[Actualité de l’UNESCO: Le sport à l’honneur pour l’UNESCO, du 01 février au 5 février 2021]

En ces temps troublés de pandémie mondiale, il est un des loisirs qui fait partie des patrimoines culturels nationaux et qui peut nous permettre de garder le moral: il s’agit de la pratique du sport. En effet, la pratique d’une activité physique est fortement bénéfique pour notre santé physique mais surtout mentale et, à cet égard, c’est la deuxième édition de la Global Sports Week qui se déroule à Paris cette semaine. 

Cet évènement nous touche tout particulièrement car il se déroule tout d’abord sous le patronage de l’UNESCO mais aussi sous le Haut patronage du président de la République française, Emmanuel Macron. Ainsi et à cause de la crise sanitaire, l’organisation de cette semaine a dû être adaptée dans un format qui se veut résolument moderne, avec un lieu de rassemblement central à Paris et la création de hubs virtuels dans cinq villes qui vont prochainement accueillir les Jeux Olympiques et à savoir : Tokyo, Pékin, Dakar, Milan et Los Angeles. 

Il s’agit de la seconde édition d’un forum liant différents pays et consacré au sport. Tout est alors pensé pour favoriser les échanges et les interactions, même à distance. Une chaîne diffusera l’événement en direct durant la semaine et des modules seront aussi disponibles en ligne, sur le site internet de l’événement (https://www.globalsportsweek.com/FR/concept), moyennant l’acquisition d’un billet. Le thème de cette édition se nomme  « Pour une économie du sport innovante et durable – réinvention en action » et cette semaine chercher à se structurer autour de six thèmes principaux qui sont le mode de vie, l’égalité, le pouvoir, les données, le climat et la santé. 

Quant à cet événement, la présence et l’implication de l’UNESCO ne sont pas moindres puisque c’est Mme Ramos, la sous directrice générale pour les sciences sociales et humaines de l’UNESCO qui sera oratrice lors de l’intervention nommée “Des enfants aux citoyens : la place du sport dans l’éducation” qui aura lieu demain, ce mercredi 3 février de 10h à 10h45. Il s’agira alors de voir de quelle manière le sport peut être un outil pour sensibiliser les enfants et leur compréhension des problèmes de la société à l’heure actuelle et dans le futur. À cet égard, Mme Ramos ne manquera pas de rappeler l’importance de l’éducation sportive et des actions menées par l’UNESCO dans ce cadre avec notamment le projet Éducation Physique de Qualité. 

Cette semaine amène donc aussi à nous pencher un peu plus sur les actions dans lesquelles l’UNESCO est impliquée quant à l’éducation sportive. Tout d’abord, il faut savoir que l’UNESCO reconnaît tout particulièrement l’importance du sport dans le développement des pays et dans le but de promouvoir la paix. Elle relève que le sport “ignore à la fois les frontières géographiques et les différences sociales (et) favorise l’inclusion sociale et le développement économique dans des contextes géographiques, culturels et politiques différents”.

L’UNESCO est l’agence spécialisée des Nations Unies sur le thème du sport et à ce titre, elle organise des événements variés comme cette semaine dédiée au sport. Des actions plus locales ont également été menées notamment pour l’accès des femmes au sport, la promotion de l’éducation sportive dès le plus jeune âge dans le monde ou la démocratisation de la pratique du handisport. L’UNESCO se préoccupe également de l’éthique dans le sport et accorde une place importante à la lutte contre le dopage. On note à cet égard la Convention de l’UNESCO sur le dopage qui est entrée en vigueur le 1er février 2007 (il y a quatorze ans) et qui, réunissant 191 États parties, a pour but de régir les règles contre le dopage au niveau mondial pour que les athlètes évoluent dans des environnements équitables pour tous. Les États doivent alors prendre des engagements au titre de cette convention notamment pour améliorer les programmes nationaux de lutte contre le dopage. 

À tous les amateurs de sport, l’antenne UNESCO de SONU vous encourage à suivre cette semaine thématique sur le sport qui, on l’a vu, malgré son aspect récréatif, revêt une forte portée pour l’éducation de nos générations futures et pour le développement de la paix.. 

Article écrit par Emma Laurent

Cet article n’engage que son auteur

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[L’éducation face au coronavirus dans le monde : la fermeture des écoles]

De nombreuses écoles sont fermées dans le monde entier enfin d’éviter la propagation du virus Covid-19 chez les enfants. Ainsi, vendredi dernier, le 6 mars 2020, le Premier ministre Édouard Philippe a annoncé la fermeture de toutes les crèches et des établissements scolaires dans l’Oise et le Haut-Rhin. Les écoles, de la crèche au lycée, sont fermées, car il considéré comme étant plus difficile d’y faire respecter les mesures d’hygiène et ainsi de limiter la transmission du virus. En France, la fermeture des maternelles et écoles vendredi dernier a été annoncée pour une période pour l’instant de 15 jours.

Dans le monde entier, c’est 13 pays qui ont décidé de fermer la totalité de leurs écoles, soit 290 millions d’enfants privés d’enseignement et 9 autres pays qui pratiquent actuellement des fermetures partielles, uniquement dans les régions touchées par le virus. C’est un chiffre sans précédent.

L’UNESCO a ainsi convoqué une réunion d’urgence avec les ministres de l’Éducation du monde entier afin de trouver des solutions permettant le maintien de l’éducation des jeunes générations, des alternatives à l’enseignement classique en présentiel sont recherchées pour les élèves de la maternelle à la fin du secondaire. Des enseignements à distance sont ainsi proposés lorsque cela est possible. L’UNESCO recommande l’utilisation des applications et plateformes éducatives.

Dans l’Oise et le Morbihan 2 des 3 foyers touchés en France avec la Haute-Savoie par le virus, les ressources du CNED (Centre National d’Enseignement à Distance) sont mises à disposition des élèves afin de permettre aux 32 000 enfants et adolescents confinés de poursuivre leurs apprentissages scolaires. Cette plate-forme se nomme « Ma classe à la maison », elle contient 4 semaines de cours et d’exercices pour les élèves de la maternelle à la terminale. Ce dispositif a également pour but de conserver un lien entre l’élève et le professeur – l’école afin d’éviter tout décrochage scolaire avec des enseignements en direct par le professeur à sa classe.

La problématique principale de la fermeture des écoles est la réduction du temps d’enseignement pour les enfants ce qui entraine une base des résultats d’apprentissage. Cela entraine également des difficultés pour les familles à faire garder leurs enfants, un problème donc d’organisation, entrainant un ralentissement économique.

L’UNESCO continue a surveillé l’évolution des fermetures des écoles ; et se tient prête à d’aider les pays dans la mise en œuvre de solutions adaptées face à cette crise sanitaire majeure.

Article de : Laura Bellec

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