[Idée sortie (quand on pourra) : La rue Crémieux]

Que prévoir de faire pour fêter la fin du confinement ?
En cette période de confinement, nous vous proposons un lieu coloré à visiter à pied une fois les mesures levées ! En attendant, vous pouvez anticiper et rêver à votre future balade en admirant de jolies photos !
La rue Crémieux est effet une sympathique voie du XIIe arrondissement, située dans le quartier des Quinze-Vingts, du nom de l’hôpital à proximité. Elle matérialise une liaison entre la rue de Bercy à la rue de Lyon. Si vous voulez une réelle promenade, il vous est recommandé de venir à pied car la rue n’est pas très longue, mais vous pouvez aussi y avoir accès via la ligne 5 du métro parisien, à la station Quai de la Rapée, ou via les lignes de bus 20, 24, 57, 61, 63 et 65.

De quoi s’agit-il ?
En progressant sur le pavé de la rue, le visiteur pourra admirer de part et d’autre la trentaine de très pittoresques petits pavillons à deux étages qui bordent la rue. Ce sont leurs façades aux couleurs pastels qui font tout le charme de cette jolie petite rue et attirent les visiteurs.
Rue piétonne depuis 1993, les piétons peuvent admirer les belles couleurs des maisons, en préférant la contemplation aux photos que désapprouvent les riverains. De plus, en été, la rue connaît une belle végétation, grâce aux massifs de fleurs qu’entretiennent les habitants.

D’où ça vient ?
Cette voie, tracée en 1857 puis construite d’un bloc par le promoteur Moïse Polydore Millaud, fut d’abord baptisée « avenue Millaud », nom qu’elle a gardé jusqu’en 1879. Alors, elle change de nom pour prendre celui d’Adolphe Crémieux, qui fut l’homme politique ayant rédigé le décret de 1870 octroyant la nationalité française aux juifs d’Algérie.
À l’époque de sa construction, un journal contemporain relate, tout en louanges, l’autonomie offerte par ces maisons dont l’ensemble revêt l’aspect d’une petite cité ouvrière du XIXe siècle : « Chacune de ces maisons se compose d’un sous-sol où se trouve la cuisine, et de trois étages contenant ensemble six pièces à feu. Pas de concierges ni de voisins ! Chacun est maître chez soi, moyennant un loyer annuel de sept cent francs. »
En outre, cette rue est un témoignage des inondations de 1910 puisqu’au numéro 8 de la rue, une plaque en faïence commémore les 1,75 mètres d’eau qu’a connu l’endroit les 28 et 29 janvier 1910.
Plus tard, les habitants ont repeint les maisons avec des couleurs diverses et acidulées, ce qui fait aujourd’hui la curiosité des passants !

Mais encore ?
Cette rue est victime de son succès : les habitants, qui connaissent de nombreuses visites, demandent à ce que leur tranquillité soit respectée. Petite anecdote : ils ont même créé un compte Instagram humoristique @clubcremieux, où chacun peut suivre leurs aventures faites des situations les plus drôles créées par les visiteurs, alors comportez-vous respectueusement si vous ne voulez pas vous y retrouver ! 😉

Bonne promenade !

Article de : Noémie Roux

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[Idée sortie : l’Exposition Cézanne et les maîtres, rêve d’Italie au Musée Marmottan-Monet]


Vous voulez vous échapper du stress de l’université et de la panique de Coronavirus ce weekend ? La nouvelle exposition au Musée Marmottan Monet offre l’occasion idéale : Plongez dans le rêve d’Italie de Paul Cézanne et découvrez la peinture du maître aixois d’un tout nouvel œil !

Pour la première fois à Paris, l’œuvre de Cézanne est mise en relation avec l’une des plus grandes influences et inspirations du peintre : la peinture Italienne du XVIe au XIXe siècle.

Le Musée Marmottan Monet présente une exceptionnelle sélection de toiles de Cézanne dont l’iconique Montagne Sainte-Victoire, les incontournables Pastorale et natures-mortes face aux chefs-d’œuvre de Tintoret, Le Greco, Ribera, Giordano, Poussin, Carrà, Sironi, Boccioni et Morandi, provenant de grands musées internationaux et de plusieurs collections privées du monde entier !

L’expo est à découvrir du 27 février au 5 juillet 2020 au musée Marmottan-Monet, dans le 16e arrondissement

Article de : Elaine Progscha

Photo by Daria Shevtsova from Pexels

Musée Marmottan-Monet
2 Rue Louis Boilly, 75016 Paris
Ouvert tous les jours de 10h00 à 17h30, sauf le lundi

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[Idée sortie : L’exposition « ALULA, merveille d’Arabie. L’oasis aux 7000 ans d’histoire]

L’Institut du monde arabe prolonge l’exposition « Alula, merveille d’Arabie » jusqu’au 8 mars 2020. L’occasion, si vous n’en avez pas encore eu l’occasion, de filer voyager au cœur de l’Arabie, dans cette vallée incroyable.

Al-‘Ulâ est le nom d’une région du nord-ouest de l’Arabie où on trouve une vallée d’environ 30 kilomètres qui offre des ressources naturelles abondantes et abrite des sites archéologiques de première importance, en lien notamment aux grandes civilisations qui s’y sont succédées : le royaume de Dadan (VIIIe – Ve siècles avant JC), le royaume de Lihyan (Ve – Ie siècles avant JC) et le royaume nabathéen (Ier siècle avant JC – IIe siècle après JC). La vallée est parcourue par la principale route des caravanes de l’encens et est aussi sur la chemin du pèlerinage musulman vers La Mecque et Médine à partir du VIIe siècle.

Au fil de l’exposition on peut observer sur de grands écrans les très beaux paysages de la région filmés par Yann Arthus-Bertrand, mais également voyager dans le temps. Le parcours nous emmène des premiers temps de la région, dans les royaumes de l’Arabie ancienne, où l’on peut rencontrer des statues monumentales et en apprendre plus sur les civilisations préislamiques, jusqu’en 2019 où l’on peut écouter de nombreux témoignages d’habitants de la région.

Le site d’Hégra, dans la région d’Alula, est inscrit sur la liste du patrimoine mondial de l’UNESCO depuis 2008, et est donc devenu le premier site d’Arabie saoudite à recevoir ce label.

Un véritable voyage inspirant et éducatif !

Article de : Louise Sineux

⤵️ Pour plus d’informations :
https://www.imarabe.org/fr/expositions/alula-merveille-d-arabie?fbclid=IwAR30HR5dbLnvas4tsKnMUDjS4ZX1XXg1p1GPaGi-7bqNFkVlOvJJnnufmwM

Institut du monde arabe
1 Rue des Fossés Saint-Bernard, 75005 Paris
Ouvert tous les jours de 10h00 à 18h00, sauf le mardi

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[Idée sortie : L’exposition « The World of Banksy : The Immersive Experience » à l’Espace Lafayette-Drouot]

L’Espace Lafayette-Drouot à Paris accueille une installation inédite : « The World of Banksy : The Immersive Experience ». Prolongée jusqu’au 30 juin 2020, cette exposition en situation, consacrée au street-artiste de renommée mondiale, dévoile près de 100 œuvres sur 1200 m².

Banksy serait né à Bristol, en Grande-Bretagne, autour de l’année 1974. Il fascine et interpelle par ses nombreuses œuvres aussi belles qu’engagées mais aussi par son côté mystérieux. Son style provocatif et unique font de lui une légende : Personne ne sait qui est Banksy, pourtant tout le monde sait qui il est.

“The World Of Banksy” vous emmène dans un voyage enchanteur avec Banksy, le maître des rues.
Plus d’une centaine d’œuvres encadrées ou reproduites à taille réelle sur des murs vous attendent à l’Espace Lafayette-Drouot, réalisées ici par une dizaine de street-artistes graffeurs venus du monde entier. Parmi les œuvres, on y retrouve notamment le « Gangsta Rat » mais aussi le « Consumer Jesus » ou encore le « Slave Labour », sans oublier les oeuvres que Banksy a réalisé à Paris.

Un véritable bonheur pour tous les fans de l’art contemporain !

Article de : Elaine Progscha

⤵️ Pour plus d’informations :
https://www.espace-lafayette-drouot.com/?fbclid=IwAR2Jfv-AgN0x976O6iVNMc1BjSN4KGuOmTZ2Vc5FDYFJihUdYI1UB_n_hV8

Espace Lafayette-Drouot
44 Rue du Faubourg Montmartre, 75009 Paris
Ouvert tous les jours de 10h00 à 18h00, sauf le lundi

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[Idée sortie : Le monde nouveau de Charlotte Perriand, à la Fondation Louis Vuitton]

La nouvelle exposition de la fondation Louis Vuitton, disponible jusqu’au 24 février 2020, se consacre à l’œuvre d’une architecte et créatrice visionnaire. Femme dans un monde d’hommes, pionnière de la modernité et du nouvel art de vivre, Charlotte Perriand est en effet l’une des personnalités révolutionnaires du monde du design du XXème siècle. Plus que cela, cette militante et féministe incarne un idéal de la femme artiste, capable à elle seule de bouleverser son temps.

A l’occasion du vingtième anniversaire de sa disparition, la Fondation rend un très bel hommage à cette femme d’exception, à travers une exposition abordant les liens entre art, architecture et design. Plus de 200 œuvres de l’artistes sont réunies dans cette exposition, qui se visite comme une balade dans un gigantesque appartement, au gré de 11 galeries différenciées. En effet, et c’est là une de ses grandes forces, l’exposition a pris le parti intelligent de reconstituer des pièces entières conçues par Perriand.

On peut se balader dedans à loisir, et même s’asseoir sur divers canapés ou fauteuils sortis de son esprit. Par ces reconstitutions, fidèles scientifiquement, l’exposition parvient à établir une proximité avec le visiteur, tout en nous faisant découvrir cette femme criante d’actualité.

Chacune des 11 galeries représente une époque chronologique de la vie de Perriand. On y retrouvera donc par exemple son appartement place Saint-Sulpice, la chambre du jeune homme ou encore la maison au bord de l’eau. Autre force de cette exposition, celle de parvenir à restituer les œuvres de Charlotte Perriand dans leur contexte. Ainsi, on découvrira avec délice les impacts multiples des nombreux voyages de cette femme, notamment au Japon, qui lui inspira des intérieurs nippons.

Aussi, l’exposition met en lumière son statut de femme constamment entourée d’hommes, en mettant en perspective ses œuvres avec celles de ses amis masculins (Léger, Picasso, Miro, Soulages, Le Corbusier etc.). On retrouvera par exemple, dans la première salle, une œuvre gigantesque de Léger, côtoyant le fauteuil pivotant (1927) et la fameuse chaise longue (1928), souvent attribués à Le Corbusier seul, mais aussi les mobiliers de Perriand. Loin d’entrer en contradiction, ces œuvres raisonnent harmonieusement, créant un véritable dialogue.

Charlotte Perriand a en effet su réinventer l’habitation et les intérieurs, et s’imposer dans un monde d’hommes, tout en militant par son art et son engagement politique pour les femmes et l’environnement. Par cette exposition, son œuvre nous invite à repenser le rôle de l’art dans notre société : au-delà d’harmonie esthétique, il est aussi bien souvent le fer de lance des transformations sociétales de demain.

Article de : Victoire Bugault

⤵️ Pour plus d’informations :
https://www.fondationlouisvuitton.fr/fr/expositions/exposition/charlotte-perriand.html?fbclid=IwAR332tcu4CwvhsvaXGeI4n7ZcSmyQ_FHQNFcQHpkjDwU0DVKQv8w-zzF6wc

Fondation Louis Vuitton
8 Avenue du Mahatma Gandhi, 75116 Paris
Ouvert tous les jours de 10h00 à 21h00, sauf le mardi

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[Idée sortie : la Promenade Plantée]

Que faire ce week-end ?
En cette période de grève des transports, nous vous proposons une promenade à effectuer à pieds ! Pour flâner, seul ou entre amis, rien de mieux que la Promenade Plantée (ou Coulée Verte René Dumont, du nom de l’agronome français) !
La promenade y est en effet aisée et très agréable : on chemine sur une voie plutôt étroite et sans voitures, tantôt en hauteur tantôt sous terre, entre la végétation qui évolue au fil des saisons. En effet, on peut aussi bien observer les couleurs rougeoyantes de l’automne que sentir les parfums des fleurs au printemps ! Traversant le XIIe arrondissement, elle permet une vue d’ensemble de l’est parisien.

D’où ça vient ?
Créée en 1988 par Philippe Mathieux et Jacques Vergely, elle est tracée sur une ancienne ligne de chemin de fer reliant la place de la Bastille (la gare terminus était placée à la place de l’actuel opéra) au Val-de-Marne. En 1969, elle cesse de fonctionner et se voit peu à peu transformée en une suite de jardin ponctuant 4.5 kilomètres, tels que le jardin Hector-Malot, celui de Reuilly, la gare de Reuilly ou le square Charles-Péguy.

Qu’y fait-on ?
C’est derrière l’Opéra Bastille que commence la promenade plantée, bien que des accès soient prévus tout le long du parcours. Ensuite, le flâneur peut à 7 mètres au-dessus de la rue et de la chaussée, promener son regard sur les éléments d’architecture insolites que la seule promenade dans les rues ne permet pas de relever, alors que ses pas surplombent l’avenue Daumesnil et le Viaduc des Arts.

En descendant observer ces arcades réhabilitées par la Ville de Paris pour les artisans parisiens en 1989, le visiteur peut jeter un oeil aux vitrines soignées ou aux ateliers des artisans visibles de l’extérieur. En haut, un aménagement paysager plus moderne remplace la végétation sauvage ayant autrefois envahi la ligne de chemin de fer désaffectée.

Arrivé au jardin de Reuilly, il peut se rafraîchir dans la première fontaine d’eau pétillante française avant de poursuivre sur la commerçante allée Vivaldi. Il se voit ensuite tantôt abrité par des tunnels, tantôt à l’air libre pour rejoindre le bois de Vincennes où il peut faire le tour du lac avant de rebrousser chemin pour découvrir sur le retour ce qu’il a manqué à l’aller.

Des astuces ?
Pour les sportifs, un tronçon peut se faire en vélo à partir de l’allée Vivaldi, tandis que les adeptes de la course à pieds aimeront s’y dépenser.
Enfin, les plus matinaux pourront profiter le matin du chant des oiseaux ou d’un joli lever de soleil derrière les arbres.

A découvrir en famille, seul ou entre amis, pour tous les âges, c’est gratuit et en accès libre !
Bonne promenade !

Article de : Noémie Roux

Coulée verte René-Dumont
1 Coulée verte René-Dumont, 75012 Paris
Ouvert tous les jours, de 08h00 à 17h45 et de 09h00 à 17h45 les dimanches

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[Idée sortie : découvrir « le château du roi de conte de fées allemand »]

Neuschwanstein est l’un des châteaux les plus visités d’Europe, ainsi qu’un des plus photographiés en Allemagne. En effet, il fascine le monde entier à la fois par son architecture romantique grandiose et par le destin tragique de son premier et seul habitant, Louis II. 

Malgré sa soumission aux Prussiens deux ans après son accession au pouvoir en 1866, Louis II décida d’engager ce chantier de grande envergure – qui ne sera toutefois achevé qu’en partie puisqu’il aurait dû être trois fois plus grand – comme pour prouver qu’il lui restait un semblant de souveraineté. La construction du Château de Neuschwanstein qui en résulta, révéla bien la solitude et le monde imaginaire dans lequel il vivait. Les tableaux du château qui en témoignent, s’inspirèrent des opéras de Richard Wagner (à qui le château fût dédié) qui puisaient eux-même dans des légendes médiévales. Trois figures de ces dernières prennent une place particulièrement importantes dans le châteaux, à savoir le poète Tannhäuser, le chevalier du cygne — Lohengrin — et son père Parsifal, roi du Graal.

Louis II eut beau prendre comme autre emblème du château le cygne, l’animal héraldique des comtes de Schwangau dont il se considérait être le successeur, il cacha des techniques modernes et un confort luxueux derrière ces éléments du féodaux, ce qui explique le « Neu » (en Français « nouveau ») présent dans le nom du château.

Construit seulement pour le roi dans un paysage idyllique environné par les Alpes bavaroises, leurs lacs transparents et leurs vastes plateaux de verdure, il fût ouvert au public sept semaines après la mort mystérieuse de Louis II. Accueillant aujourd’hui des visiteurs tout au long de l’année, il est un incontournable de la Bavière, et reste également la base du logo de Walt Disney. 

À 120 km au sud de Munich, il est accessible par les bus 73/78 depuis la gare de Füssen. Profitez de vos vacances pour découvrir cette belle inspiration du château de la Belle au bois dormant !

Article et photographie de : Qianwen Zhao

Château de Neuschwanstein
Neuschwansteinstraße 20, 87645 Schwangau, Allemagne
Ouvert tous les jours, de 09h00 à 18h00

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[Idée sortie : découvrir la mythique place des Vosges]

Il n’existait plus de place importante pour les fêtes et promenades des Parisiens et Parisiennes depuis la seconde partie du XVIe siècle. Aussi, le roi Henri IV décida-t-il en 1605 de transformer un ancien marché aux chevaux en une magnifique place. Des grands artistes de l’époque tels que Le Brun, Mignard, Androuet et le Nôtre participèrent à sa construction en adoptant un style proche de celui de la Renaissance par utilisation de la brique rose à bordure et encadrements de pierre blanche. Les combles, en ardoise, sont surmontés d’épis de faîtage en plomb. Le Pavillon du roi fut d’abord construit, puis, en prenant pour modèle ce bâtiment, les autres demeures, moins hautes, furent édifiées sur des arcades formant galeries. Chaque côté de la place disposait de 9 pavillons, chacun avec 4 arcades et 1 rangée de 4 fenêtres par étage.

Henri IV ne verra pas son œuvre achevée puisque l’inauguration eut lieu en avril 1612 à l’occasion du mariage de Louis XIII avec Anne d’Autriche. S’y déroula pendant 2 jours une magnifique fête avec un carrousel, des ballets, 1300 cavaliers, 230 musiciens, une retraite aux flambeaux et des feux d’artifice. Une foule bruyante et parée des plus beaux atours y circulait lors du spectacle.

Après la prise de la Bastille, la statue équestre de Louis XIII au centre de la place ainsi que l’inscription sur son socle furent démolies et la place transformée en champ de manœuvre puis baptisée d’abord Place des Fédérés en 1792, puis Place de l’indivisibilité en 1793. Napoléon lui donnera le nom de Place des Vosges en hommage au département de même nom, premier département à s’être acquitté de l’impôt sous la Révolution française et à envoyer des volontaires nationaux, issus de l’arrondissement de Remiremont, pour défendre la Patrie en danger.

A la Restauration en 1814, elle reprit le nom de Place Royale qu’elle abandonnera à nouveau en 1848 pour reprendre le nom que nous lui connaissons aujourd’hui.

Comment y flâner à pied ? La voie la plus aisée consiste à se rendre place de la Bastille. Depuis cette Place, il faut emprunter (à un taux convenable puisqu’on va à pied) la rue Saint-Antoine et au bout de 200 mètres environ, tourner à droite dans la rue de Birague, petite rue de 100 m. environ. Ne vous fiez pas aux 3 porches qui semblent clôturer la rue : on peut les franchir sans problème. Mais, les porches une fois passés (ils sont situés juste sous le « Pavillon du roi » au n°1 de la Place), on reste interdit, non pas de séjour, mais de stupeur face au magnifique panorama que nous offre la Place des Vosges, anciennement dénommée Place Royale (mais pas en raison d’un hommage à l’une de nos anciennes ministres !) et le Pavillon du roi au-dessus des 3 porches d’entrée. L’autre entrée, diamétralement opposée, donne sur la rue de Béarn.

Vous pourrez réviser dans le parc, qui est l’un de ceux dont on peut s’asseoir dans la pelouse, et vous promener et visiter les galeries d’art qui entourent la place.

Article de : Cécile Radmacher

Place des Vosges, 75004 Paris
Ouvert tous les jours (espace public)

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[Idée sortie : le musée Rodin]

Depuis 1919, le musée Rodin est accueilli au sein de l’hôtel Biron, situé au cœur du 7ème arrondissement de Paris, à quelques pas de l’Hôtel des Invalides.

En franchissant la grille de ce magnifique établissement, vous pourrez découvrir deux espaces distincts : le jardin et l’hôtel particulier. Le jardin est le lieu d’exposition des plus célèbres œuvres d’Auguste Rodin : Le Penseur, Les Bourgeois de Calais et même l’impressionnante Porte de l’Enfer ! L’espace extérieur d’environ trois hectares offre l’environnement parfait pour flâner tout en découvrant (ou redécouvrant) les œuvres du sculpteur.

Mais la visite ne s’arrête pas là ! Vous pourrez continuer en vous aventurant dans l’hôtel particulier ou vous pourrez découvrir un circuit sur deux étages, permettant de profiter d’une vision complète de la vie et de l’œuvre de Rodin à travers l’exposition de nombreux plâtres originaux. L’organisation unique de l’espace vous permettra de vous plonger pleinement dans l’univers du sculpteur.
Découvrir l’œuvre de Rodin oui mais pas que, vous découvrirez aussi une salle consacrée à Camille Claudel, une galerie d’arts graphiques et une collection de plus de 200 tableaux !

C’est LA sortie idéale pour tous les passionnés de sculpture ou d’art en général mais aussi pour les curieux qui cherchent une activité culturelle sympa à faire pendant leur week-end ! Faites le déplacement, vous ne serez pas déçus !

Le petit plus : si tu es jeune de -25 ans résidant d’un pays de l’Union Européenne tu profiteras de l’entrée gratuite !

Article de : Elodie Béal

Musée Rodin Paris
77 Rue de Varenne, 75007 Paris
Ouvert tous les jours de 10h00 à 18h30, sauf le lundi

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[Idée sortie : Greco au Grand Palais, jusqu’au 10 février 2020]

Inspiré par Titien, le Tintoret mais aussi Michel Ange, Greco s’inscrit parmi les grands maîtres de la Renaissance. L’exposition retrace les pas de l’artiste en Europe : après avoir quitté la Crète, il travaille à Venise puis Rome, rejoint l’Espagne pour travailler à Tolède où il finira sa vie. C’est une œuvre variée à découvrir dans les murs du Grand Palais : de la peinture religieuse au portrait, de la fresque à la peinture sur bois, Greco évolue beaucoup dans son œuvre. D’abord inspiré par l’iconoclasme byzantin, il travaille ensuite à des tableaux plus figuratifs et s’inscrit dans le mouvement de la Renaissance. Il peint aussi des portraits, notamment pour la cour d’Espagne. Il reçoit de nombreuses commandes et fonde un atelier d’artiste, lui permettant de reproduire ses œuvres afin de répondre à plus de commandes.

Son travail d’artiste coloriste est caractéristique de son œuvre. La palette employée par Greco avec des couleurs vives et profondes ainsi que les rehauts de blancs placés pour donner de la lumière aux drapés et à la carnation des personnages sont représentatifs de son œuvre. Mais son travail ne s’arrête pas à la couleur. En découvrant ses grandes commandes, témoins de son succès en Italie puis en Espagne, nous découvrons un réel travail de recherche en composition. Répétant les mêmes motifs, il recherche inlassablement l’harmonie du tableau au travers d’un changement de lumière, de fond, de couleur ou de texture. Ce travail de recherche est une spécificité qui fera de lui plus tard un peintre de la modernité. Il est comparé postérieurement à Cézanne et aux impressionnistes qui font aussi des recherches sur la lumière au travers de série de tableaux.

Article de : Sana Tekaïa

Grand Palais, Galerie sud-est
3 Avenue du Général Eisenhower, 75008 Paris
Ouvert tous les jours de 10h00 à 20h00, sauf le mardi

afrique architecture archéologie art art contemporain artiste ciel cinéma confinement culture découverte découvrir education exposition femmeartiste film flore france féminisme guerre histoire lecture musique musée nature ouv paris patrimoine patrimoinehistorique paysage peintre peinture photographie politique protection sciences sortie unesco ville visite visite culturelle vue école écrivain éducation

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