[Le patrimoine maritime de l’océan Pacifique face à l’actualité]

Aujourd’hui nos océans sont surexploités par la surpêche et sont pollués par les déversements de déchets de tout sorte. Ils servent aussi de couloirs commerciaux empruntés sans arrêt par les bateaux porte-conteneurs, ce qui contribue à l’acidification des eaux et au blanchissement des récifs de corail. En outre, la mondialisation et la surconsommation non seulement rongent les écosystèmes aquatiques, mais écrasent aussi les pratiques maritimes ancestrales de peuples insulaires, dits de la mer.

Les peuples navigateurs de l’océan Pacifique, tels que ceux des îles Fidji, ont acquis des techniques uniques d’armement de voiliers, de pêche et de navigation à travers les siècles. Leurs inventions en matière de vaisseaux sont inscrites dans leur histoire et leur culture, notamment la construction de voiliers appelés druas, ou bakanawas, plus performants et rapides que les navires des premiers explorateurs européens du XVIIIème siècle.

Le bois, l’herbe, les noix, la pierre, les os et la peau de requin étant les matières utilisées, ces navires sont le résultat de processus de constructions écologiques. Le savoir faire de ces îles rayonnait au niveau de tout l’océan Pacifique, des îles Maldives à la Papouasie-Nouvelle-Guinée, liant tous les peuples insulaires de la région. Ces connaissances sont encore aujourd’hui transmises de génération en génération. L’océan est pour eux un lieu de ressources alimentaires et un champs de pratiques maritimes.

Cependant, les populations de grands navigateurs de l’océan Pacifique font face aux graves problèmes climatiques et de surconsommation actuels. L’océan comme source primaire d’alimentation devient toxique et son niveau montant menace des centaines de villages. La culture maritime de ces peuples se retrouve réduite par la modernité des cargos qui envahissent leurs eaux. Des « guerriers climatiques du Pacifique » s’allient pour protester contre les infrastructures de surexploitation maritime, telles que le plus gros port de charbon du monde en Australie, afin de sauver leur héritage et leur lieu de vie.

Article de : Angélique Bantikos

⤵️ Pour en savoir plus :
https://fr.unesco.org/…/2…/retour-aux-iles-lau-toutes-voiles

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[Idée sortie : L’exposition « The World of Banksy : The Immersive Experience » à l’Espace Lafayette-Drouot]

L’Espace Lafayette-Drouot à Paris accueille une installation inédite : « The World of Banksy : The Immersive Experience ». Prolongée jusqu’au 30 juin 2020, cette exposition en situation, consacrée au street-artiste de renommée mondiale, dévoile près de 100 œuvres sur 1200 m².

Banksy serait né à Bristol, en Grande-Bretagne, autour de l’année 1974. Il fascine et interpelle par ses nombreuses œuvres aussi belles qu’engagées mais aussi par son côté mystérieux. Son style provocatif et unique font de lui une légende : Personne ne sait qui est Banksy, pourtant tout le monde sait qui il est.

“The World Of Banksy” vous emmène dans un voyage enchanteur avec Banksy, le maître des rues.
Plus d’une centaine d’œuvres encadrées ou reproduites à taille réelle sur des murs vous attendent à l’Espace Lafayette-Drouot, réalisées ici par une dizaine de street-artistes graffeurs venus du monde entier. Parmi les œuvres, on y retrouve notamment le « Gangsta Rat » mais aussi le « Consumer Jesus » ou encore le « Slave Labour », sans oublier les oeuvres que Banksy a réalisé à Paris.

Un véritable bonheur pour tous les fans de l’art contemporain !

Article de : Elaine Progscha

⤵️ Pour plus d’informations :
https://www.espace-lafayette-drouot.com/?fbclid=IwAR2Jfv-AgN0x976O6iVNMc1BjSN4KGuOmTZ2Vc5FDYFJihUdYI1UB_n_hV8

Espace Lafayette-Drouot
44 Rue du Faubourg Montmartre, 75009 Paris
Ouvert tous les jours de 10h00 à 18h00, sauf le lundi

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[Les écoles de L’UNESCO donnent espoir aux réfugiés syriens au Liban]

Asma Al Ahmad est une jeune fille de 16 ans qui a fuit le conflit de la République arabe syrienne et s’est réfugiée au Liban. Pendant deux ans elle a été privée d’éducation. Pourtant, l’année dernière, elle a pu reprendre ses études au sein d’un collège créé par L’UNESCO.

En effet la guerre en Syrie à provoqué des déplacements dans la région, perturbant donc de nombreux secteurs sociaux, dont celui de l’éducation. Ainsi, le Liban a accueilli 1,1 millions de réfugiés dont 483 000 ayant l’âge d’être scolarisés. Ces années sont critiques pour les élèves et, selon l’ONU, seulement 3% des réfugiés syriens âgés de 15 à 18 ans achèvent leurs études secondaires.

Le projet « Soutenir l’achèvement de l’éducation de base pour les réfugiés syriens au Liban » cible 8 200 enfants réfugiés, dans le but d’accroître les possibilités d’apprentissage et de leur permettre de ne pas abandonner leurs rêves professionnels malgré le contexte de crise qu’ils subissent. Ce programme permet de combler les lacunes qu’ils ont pu accumuler pendant ces années de fuite, et leur permet une remise à niveau pour la continuation de l’apprentissage. De nombreuses activités parascolaires sont mises en place et tout le matériel est fourni aux élèves, même les repas.

Au-delà de l’éducation des enfants, le projet offre également un programme de soutien professionnel pour autonomiser plus de 2 000 femmes réfugiées syriennes et palestiniennes, et ce en organisant des sessions professionnelles dans la couture, le marketing ou encore la technologie.

Au cours de l’année 2019-2020, L’UNESCO a pour projet d’élaborer avec le Ministère un contenu national d’aide au devoirs pour permettre aux enfants en situation de risque d’achever leur éducation de base.

Article de : Marina Dey

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[Idée sortie : Le monde nouveau de Charlotte Perriand, à la Fondation Louis Vuitton]

La nouvelle exposition de la fondation Louis Vuitton, disponible jusqu’au 24 février 2020, se consacre à l’œuvre d’une architecte et créatrice visionnaire. Femme dans un monde d’hommes, pionnière de la modernité et du nouvel art de vivre, Charlotte Perriand est en effet l’une des personnalités révolutionnaires du monde du design du XXème siècle. Plus que cela, cette militante et féministe incarne un idéal de la femme artiste, capable à elle seule de bouleverser son temps.

A l’occasion du vingtième anniversaire de sa disparition, la Fondation rend un très bel hommage à cette femme d’exception, à travers une exposition abordant les liens entre art, architecture et design. Plus de 200 œuvres de l’artistes sont réunies dans cette exposition, qui se visite comme une balade dans un gigantesque appartement, au gré de 11 galeries différenciées. En effet, et c’est là une de ses grandes forces, l’exposition a pris le parti intelligent de reconstituer des pièces entières conçues par Perriand.

On peut se balader dedans à loisir, et même s’asseoir sur divers canapés ou fauteuils sortis de son esprit. Par ces reconstitutions, fidèles scientifiquement, l’exposition parvient à établir une proximité avec le visiteur, tout en nous faisant découvrir cette femme criante d’actualité.

Chacune des 11 galeries représente une époque chronologique de la vie de Perriand. On y retrouvera donc par exemple son appartement place Saint-Sulpice, la chambre du jeune homme ou encore la maison au bord de l’eau. Autre force de cette exposition, celle de parvenir à restituer les œuvres de Charlotte Perriand dans leur contexte. Ainsi, on découvrira avec délice les impacts multiples des nombreux voyages de cette femme, notamment au Japon, qui lui inspira des intérieurs nippons.

Aussi, l’exposition met en lumière son statut de femme constamment entourée d’hommes, en mettant en perspective ses œuvres avec celles de ses amis masculins (Léger, Picasso, Miro, Soulages, Le Corbusier etc.). On retrouvera par exemple, dans la première salle, une œuvre gigantesque de Léger, côtoyant le fauteuil pivotant (1927) et la fameuse chaise longue (1928), souvent attribués à Le Corbusier seul, mais aussi les mobiliers de Perriand. Loin d’entrer en contradiction, ces œuvres raisonnent harmonieusement, créant un véritable dialogue.

Charlotte Perriand a en effet su réinventer l’habitation et les intérieurs, et s’imposer dans un monde d’hommes, tout en militant par son art et son engagement politique pour les femmes et l’environnement. Par cette exposition, son œuvre nous invite à repenser le rôle de l’art dans notre société : au-delà d’harmonie esthétique, il est aussi bien souvent le fer de lance des transformations sociétales de demain.

Article de : Victoire Bugault

⤵️ Pour plus d’informations :
https://www.fondationlouisvuitton.fr/fr/expositions/exposition/charlotte-perriand.html?fbclid=IwAR332tcu4CwvhsvaXGeI4n7ZcSmyQ_FHQNFcQHpkjDwU0DVKQv8w-zzF6wc

Fondation Louis Vuitton
8 Avenue du Mahatma Gandhi, 75116 Paris
Ouvert tous les jours de 10h00 à 21h00, sauf le mardi

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[Idée sortie : la Promenade Plantée]

Que faire ce week-end ?
En cette période de grève des transports, nous vous proposons une promenade à effectuer à pieds ! Pour flâner, seul ou entre amis, rien de mieux que la Promenade Plantée (ou Coulée Verte René Dumont, du nom de l’agronome français) !
La promenade y est en effet aisée et très agréable : on chemine sur une voie plutôt étroite et sans voitures, tantôt en hauteur tantôt sous terre, entre la végétation qui évolue au fil des saisons. En effet, on peut aussi bien observer les couleurs rougeoyantes de l’automne que sentir les parfums des fleurs au printemps ! Traversant le XIIe arrondissement, elle permet une vue d’ensemble de l’est parisien.

D’où ça vient ?
Créée en 1988 par Philippe Mathieux et Jacques Vergely, elle est tracée sur une ancienne ligne de chemin de fer reliant la place de la Bastille (la gare terminus était placée à la place de l’actuel opéra) au Val-de-Marne. En 1969, elle cesse de fonctionner et se voit peu à peu transformée en une suite de jardin ponctuant 4.5 kilomètres, tels que le jardin Hector-Malot, celui de Reuilly, la gare de Reuilly ou le square Charles-Péguy.

Qu’y fait-on ?
C’est derrière l’Opéra Bastille que commence la promenade plantée, bien que des accès soient prévus tout le long du parcours. Ensuite, le flâneur peut à 7 mètres au-dessus de la rue et de la chaussée, promener son regard sur les éléments d’architecture insolites que la seule promenade dans les rues ne permet pas de relever, alors que ses pas surplombent l’avenue Daumesnil et le Viaduc des Arts.

En descendant observer ces arcades réhabilitées par la Ville de Paris pour les artisans parisiens en 1989, le visiteur peut jeter un oeil aux vitrines soignées ou aux ateliers des artisans visibles de l’extérieur. En haut, un aménagement paysager plus moderne remplace la végétation sauvage ayant autrefois envahi la ligne de chemin de fer désaffectée.

Arrivé au jardin de Reuilly, il peut se rafraîchir dans la première fontaine d’eau pétillante française avant de poursuivre sur la commerçante allée Vivaldi. Il se voit ensuite tantôt abrité par des tunnels, tantôt à l’air libre pour rejoindre le bois de Vincennes où il peut faire le tour du lac avant de rebrousser chemin pour découvrir sur le retour ce qu’il a manqué à l’aller.

Des astuces ?
Pour les sportifs, un tronçon peut se faire en vélo à partir de l’allée Vivaldi, tandis que les adeptes de la course à pieds aimeront s’y dépenser.
Enfin, les plus matinaux pourront profiter le matin du chant des oiseaux ou d’un joli lever de soleil derrière les arbres.

A découvrir en famille, seul ou entre amis, pour tous les âges, c’est gratuit et en accès libre !
Bonne promenade !

Article de : Noémie Roux

Coulée verte René-Dumont
1 Coulée verte René-Dumont, 75012 Paris
Ouvert tous les jours, de 08h00 à 17h45 et de 09h00 à 17h45 les dimanches

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[Journée mondiale des villes: l’innovation au cœur de la ville et palmarès des villes intelligentes 2020]

Le 31 octobre 2019 a eu lieu la Journée mondiale des villes 2019, dont le thème était l’innovation. L’UNESCO a célébré cette date en organisant une conférence d’une journée, intitulée « Transformer le monde: innovations et vie meilleure pour les générations futures ».

La conférence a réuni les représentants de 24 municipalités de toutes les régions du monde autour de quatre tables rondes portant sur des questions telles que la durabilité, l’action climatique, la régénération urbaine,l’inclusion sociale, ainsi que l’innovation technologique.

Plus globalement, de nombreux débats thématiques et des présentations audiovisuelles ont mis en lumière les pratiques innovantes mises en place par l’UNESCO et ses partenaires à l’échelle de la ville : sujets spécialisés dans les domaines de la préservation du patrimoine culturel, de l’éducation, de l’apprentissage tout au long de la vie, de la culture, de la créativité, des progrès des technologies, de l’information et de la communication. Ces échanges ont permis finalement de soulever des exemples de réussite et d’envisager différentes perspectives d’avenir.

Enfin, c’est avec l’Observatoire Netexplo que l’UNESCO a annoncé en avant première la liste des 10 villes lauréates du Prix Netexplo Smart Cities 2020. Ces dernières se sont singularisées en innovant dans le domaine de la ville intelligente, durable et inclusive.

Les 10 lauréats sont :

• Austin, États-Unis d’Amérique (Mobilité),

• Dakar, Sénégal (Éducation)

• Espoo, Finlande (Datasphère)

• Medellín, Colombie (Attractivité)

• Shenzhen, Chine (Réseaux de Transport)

• Santiago-du-Chili (Financement)

• Singapour (Objectif Zéro Carbone)

• Surat, Inde (Résilience)

• Tallinn, Estonie (Transformation Numérique)

• Vienne, Autriche (Habitat)

En à peine 5 ans, les villes sont devenues partenaires privilégiés de l’UNESCO, ayant pour but de rapprocher les ambitions internationales des réalités locales au service de la réalisation et l’atteinte des 17 objectifs du programme des Nations Unies du Développement Durable en vue de l’horizon 2030.

Article de : Éléonore Pradal

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[Idée sortie : découvrir « le château du roi de conte de fées allemand »]

Neuschwanstein est l’un des châteaux les plus visités d’Europe, ainsi qu’un des plus photographiés en Allemagne. En effet, il fascine le monde entier à la fois par son architecture romantique grandiose et par le destin tragique de son premier et seul habitant, Louis II. 

Malgré sa soumission aux Prussiens deux ans après son accession au pouvoir en 1866, Louis II décida d’engager ce chantier de grande envergure – qui ne sera toutefois achevé qu’en partie puisqu’il aurait dû être trois fois plus grand – comme pour prouver qu’il lui restait un semblant de souveraineté. La construction du Château de Neuschwanstein qui en résulta, révéla bien la solitude et le monde imaginaire dans lequel il vivait. Les tableaux du château qui en témoignent, s’inspirèrent des opéras de Richard Wagner (à qui le château fût dédié) qui puisaient eux-même dans des légendes médiévales. Trois figures de ces dernières prennent une place particulièrement importantes dans le châteaux, à savoir le poète Tannhäuser, le chevalier du cygne — Lohengrin — et son père Parsifal, roi du Graal.

Louis II eut beau prendre comme autre emblème du château le cygne, l’animal héraldique des comtes de Schwangau dont il se considérait être le successeur, il cacha des techniques modernes et un confort luxueux derrière ces éléments du féodaux, ce qui explique le « Neu » (en Français « nouveau ») présent dans le nom du château.

Construit seulement pour le roi dans un paysage idyllique environné par les Alpes bavaroises, leurs lacs transparents et leurs vastes plateaux de verdure, il fût ouvert au public sept semaines après la mort mystérieuse de Louis II. Accueillant aujourd’hui des visiteurs tout au long de l’année, il est un incontournable de la Bavière, et reste également la base du logo de Walt Disney. 

À 120 km au sud de Munich, il est accessible par les bus 73/78 depuis la gare de Füssen. Profitez de vos vacances pour découvrir cette belle inspiration du château de la Belle au bois dormant !

Article et photographie de : Qianwen Zhao

Château de Neuschwanstein
Neuschwansteinstraße 20, 87645 Schwangau, Allemagne
Ouvert tous les jours, de 09h00 à 18h00

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[Séance de formation Master Class contre les discriminations et le racisme]

Le 7 novembre 2019, la toute première séance de formation, nommée Master Class, contre les discriminations et le racisme a eu lieu au siège de l’UNESCO à Paris ; organisée par l’UNESCO en collaboration avec le Haut-commissariat des Nations Unies et le Musée de l’Homme.

L’objectif de cette journée était de former des jeunes à comprendre les enjeux liés au racisme et de les sensibiliser à la croissance des discriminations. Le but est qu’ils deviennent à leur tour formateurs au sein de leurs communautés et ainsi, être instigateurs du changement.

La journée a commencé par une discussion interactive avec Evelyne Heyer, co-commissaire de l’exposition du Musée de l’Homme « Nous et les autres : des préjugés au racisme » dont le but est d’apporter un éclairage scientifique sur les comportements racistes et les préjugés.

La Master Class était animée par la journaliste Rokhaya Diallo et Jonas Bochet, directeur de l’Institut international des droits de l’homme et de la paix.

Des personnalités engagées contre les discriminations étaient aussi présentes tel que la championne de judo Clarisse Agbegnenou, l’actrice Assa Sylla et l’auteur Alexandre Philip, avec qui les élèves ont pu discuter sur le sujet.

Les ateliers étaient animés par des universitaires, la chaire UNESCO « Politiques urbaines et citoyenneté », des jeunes responsables de « PoliCité » ainsi que des représentants de la ville de Toulouse.

Par ce combat contre l’ignorance, l’UNESCO participe à lutter contre les discriminations. En effet, en engageant des lycéens dans ces réflexions et en les formant, cela permet d’inviter la jeune génération citoyenne à se positionner contre le racisme.

À l’issue de la formation de ces formateurs, les élèves se sont engagés à organiser des événements de plaidoyer et de conférences dans leurs propres écoles et sur les réseaux sociaux.

Au lendemain de cette Master Class, Amnesty International a publié un appel, demandant aux autorités françaises de réagir face à la discrimination des personnes musulmanes.

Il semblerait donc que mettre en place une politique réelle de lutte contre les discriminations et contre les propos incitant à la discrimination ne devienne vitale dans notre société cosmopolite, métissée et qui ne cessera de s’ouvrir au monde.

⤵️ Pour plus d’informations :
https://fr.unesco.org/news/premiere-master-class-contre-racisme-discriminations-organisee-lunesco?fbclid=IwAR1nrByRfmdnL-RfXbRWFNjppi4l16PpwnnYdBe8aVYFZanX0tojDh85eBY

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[Idée sortie : découvrir la mythique place des Vosges]

Il n’existait plus de place importante pour les fêtes et promenades des Parisiens et Parisiennes depuis la seconde partie du XVIe siècle. Aussi, le roi Henri IV décida-t-il en 1605 de transformer un ancien marché aux chevaux en une magnifique place. Des grands artistes de l’époque tels que Le Brun, Mignard, Androuet et le Nôtre participèrent à sa construction en adoptant un style proche de celui de la Renaissance par utilisation de la brique rose à bordure et encadrements de pierre blanche. Les combles, en ardoise, sont surmontés d’épis de faîtage en plomb. Le Pavillon du roi fut d’abord construit, puis, en prenant pour modèle ce bâtiment, les autres demeures, moins hautes, furent édifiées sur des arcades formant galeries. Chaque côté de la place disposait de 9 pavillons, chacun avec 4 arcades et 1 rangée de 4 fenêtres par étage.

Henri IV ne verra pas son œuvre achevée puisque l’inauguration eut lieu en avril 1612 à l’occasion du mariage de Louis XIII avec Anne d’Autriche. S’y déroula pendant 2 jours une magnifique fête avec un carrousel, des ballets, 1300 cavaliers, 230 musiciens, une retraite aux flambeaux et des feux d’artifice. Une foule bruyante et parée des plus beaux atours y circulait lors du spectacle.

Après la prise de la Bastille, la statue équestre de Louis XIII au centre de la place ainsi que l’inscription sur son socle furent démolies et la place transformée en champ de manœuvre puis baptisée d’abord Place des Fédérés en 1792, puis Place de l’indivisibilité en 1793. Napoléon lui donnera le nom de Place des Vosges en hommage au département de même nom, premier département à s’être acquitté de l’impôt sous la Révolution française et à envoyer des volontaires nationaux, issus de l’arrondissement de Remiremont, pour défendre la Patrie en danger.

A la Restauration en 1814, elle reprit le nom de Place Royale qu’elle abandonnera à nouveau en 1848 pour reprendre le nom que nous lui connaissons aujourd’hui.

Comment y flâner à pied ? La voie la plus aisée consiste à se rendre place de la Bastille. Depuis cette Place, il faut emprunter (à un taux convenable puisqu’on va à pied) la rue Saint-Antoine et au bout de 200 mètres environ, tourner à droite dans la rue de Birague, petite rue de 100 m. environ. Ne vous fiez pas aux 3 porches qui semblent clôturer la rue : on peut les franchir sans problème. Mais, les porches une fois passés (ils sont situés juste sous le « Pavillon du roi » au n°1 de la Place), on reste interdit, non pas de séjour, mais de stupeur face au magnifique panorama que nous offre la Place des Vosges, anciennement dénommée Place Royale (mais pas en raison d’un hommage à l’une de nos anciennes ministres !) et le Pavillon du roi au-dessus des 3 porches d’entrée. L’autre entrée, diamétralement opposée, donne sur la rue de Béarn.

Vous pourrez réviser dans le parc, qui est l’un de ceux dont on peut s’asseoir dans la pelouse, et vous promener et visiter les galeries d’art qui entourent la place.

Article de : Cécile Radmacher

Place des Vosges, 75004 Paris
Ouvert tous les jours (espace public)

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[Geography Awareness Week]

La « Geography Awareness Week », est une semaine dédiée à la géographie sous toutes ses formes, créée il y a plus de 25 ans par la National Geographic Society des Etats-Unis. Pendant la 3ème semaine de novembre, les citoyens de tout âge sont amenés à penser et réfléchir sur l’importance des espaces dans leur vie.

Bien que la géographie soit une matière enseignée en France dès les classes de primaire, le
magazine National Geographic écrivait que « trop de jeunes américains sont incapables de prendre des décisions efficaces, de comprendre les enjeux géospatiaux, ou même de reconnaître leur impact en tant que citoyens du monde », principe sûrement trop applicable aux jeunes français.

Cette semaine a principalement un but éducatif : rendre accessible à tous la géographie,
science trop méconnue mais indispensable au quotidien. Des initiatives à la fois citoyennes mais principalement scolaires voient le jour chaque années, menées par des enseignants ou des étudiants pour rendre attractif cette science.

En 1966, dans sa Collection « Programme et méthode d’enseignement », l’UNESCO écrivait
déjà que sa mission a toujours été de « favorisé toutes les initiatives susceptibles d’améliorer la compréhension mutuelle entre les peuples ». L’importance de la géographie était déjà promue en tant que, « par son essence même, [elle] peut contribuer le plus naturellement à la formation civique de la jeunesse ». Elle « crée et stimule, en outre, la sympathie active des élèves pour les autres peuples du monde. Il leur fait connaître comment ont vécu et vivent ces peuples, quelle est la contribution de chacun d’eux au patrimoine commun de l’humanité ».

A cette occasion, des associations étudiantes comme la SONU proposent de faire découvrir la Géographie grâce à des conférences, infographies…etc. L’antenne UNEV vous proposait en novembre 2019, en partenariat avec l’Oekoumene, un café-débat sur le thème des « peuples autochtones et la déforestation ».

Article de : Anaëlle Rapet

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