous les partagerons sur nos pages lorsqu’ils seront créés. Ils prévoient également de créer un compte TripAdvisor une fois que le musée sera amélioré.  

**

Le musée a pour projets futurs de continuer à promouvoir la culture maasai, de produire des livres à destination des visiteurs, mais également de sponsoriser des étudiants et d’améliorer les conditions de vie de certaines personnes avec des projets communautaires et d’offrir des opportunités d’emplois aux membres de la communauté. 

Pour prolonger cette aventure, le musée a besoin d’être rénové. Les murs doivent être nettoyés et repeints, les sols et les fenêtres réparés et les murs extérieurs renforcés. Il faudrait également que la sécurité soit améliorée à l’entrée. Il est également nécessaire de renouveler les affiches, photographies et cartels, ainsi que d’ajouter un contenu plus interactif afin de pouvoir diffuser par exemple des vidéos de cérémonies et de rituels locaux. 

A long terme, l’objectif serait d’avoir un musée rénové, avec des guides entrainés et deux personnes qui s’occuperaient de la maintenance et de la propreté. Ils aimeraient atteindre 2000 visiteurs par an et que le musée soit reconnu comme un lieu touristique important de la région. Ils souhaiteraient aussi faire en sorte que l’entrée soit payante, à raison d’au moins 2 dollars par personnes, mais aussi créer des livres qui expliqueraient la culture locale et les vendre. Pour cela, ils aimeraient engager des étudiants qui participeraient à la création et au marketing autour des livres. 

Comment aider ? 

Le musée a notamment besoin de reconnaissance et de visibilité. Aussi, la première manière de promouvoir le musée est d’en parler ! N’hésitez pas à partager autour de vous, encore plus si vous connaissez du monde en Tanzanie ! 

Ensuite, les gérants du musée sont à la recherche de sociologues ou d’anthropologues, présents en Tanzanie, qui pourraient aider à la création du contenu du musée et des livres, mais également de personnes qui pourraient aider à la traduction en anglais des contenus. Ils aimeraient également bénéficier de l’aide d’étudiant en muséologie, ou en édition. Ils sont aussi à la recherche de matériel pour créer le contenu interactif. 

Si vous pensez pouvoir être d’une aide quelconque à propos de l’un ou l’autre de ces sujets, n’hésitez pas à les contacter ou à nous contacter par e-mail !

Contacter Engaresero Museum : engareserotourism@gmail.com

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[L’éducation face au coronavirus dans le monde : la fermeture des écoles]

De nombreuses écoles sont fermées dans le monde entier enfin d’éviter la propagation du virus Covid-19 chez les enfants. Ainsi, vendredi dernier, le 6 mars 2020, le Premier ministre Édouard Philippe a annoncé la fermeture de toutes les crèches et des établissements scolaires dans l’Oise et le Haut-Rhin. Les écoles, de la crèche au lycée, sont fermées, car il considéré comme étant plus difficile d’y faire respecter les mesures d’hygiène et ainsi de limiter la transmission du virus. En France, la fermeture des maternelles et écoles vendredi dernier a été annoncée pour une période pour l’instant de 15 jours.

Dans le monde entier, c’est 13 pays qui ont décidé de fermer la totalité de leurs écoles, soit 290 millions d’enfants privés d’enseignement et 9 autres pays qui pratiquent actuellement des fermetures partielles, uniquement dans les régions touchées par le virus. C’est un chiffre sans précédent.

L’UNESCO a ainsi convoqué une réunion d’urgence avec les ministres de l’Éducation du monde entier afin de trouver des solutions permettant le maintien de l’éducation des jeunes générations, des alternatives à l’enseignement classique en présentiel sont recherchées pour les élèves de la maternelle à la fin du secondaire. Des enseignements à distance sont ainsi proposés lorsque cela est possible. L’UNESCO recommande l’utilisation des applications et plateformes éducatives.

Dans l’Oise et le Morbihan 2 des 3 foyers touchés en France avec la Haute-Savoie par le virus, les ressources du CNED (Centre National d’Enseignement à Distance) sont mises à disposition des élèves afin de permettre aux 32 000 enfants et adolescents confinés de poursuivre leurs apprentissages scolaires. Cette plate-forme se nomme « Ma classe à la maison », elle contient 4 semaines de cours et d’exercices pour les élèves de la maternelle à la terminale. Ce dispositif a également pour but de conserver un lien entre l’élève et le professeur – l’école afin d’éviter tout décrochage scolaire avec des enseignements en direct par le professeur à sa classe.

La problématique principale de la fermeture des écoles est la réduction du temps d’enseignement pour les enfants ce qui entraine une base des résultats d’apprentissage. Cela entraine également des difficultés pour les familles à faire garder leurs enfants, un problème donc d’organisation, entrainant un ralentissement économique.

L’UNESCO continue a surveillé l’évolution des fermetures des écoles ; et se tient prête à d’aider les pays dans la mise en œuvre de solutions adaptées face à cette crise sanitaire majeure.

Article de : Laura Bellec

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[Les écoles de L’UNESCO donnent espoir aux réfugiés syriens au Liban]

Asma Al Ahmad est une jeune fille de 16 ans qui a fuit le conflit de la République arabe syrienne et s’est réfugiée au Liban. Pendant deux ans elle a été privée d’éducation. Pourtant, l’année dernière, elle a pu reprendre ses études au sein d’un collège créé par L’UNESCO.

En effet la guerre en Syrie à provoqué des déplacements dans la région, perturbant donc de nombreux secteurs sociaux, dont celui de l’éducation. Ainsi, le Liban a accueilli 1,1 millions de réfugiés dont 483 000 ayant l’âge d’être scolarisés. Ces années sont critiques pour les élèves et, selon l’ONU, seulement 3% des réfugiés syriens âgés de 15 à 18 ans achèvent leurs études secondaires.

Le projet « Soutenir l’achèvement de l’éducation de base pour les réfugiés syriens au Liban » cible 8 200 enfants réfugiés, dans le but d’accroître les possibilités d’apprentissage et de leur permettre de ne pas abandonner leurs rêves professionnels malgré le contexte de crise qu’ils subissent. Ce programme permet de combler les lacunes qu’ils ont pu accumuler pendant ces années de fuite, et leur permet une remise à niveau pour la continuation de l’apprentissage. De nombreuses activités parascolaires sont mises en place et tout le matériel est fourni aux élèves, même les repas.

Au-delà de l’éducation des enfants, le projet offre également un programme de soutien professionnel pour autonomiser plus de 2 000 femmes réfugiées syriennes et palestiniennes, et ce en organisant des sessions professionnelles dans la couture, le marketing ou encore la technologie.

Au cours de l’année 2019-2020, L’UNESCO a pour projet d’élaborer avec le Ministère un contenu national d’aide au devoirs pour permettre aux enfants en situation de risque d’achever leur éducation de base.

Article de : Marina Dey

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[Séance de formation Master Class contre les discriminations et le racisme]

Le 7 novembre 2019, la toute première séance de formation, nommée Master Class, contre les discriminations et le racisme a eu lieu au siège de l’UNESCO à Paris ; organisée par l’UNESCO en collaboration avec le Haut-commissariat des Nations Unies et le Musée de l’Homme.

L’objectif de cette journée était de former des jeunes à comprendre les enjeux liés au racisme et de les sensibiliser à la croissance des discriminations. Le but est qu’ils deviennent à leur tour formateurs au sein de leurs communautés et ainsi, être instigateurs du changement.

La journée a commencé par une discussion interactive avec Evelyne Heyer, co-commissaire de l’exposition du Musée de l’Homme « Nous et les autres : des préjugés au racisme » dont le but est d’apporter un éclairage scientifique sur les comportements racistes et les préjugés.

La Master Class était animée par la journaliste Rokhaya Diallo et Jonas Bochet, directeur de l’Institut international des droits de l’homme et de la paix.

Des personnalités engagées contre les discriminations étaient aussi présentes tel que la championne de judo Clarisse Agbegnenou, l’actrice Assa Sylla et l’auteur Alexandre Philip, avec qui les élèves ont pu discuter sur le sujet.

Les ateliers étaient animés par des universitaires, la chaire UNESCO « Politiques urbaines et citoyenneté », des jeunes responsables de « PoliCité » ainsi que des représentants de la ville de Toulouse.

Par ce combat contre l’ignorance, l’UNESCO participe à lutter contre les discriminations. En effet, en engageant des lycéens dans ces réflexions et en les formant, cela permet d’inviter la jeune génération citoyenne à se positionner contre le racisme.

À l’issue de la formation de ces formateurs, les élèves se sont engagés à organiser des événements de plaidoyer et de conférences dans leurs propres écoles et sur les réseaux sociaux.

Au lendemain de cette Master Class, Amnesty International a publié un appel, demandant aux autorités françaises de réagir face à la discrimination des personnes musulmanes.

Il semblerait donc que mettre en place une politique réelle de lutte contre les discriminations et contre les propos incitant à la discrimination ne devienne vitale dans notre société cosmopolite, métissée et qui ne cessera de s’ouvrir au monde.

⤵️ Pour plus d’informations :
https://fr.unesco.org/news/premiere-master-class-contre-racisme-discriminations-organisee-lunesco?fbclid=IwAR1nrByRfmdnL-RfXbRWFNjppi4l16PpwnnYdBe8aVYFZanX0tojDh85eBY

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[Geography Awareness Week]

La « Geography Awareness Week », est une semaine dédiée à la géographie sous toutes ses formes, créée il y a plus de 25 ans par la National Geographic Society des Etats-Unis. Pendant la 3ème semaine de novembre, les citoyens de tout âge sont amenés à penser et réfléchir sur l’importance des espaces dans leur vie.

Bien que la géographie soit une matière enseignée en France dès les classes de primaire, le
magazine National Geographic écrivait que « trop de jeunes américains sont incapables de prendre des décisions efficaces, de comprendre les enjeux géospatiaux, ou même de reconnaître leur impact en tant que citoyens du monde », principe sûrement trop applicable aux jeunes français.

Cette semaine a principalement un but éducatif : rendre accessible à tous la géographie,
science trop méconnue mais indispensable au quotidien. Des initiatives à la fois citoyennes mais principalement scolaires voient le jour chaque années, menées par des enseignants ou des étudiants pour rendre attractif cette science.

En 1966, dans sa Collection « Programme et méthode d’enseignement », l’UNESCO écrivait
déjà que sa mission a toujours été de « favorisé toutes les initiatives susceptibles d’améliorer la compréhension mutuelle entre les peuples ». L’importance de la géographie était déjà promue en tant que, « par son essence même, [elle] peut contribuer le plus naturellement à la formation civique de la jeunesse ». Elle « crée et stimule, en outre, la sympathie active des élèves pour les autres peuples du monde. Il leur fait connaître comment ont vécu et vivent ces peuples, quelle est la contribution de chacun d’eux au patrimoine commun de l’humanité ».

A cette occasion, des associations étudiantes comme la SONU proposent de faire découvrir la Géographie grâce à des conférences, infographies…etc. L’antenne UNEV vous proposait en novembre 2019, en partenariat avec l’Oekoumene, un café-débat sur le thème des « peuples autochtones et la déforestation ».

Article de : Anaëlle Rapet

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[Sommet de Nairobi : élargir l’accès à l’éducation à la sexualité ]

L’éducation complète à la sexualité (l’ECS) a été un thème central des discussions du Sommet de Nairobi sur la CIPD25 (Conférence internationale sur la population et le développement). Les 179 gouvernements ont appelé à autonomiser les femmes et les filles dans tous les aspects de leur vie, notamment en matière de santé sexuelle et reproductive.

Un nouveau partenariat d’ECS a été lancé par de nombreux organismes lors d’une séance de la CIPD25. Parmis eux : l’UNFPA, Pop Council, AfriYan, la FIPF, Rutgers et l’UNESCO. Le partenariat a pour but d’assurer que tous les jeunes aient accès une éducation complète à la sexualité de qualité d’ici 2030 et appelle les gouvernements, les ONG, les organisations de la jeunesse, les organisations du secteur privé et les autres parties prenantes à promouvoir l’ECS. Il met l’accent sur la fourniture de l’ECS pour les plus marginalisés, notamment ceux qui ne vont pas à l’école et ceux qui sont victimes de discriminations et de violation des droits de l’homme fondées sur le genre, l’origine ethnique, l’âge, les aptitudes et le statut social.

De nombreux progrès dans l’ECS sont notables mais il reste encore beaucoup à faire. De nombreux gouvernements ont déjà fait de grandes avancées dans la promotion de l’éducation complète à la sexualité.

Parmi ces gouvernements, l’Afrique du Sud a renforcé l’ECS dans les curricula au vu des taux élevés de violences fondées sur le genre, de grossesses adolescentes et du nombre important de jeunes entre 14 et 24 ans, qui perdent la vie à cause du VIH/SIDA.

De la même manière, en Namibie, les effort visant à fournir une ECS à tous les jeunes vont au-delà de la salle de classe et s’étendent aux radios et aux médias sociaux.

Article de : Éléonore Pradal

⤵️ Pour en savoir plus :
https://fr.unesco.org/news/sommet-nairobi-elargir-lacces-leducation-sexualite?fbclid=IwAR0cPUapFjjeChmZWCxFr0tCynC9n9EvUGDZEIU3AUeqixfrbk9DN1lzFAw

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