[Spécial confinement, idée sortie : Un Tour de France en virtuel]

En plein confinement, pourquoi ne pas partir à la découverte du patrimoine français afin de s’évader un peu ? C’est ce que propose le site web Google art & culture, actif depuis 2011, avec sa visite « Tour de France ».

En effet, vous êtes invités à effectuer un véritable Tour de France culturel à travers la découverte virtuelle de 100 musées et institutions françaises. Vous pouvez déambuler sur le Pont du Gard, avoir une vue grandiose sur Paris depuis la Tour Effeil ou les toits de Paris, partir à la découverte des châteaux de la Loire ou encore partir explorer la grotte préhistorique de Chauvet.

Si vous préférez prendre l’air, nous vous conseillons la rubrique « Jardins » pour explorer des jardins de monuments et institutions françaises aux quatre coins de la France.

Pour les curieux, vous pourrez, dans la rubrique « Les plus beaux secrets français », découvrir des trésors cachés de la culture française.

Mais ce n’est pas tout, vous avez accès encore des centaines d’oeuvres (photographies, peintures, costumes…). Une aubaine pour enrichir ou approfondir votre culture générale !

Attention néanmoins, ces découvertes virtuelles ne doivent pas vous empêchez à la fin du confinement de retourner explorer le patrimoine français ! Au contraire, cela peut attiser votre curiosité ! Les visites proposées stimulent surtout la vue : vous ne sentirez pas la lavande des champs de Provence, vous n’aurez pas le chant des oiseaux du jardin du Luxembourg en arrière-plan ou les bruits apaisants des fontaines de Versailles. Pour une expérience plus complète, une visite en présentiel reste nécessaire !

Ces visites en lignes peuvent alors être l’occasion d’un repérage pour visiter, après le confinement, ces trésors français ! Avides de culture, en attendant de pouvoir sortir de chez vous, vous pourrez ainsi satisfaire votre curiosité.

Alors, passionnés de peintures, gravures, sculptures, architecture, histoire de l’art, mode, histoire, de géographie ou encore de littérature, … cette visite est faite pour vous !!! N’hésitez plus et foncez découvrir la France et ses mille facettes.

Les petits plus :
– tout est gratuit
– la navigation est simple
– vous pouvez y passer autant de temps que vous le souhaitez et revenir autant de fois qu’il vous plaira !

✨ Suivant la même organisation, le site Google Arts & Culture propose diverses visites virtuelles à travers le monde, comme :

➡️ The National Gallery de Londres :
https://artsandculture.google.com/…/the-national-gallery-lo…

➡️ Le Rijksmuseum d’Amsterdam :
https://artsandculture.google.com/partner/rijksmuseum

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[Spécial confinement : Redécouvrir Frida Kahlo]

En ces temps de confinement, le moment est idéal pour se ressourcer, s’ouvrir à de nouvelles perspectives et enrichir sa culture. Comme l’art est une fenêtre permettant de voir un autre horizon que celui des quatre murs de votre chambre, c’est le moment de vous y intéresser. Même si tous les musées sont fermés, le génial outil qu’est internet nous permet de découvrir des milliers d’œuvres et ce, sans restrictions géographiques. N’hésitez donc pas à jeter un coup d’œil à Google art & culture qui créé des expositions virtuelles.

Dernièrement, c’est l’artiste Frida Kahlo qui est mise à l’honneur. On peut trouver un certain parallèle entre cette grande femme qui fut clouée à son lit une grande partie de sa vie suite à un accident et la situation que nous vivons actuellement.
Ce confinement ne l’a pas empêché de créer sa propre vision du monde ni d’exprimer ses états d’âmes.

L’artiste mexicaine, icône du féministe, socialiste et révolutionnaire peint énormément d’autoportraits dans lesquels elle exprime sa souffrance. Son accident la rend handicapée, en proie à des douleurs chroniques et stérile. Frida apprend à peindre seule pendant sa convalescence. Peindre différentes versions d’elle même lui permet de mettre en image ce qu’elle ressent, non seulement dans son corps mais surtout dans son esprit où l’accident a semé le chaos. Elle peut ainsi se représenter brisée et vulnérable mais aussi sensuelle et combative.

L’artiste soulève des questions sur la beauté mais aussi le genre puisqu’elle se représente parfois avec des vêtements d’hommes. Frida Kahlo connaît une grande histoire d’amour tumultueuse avec Diego Rivera, elle a plusieurs amants dans sa vie, hommes comme femmes, elle a aussi une courte liaison avec Trotski lorsque celui ci, réfugié politique, se rend au Mexique.

Les peintures de Frida vous feront voyager entre culture mexicaine et expressions intérieures, menant à des visions tantôt cauchemardesques, tantôt fantasmagoriques. « Je n’ai jamais peint mes rêves, j’ai peint ma réalité propre ».

Si la vie de Frida Kahlo, vous intrigue, n’hésitez pas à regarder le film de Julie Taymor, Frida, sorti en 2002 qui retrace la vie trépidante de cette artiste. Interprétée par Salma Hayek, Frida nous fait rêver et nous inspire par son énergie débordante, sa force créatrice incontrôlable et son anti-conformisme si moderne pour son époque.

Article de : Sana Tekaïa

Visite virtuelle du Musée Frida Kahlo au Mexique :
https://artsandculture.google.com/partner/museo-frida-kahlo

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ENGARESERO MUSEUM, Tanzanie

Engaresero Museum – Lake Natron – Presentation part. 1

Au début de l’année, l’antenne UNESCO a été contactée par Albane Gaudissart (fondatrice de l’ONG Tatu Project). Elle nous a alors présenté un très beau projet de musée, engagé par la communauté maasai du village Engaresero, au nord de la Tanzanie, qui nécessite cependant d’être mis en avant afin d’obtenir des aides et des soutiens pour rénover le musée. 

Nous étions très intéressé.es par le projet et nos membres ont donc pu poser des questions aux personnes en charge du musée. Ils nous ont répondu par écrit, et en vidéo. 

Cet article a donc pour objectif de présenter le musée, son fonctionnement et les besoins nécessités pour le restaurer. Vous y trouverez également une vidéo explicative. 

N’hésitez pas à poser vos questions, ainsi qu’à consulter leur site internet et à entrer en contact avec eux si vous pensez pouvoir être d’une aide quelconque. 

En 2012 a été créée la CBO (Community based organization) Engaresero Eramatare community Development Initiative, dont l’objectif était de gérer les ressources culturelles et naturelles pour le développement durable de la communauté vivant sur le territoire maasai de Engaresero, au Nord-Est de la Tanzanie, près du Lac Natron. 

L’organisation a pour objectif de gérer et de coordonner le tourisme et les activités pour les communautés locales et de leur en redistribuer les bénéfices via des projets de développement et en supportant des projets variés, notamment éducatifs, au sein du village. L’organisation a ainsi pour mission de promouvoir et de protéger les intérêts et le mode de vie de la communauté à travers une gestion durable des ressources naturelles et culturelles, en accord avec l’héritage pastoral. 

L’organisation est gérée par les communautés locales et l’entièreté des revenus reste parmi elle. Ceux-ci sont utilisés pour aider directement la communauté ou pour payer des indemnités aux guides locaux afin de les aider, ainsi que leur famille. Les revenus servent également à soutenir des projets de développement pour la santé, la gestion de l’eau, et surtout pour améliorer l’accès à l’éducation des jeunes (l’argent a notamment servi à employer deux professeurs ainsi qu’à leur construire des maisons, à offrir de la nourriture et des livres aux écoles et à sponsoriser des étudiants pour qu’ils poursuivent leurs études). Enfin, les revenus sont réinvestis dans l’activité touristique en améliorant les chemins, les bâtiments et en aidant les femmes qui s’impliquent dans le tourisme en vendant des bijoux par exemple.

En 2014, l’initiative a été prise de créer un musée afin de présenter divers aspects de la culture maasai. La première étape a été de construire le musée grâce à des matériaux traditionnels afin de préserver la culture et d’utiliser des outils traditionnels. Au sein du musée on peut trouver des informations sur les aspects politiques (à propos de la structure hiérarchique et les processus de décisions par exemple) mais également sur l’économie maasai (notamment sur les activités économiques, l’utilisation de la terre et l’héritage pastoral) ainsi que sur des aspects socio-culturels (la médecine traditionnelle, les cérémonies ou bien les différentes classes d’âge). Des instruments utilisés par les Maasai sont également exposés dans le musée, et on peut aussi y trouver des informations à propos du Lac Natron et de ses alentours.

Ils ont reçu le soutien de certaines organisations comme la FAO, l’ONG Birdlife International ou encore l’Office touristique de Tanzanie. La FAO a notamment aidé à construire le musée et à établir l’organisation (CBO).

Depuis, le musée a accueilli environ 6 000 visiteurs. Durant la saison haute il reçoit environ 100 visiteurs par mois (50 en saison basse). Ils espéraient obtenir plus de visiteurs mais cela s’est avéré difficile en raison de la faible communication autour du lieu et de la qualité du musée qui n’a pas pu être fini, faute de moyen. 

Afin de pallier ce manque de visibilité, les organisateurs sont en train de construire un site, ainsi qu’une page Facebook et un compte Instagram. Nous les partagerons sur nos pages lorsqu’ils seront créés. Ils prévoient également de créer un compte TripAdvisor une fois que le musée sera amélioré.  

**

Le musée a pour projets futurs de continuer à promouvoir la culture maasai, de produire des livres à destination des visiteurs, mais également de sponsoriser des étudiants et d’améliorer les conditions de vie de certaines personnes avec des projets communautaires et d’offrir des opportunités d’emplois aux membres de la communauté. 

Pour prolonger cette aventure, le musée a besoin d’être rénové. Les murs doivent être nettoyés et repeints, les sols et les fenêtres réparés et les murs extérieurs renforcés. Il faudrait également que la sécurité soit améliorée à l’entrée. Il est également nécessaire de renouveler les affiches, photographies et cartels, ainsi que d’ajouter un contenu plus interactif afin de pouvoir diffuser par exemple des vidéos de cérémonies et de rituels locaux. 

A long terme, l’objectif serait d’avoir un musée rénové, avec des guides entrainés et deux personnes qui s’occuperaient de la maintenance et de la propreté. Ils aimeraient atteindre 2000 visiteurs par an et que le musée soit reconnu comme un lieu touristique important de la région. Ils souhaiteraient aussi faire en sorte que l’entrée soit payante, à raison d’au moins 2 dollars par personnes, mais aussi créer des livres qui expliqueraient la culture locale et les vendre. Pour cela, ils aimeraient engager des étudiants qui participeraient à la création et au marketing autour des livres. 

Comment aider ? 

Le musée a notamment besoin de reconnaissance et de visibilité. Aussi, la première manière de promouvoir le musée est d’en parler ! N’hésitez pas à partager autour de vous, encore plus si vous connaissez du monde en Tanzanie ! 

Ensuite, les gérants du musée sont à la recherche de sociologues ou d’anthropologues, présents en Tanzanie, qui pourraient aider à la création du contenu du musée et des livres, mais également de personnes qui pourraient aider à la traduction en anglais des contenus. Ils aimeraient également bénéficier de l’aide d’étudiant en muséologie, ou en édition. Ils sont aussi à la recherche de matériel pour créer le contenu interactif. 

Si vous pensez pouvoir être d’une aide quelconque à propos de l’un ou l’autre de ces sujets, n’hésitez pas à les contacter ou à nous contacter par e-mail !

Contacter Engaresero Museum : engareserotourism@gmail.com

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[Idée sortie : l’Exposition Cézanne et les maîtres, rêve d’Italie au Musée Marmottan-Monet]


Vous voulez vous échapper du stress de l’université et de la panique de Coronavirus ce weekend ? La nouvelle exposition au Musée Marmottan Monet offre l’occasion idéale : Plongez dans le rêve d’Italie de Paul Cézanne et découvrez la peinture du maître aixois d’un tout nouvel œil !

Pour la première fois à Paris, l’œuvre de Cézanne est mise en relation avec l’une des plus grandes influences et inspirations du peintre : la peinture Italienne du XVIe au XIXe siècle.

Le Musée Marmottan Monet présente une exceptionnelle sélection de toiles de Cézanne dont l’iconique Montagne Sainte-Victoire, les incontournables Pastorale et natures-mortes face aux chefs-d’œuvre de Tintoret, Le Greco, Ribera, Giordano, Poussin, Carrà, Sironi, Boccioni et Morandi, provenant de grands musées internationaux et de plusieurs collections privées du monde entier !

L’expo est à découvrir du 27 février au 5 juillet 2020 au musée Marmottan-Monet, dans le 16e arrondissement

Article de : Elaine Progscha

Photo by Daria Shevtsova from Pexels

Musée Marmottan-Monet
2 Rue Louis Boilly, 75016 Paris
Ouvert tous les jours de 10h00 à 17h30, sauf le lundi

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[Idée sortie : L’exposition « ALULA, merveille d’Arabie. L’oasis aux 7000 ans d’histoire]

L’Institut du monde arabe prolonge l’exposition « Alula, merveille d’Arabie » jusqu’au 8 mars 2020. L’occasion, si vous n’en avez pas encore eu l’occasion, de filer voyager au cœur de l’Arabie, dans cette vallée incroyable.

Al-‘Ulâ est le nom d’une région du nord-ouest de l’Arabie où on trouve une vallée d’environ 30 kilomètres qui offre des ressources naturelles abondantes et abrite des sites archéologiques de première importance, en lien notamment aux grandes civilisations qui s’y sont succédées : le royaume de Dadan (VIIIe – Ve siècles avant JC), le royaume de Lihyan (Ve – Ie siècles avant JC) et le royaume nabathéen (Ier siècle avant JC – IIe siècle après JC). La vallée est parcourue par la principale route des caravanes de l’encens et est aussi sur la chemin du pèlerinage musulman vers La Mecque et Médine à partir du VIIe siècle.

Au fil de l’exposition on peut observer sur de grands écrans les très beaux paysages de la région filmés par Yann Arthus-Bertrand, mais également voyager dans le temps. Le parcours nous emmène des premiers temps de la région, dans les royaumes de l’Arabie ancienne, où l’on peut rencontrer des statues monumentales et en apprendre plus sur les civilisations préislamiques, jusqu’en 2019 où l’on peut écouter de nombreux témoignages d’habitants de la région.

Le site d’Hégra, dans la région d’Alula, est inscrit sur la liste du patrimoine mondial de l’UNESCO depuis 2008, et est donc devenu le premier site d’Arabie saoudite à recevoir ce label.

Un véritable voyage inspirant et éducatif !

Article de : Louise Sineux

⤵️ Pour plus d’informations :
https://www.imarabe.org/fr/expositions/alula-merveille-d-arabie?fbclid=IwAR30HR5dbLnvas4tsKnMUDjS4ZX1XXg1p1GPaGi-7bqNFkVlOvJJnnufmwM

Institut du monde arabe
1 Rue des Fossés Saint-Bernard, 75005 Paris
Ouvert tous les jours de 10h00 à 18h00, sauf le mardi

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[Le patrimoine maritime de l’océan Pacifique face à l’actualité]

Aujourd’hui nos océans sont surexploités par la surpêche et sont pollués par les déversements de déchets de tout sorte. Ils servent aussi de couloirs commerciaux empruntés sans arrêt par les bateaux porte-conteneurs, ce qui contribue à l’acidification des eaux et au blanchissement des récifs de corail. En outre, la mondialisation et la surconsommation non seulement rongent les écosystèmes aquatiques, mais écrasent aussi les pratiques maritimes ancestrales de peuples insulaires, dits de la mer.

Les peuples navigateurs de l’océan Pacifique, tels que ceux des îles Fidji, ont acquis des techniques uniques d’armement de voiliers, de pêche et de navigation à travers les siècles. Leurs inventions en matière de vaisseaux sont inscrites dans leur histoire et leur culture, notamment la construction de voiliers appelés druas, ou bakanawas, plus performants et rapides que les navires des premiers explorateurs européens du XVIIIème siècle.

Le bois, l’herbe, les noix, la pierre, les os et la peau de requin étant les matières utilisées, ces navires sont le résultat de processus de constructions écologiques. Le savoir faire de ces îles rayonnait au niveau de tout l’océan Pacifique, des îles Maldives à la Papouasie-Nouvelle-Guinée, liant tous les peuples insulaires de la région. Ces connaissances sont encore aujourd’hui transmises de génération en génération. L’océan est pour eux un lieu de ressources alimentaires et un champs de pratiques maritimes.

Cependant, les populations de grands navigateurs de l’océan Pacifique font face aux graves problèmes climatiques et de surconsommation actuels. L’océan comme source primaire d’alimentation devient toxique et son niveau montant menace des centaines de villages. La culture maritime de ces peuples se retrouve réduite par la modernité des cargos qui envahissent leurs eaux. Des « guerriers climatiques du Pacifique » s’allient pour protester contre les infrastructures de surexploitation maritime, telles que le plus gros port de charbon du monde en Australie, afin de sauver leur héritage et leur lieu de vie.

Article de : Angélique Bantikos

⤵️ Pour en savoir plus :
https://fr.unesco.org/…/2…/retour-aux-iles-lau-toutes-voiles

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[Idée sortie : L’exposition « The World of Banksy : The Immersive Experience » à l’Espace Lafayette-Drouot]

L’Espace Lafayette-Drouot à Paris accueille une installation inédite : « The World of Banksy : The Immersive Experience ». Prolongée jusqu’au 30 juin 2020, cette exposition en situation, consacrée au street-artiste de renommée mondiale, dévoile près de 100 œuvres sur 1200 m².

Banksy serait né à Bristol, en Grande-Bretagne, autour de l’année 1974. Il fascine et interpelle par ses nombreuses œuvres aussi belles qu’engagées mais aussi par son côté mystérieux. Son style provocatif et unique font de lui une légende : Personne ne sait qui est Banksy, pourtant tout le monde sait qui il est.

“The World Of Banksy” vous emmène dans un voyage enchanteur avec Banksy, le maître des rues.
Plus d’une centaine d’œuvres encadrées ou reproduites à taille réelle sur des murs vous attendent à l’Espace Lafayette-Drouot, réalisées ici par une dizaine de street-artistes graffeurs venus du monde entier. Parmi les œuvres, on y retrouve notamment le « Gangsta Rat » mais aussi le « Consumer Jesus » ou encore le « Slave Labour », sans oublier les oeuvres que Banksy a réalisé à Paris.

Un véritable bonheur pour tous les fans de l’art contemporain !

Article de : Elaine Progscha

⤵️ Pour plus d’informations :
https://www.espace-lafayette-drouot.com/?fbclid=IwAR2Jfv-AgN0x976O6iVNMc1BjSN4KGuOmTZ2Vc5FDYFJihUdYI1UB_n_hV8

Espace Lafayette-Drouot
44 Rue du Faubourg Montmartre, 75009 Paris
Ouvert tous les jours de 10h00 à 18h00, sauf le lundi

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[Idée sortie : découvrir la mythique place des Vosges]

Il n’existait plus de place importante pour les fêtes et promenades des Parisiens et Parisiennes depuis la seconde partie du XVIe siècle. Aussi, le roi Henri IV décida-t-il en 1605 de transformer un ancien marché aux chevaux en une magnifique place. Des grands artistes de l’époque tels que Le Brun, Mignard, Androuet et le Nôtre participèrent à sa construction en adoptant un style proche de celui de la Renaissance par utilisation de la brique rose à bordure et encadrements de pierre blanche. Les combles, en ardoise, sont surmontés d’épis de faîtage en plomb. Le Pavillon du roi fut d’abord construit, puis, en prenant pour modèle ce bâtiment, les autres demeures, moins hautes, furent édifiées sur des arcades formant galeries. Chaque côté de la place disposait de 9 pavillons, chacun avec 4 arcades et 1 rangée de 4 fenêtres par étage.

Henri IV ne verra pas son œuvre achevée puisque l’inauguration eut lieu en avril 1612 à l’occasion du mariage de Louis XIII avec Anne d’Autriche. S’y déroula pendant 2 jours une magnifique fête avec un carrousel, des ballets, 1300 cavaliers, 230 musiciens, une retraite aux flambeaux et des feux d’artifice. Une foule bruyante et parée des plus beaux atours y circulait lors du spectacle.

Après la prise de la Bastille, la statue équestre de Louis XIII au centre de la place ainsi que l’inscription sur son socle furent démolies et la place transformée en champ de manœuvre puis baptisée d’abord Place des Fédérés en 1792, puis Place de l’indivisibilité en 1793. Napoléon lui donnera le nom de Place des Vosges en hommage au département de même nom, premier département à s’être acquitté de l’impôt sous la Révolution française et à envoyer des volontaires nationaux, issus de l’arrondissement de Remiremont, pour défendre la Patrie en danger.

A la Restauration en 1814, elle reprit le nom de Place Royale qu’elle abandonnera à nouveau en 1848 pour reprendre le nom que nous lui connaissons aujourd’hui.

Comment y flâner à pied ? La voie la plus aisée consiste à se rendre place de la Bastille. Depuis cette Place, il faut emprunter (à un taux convenable puisqu’on va à pied) la rue Saint-Antoine et au bout de 200 mètres environ, tourner à droite dans la rue de Birague, petite rue de 100 m. environ. Ne vous fiez pas aux 3 porches qui semblent clôturer la rue : on peut les franchir sans problème. Mais, les porches une fois passés (ils sont situés juste sous le « Pavillon du roi » au n°1 de la Place), on reste interdit, non pas de séjour, mais de stupeur face au magnifique panorama que nous offre la Place des Vosges, anciennement dénommée Place Royale (mais pas en raison d’un hommage à l’une de nos anciennes ministres !) et le Pavillon du roi au-dessus des 3 porches d’entrée. L’autre entrée, diamétralement opposée, donne sur la rue de Béarn.

Vous pourrez réviser dans le parc, qui est l’un de ceux dont on peut s’asseoir dans la pelouse, et vous promener et visiter les galeries d’art qui entourent la place.

Article de : Cécile Radmacher

Place des Vosges, 75004 Paris
Ouvert tous les jours (espace public)

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[Idée sortie : le musée Rodin]

Depuis 1919, le musée Rodin est accueilli au sein de l’hôtel Biron, situé au cœur du 7ème arrondissement de Paris, à quelques pas de l’Hôtel des Invalides.

En franchissant la grille de ce magnifique établissement, vous pourrez découvrir deux espaces distincts : le jardin et l’hôtel particulier. Le jardin est le lieu d’exposition des plus célèbres œuvres d’Auguste Rodin : Le Penseur, Les Bourgeois de Calais et même l’impressionnante Porte de l’Enfer ! L’espace extérieur d’environ trois hectares offre l’environnement parfait pour flâner tout en découvrant (ou redécouvrant) les œuvres du sculpteur.

Mais la visite ne s’arrête pas là ! Vous pourrez continuer en vous aventurant dans l’hôtel particulier ou vous pourrez découvrir un circuit sur deux étages, permettant de profiter d’une vision complète de la vie et de l’œuvre de Rodin à travers l’exposition de nombreux plâtres originaux. L’organisation unique de l’espace vous permettra de vous plonger pleinement dans l’univers du sculpteur.
Découvrir l’œuvre de Rodin oui mais pas que, vous découvrirez aussi une salle consacrée à Camille Claudel, une galerie d’arts graphiques et une collection de plus de 200 tableaux !

C’est LA sortie idéale pour tous les passionnés de sculpture ou d’art en général mais aussi pour les curieux qui cherchent une activité culturelle sympa à faire pendant leur week-end ! Faites le déplacement, vous ne serez pas déçus !

Le petit plus : si tu es jeune de -25 ans résidant d’un pays de l’Union Européenne tu profiteras de l’entrée gratuite !

Article de : Elodie Béal

Musée Rodin Paris
77 Rue de Varenne, 75007 Paris
Ouvert tous les jours de 10h00 à 18h30, sauf le lundi

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