[Actualités de l’UNESCO: La 18e édition de la Semaine du Son de l’Unesco]

“L’association La Semaine du Son a pour but d’amener chaque être humain à prendre conscience que le sonore est un élément d’équilibre personnel fondamental dans sa relation aux autres et au monde, dans ses dimensions environnementale et sociétale, médicale, économique, industrielle et culturelle.” La charte de La Semaine du Son.  

Il faudrait écouter pour mieux voir. Hier, lundi 18 janvier, l’UNESCO a lancé sa 18e édition de la Semaine du son. Ce sont dix-huit années durant lesquelles l’Organisation met en éveil notre ouïe mais pas seulement. Au travers de cet événement, l’UNESCO vise à nous sensibiliser à l’expression musicale, l’enregistrement et la production du son, la santé auditive, la relation image et son, et, enfin, à l’environnement sonore.

L’objectif est de notamment attirer notre regard sur les changements climatiques, par le biais du son. La prise de conscience de l’urgence climatique passe aussi par la préoccupation de ces bruits qui nous manquent. L’idée est de mettre l’accent sur ces sons de la nature que la crise écologique menace de faire taire, tels que les bruits de la biodiversité d’une forêt, le chant des oiseaux en ville, le vent qui traverse le feuillage de l’arbre, le bruit de la mer apaisée.  

Pour chacune de ses éditions, la Semaine du Son sollicite des personnalités emblématiques du son, de la qualité sonore ou musicale, désireuses aussi de porter ses messages et de les partager avec leur public. Cette année, les parrains et marraines sont la cantatrice Natalie Dessay qui est attachée à la nécessité de mettre la musique dans la quotidienneté de nos vies, et le célèbre trompettiste Ibrahim Maalouf qui parlera notamment de la dimension politique du son, évoquant notamment la dimension sonore des guerres. 

Jusqu’au dimanche 24 janvier, c’est donc le son qui est mis à l’honneur par l’UNESCO, et ce, dans sa plus grande diversité : il sera question de penser l’environnement sonore, l’expérience, l’influence du son sur notre comportement ou encore santé auditive. 

Cette 18e édition se déroulera entièrement en ligne. Pour plus d’informations : https://www.lasemaineduson.org/la-semaine-du-son-de-l-unesco-2021 

Article de Jonathan Katende

Cet article n’engage que son auteur

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[Journée internationale des migrants : l’éducation des enfants migrants en France]

La question de l’éducation des enfants migrants en France est complexe. L’accès à la scolarisation est un droit incontestable en France, confirmé par la législation française et par la CIDE (Convention internationale des droits de l’enfant). La Constitution de la V° République y donne une force indéniable : la discrimination est interdite. L’éducation est une condition qui permet l’intégration de ces jeunes migrants dans la société.

Outil essentiel de protection de la dignité humaine inscrite à l’article 26 de la DUDH (Déclaration universelle des droits de l’homme), l’éducation est aujourd’hui menacée dans les pays d’origine des migrants et mais aussi dans leur pays d’arrivée, la France. La réalité du terrain serait tout autre : Oliver Peyroux, sociologue spécialiste des migrations et de la traite des êtres humains, cofondateur de l’association Trajectoires, rend bien compte de cette situation en expliquant que « dans les bidonvilles en France, on a un peu moins de 50% d’enfants scolarisés. ». Les États sont libres de répartir les ressources financières attribuées à l’éducation des migrants, mais toujours dans le respect des droits fondamentaux. Par exemple, la France peut restreindre la gratuité de l’accès à l’enseignement supérieur mais elle ne peut pas restreindre l’accès à l’éducation élémentaire ou de base. Des associations déplorent que l’Etat français ne respecterait pas toujours les obligations qui lui incombent du droit de l’éducation. Les jeunes migrants rencontrent des obstacles qui sont des freins à l’éducation comme la précarité, la fragilité de leur statut ou encore l’isolement (de nombreux mineurs non accompagnés ne bénéficient pas du droit à l’éducation, en attente de prise en charge ou de reconnaissance de leur minorité). Ils partagent également un sentiment d’exclusion. Par exemple, dans les camps d’accueil temporaires, notamment en Grèce ou en Turquie, la situation éducative des enfants est très instable et précaire dû au manque de ressources matérielles, humaines et financières. Calais a été la situation la plus dramatique en 2015. Le défenseur des droits a constaté l’absence totale de prise en charge éducative des jeunes migrants. Il y aurait donc une sorte de double peine pour les jeunes migrants : celle d’être un mineur et un migrant.

Pourtant, l’éducation est garantie par le droit international des droits de l’homme. Les enfants migrants en situation irrégulière ou sans papiers peuvent invoquer ce droit. L’Etat doit s’y conformer. Selon l’article 22 de la Convention de 1951, les états ont l’obligation d’accorder « aux réfugiés le même traitement qu’aux nationaux en ce qui concerne l’enseignement primaire et un traitement aussi favorable que possible, et en tout cas non moins favorable » en ce qui concerne l’accès aux études, l’attribution de bourses d’études, et, la reconnaissance de certificats d’études. 


La Convention internationale sur la protection des droits de tous les travailleurs migrants et des membres de leur famille pose des obligations encore plus fortes. Or, elle n’a pas de valeur coutumière puisqu’elle n’a pas été assez ratifiée par les Etats d’emploi.

Selon l’article 30, « tout enfant d’un travailleur migrant a le droit fondamental d’accès à l’éducation sur la base de l’égalité de traitement avec les ressortissants de l’État en cause. L’accès aux établissements préscolaires ou scolaires publics ne doit pas être refusé ou limité en raison de la situation irrégulière quant au séjour ou à l’emploi de l’un ou l’autre de ses parents ou quant à l’irrégularité du séjour de l’enfant dans l’État d’emploi ». Cet article est intéressant puisqu’il opposerait une obligation pour la France d’assurer un accès à l’éducation pour les enfants de travailleurs migrants, au même titre que les enfants ayant la nationalité française, sans regarder la situation des parents. Le droit de l’Union européenne reprend cette disposition en affirmant que les mineurs demandant l’asile et les réfugiés ont accès à l’éducation aux mêmes conditions que les ressortissants des Etats membres de l’Union européenne (Convention européenne des droits de l’homme de 1950).

Toutes les obligations étatiques ne portent donc pas systématiquement sur des effets attendus. Les autorités nationales doivent établir des politiques d’éducation qui soient culturellement adaptées afin de permettre aux jeunes migrants d’être intégrés et d’avoir accès au marché du travail. Les élèves issus de l’immigration rencontrent des difficultés d’adaptation au nouvel environnement d’apprentissage. Il est donc impératif que l’éducation commence par l’enseignement de la langue. La Commission européenne aide les Etats membres de l’UE à intégrer les migrants dans leurs systèmes d’éducation et de formation. Le plan d’action de la Commission pour l’intégration des ressortissants de pays tiers s’est fixé trois priorités : intégrer les migrants nouvellement arrivés dans les structures de l’enseignement général ; prévenir l’échec scolaire des migrants ; prévenir l’exclusion sociale et favoriser le dialogue inter culturel.

Voici quelques citations intéressantes :

• « un enfant ne va pas voir un étranger dans l’autre, notamment dès qu’il va pouvoir jouer » Gwenaëlle Boulet, rédactrice en chef du magazine Astrapi et auteure.

• « on a toujours une dette morale quand on migre, jeune ou moins jeune, c’est de réussir » Olivier Peyroux, sociologue spécialiste des migrations et de la traite des êtres humains, cofondateur de l’association Trajectoires.

Article de : Anaïs Mangin

Cet article n’engage que son auteure.

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[L’actualité du Mardi: le couscous et Tchernobyl, deux prétendants à l’entrée au patrimoine mondial de l’UNESCO]

  • Le couscous bientôt au patrimoine mondial de l’UNESCO ?

Le couscous, plat emblématique du Maghreb, pourrait figurer au patrimoine culturel immatériel de l’Unesco. C’est le souhait de quatre pays : l’Algérie, le Maroc, la Mauritanie et la Tunisie. Ils ont travaillé ensemble dans l’élaboration d’un dossier pour que ce plat, l’un des plus emblématiques de leur région, entre au patrimoine culturel immatériel de l’Unesco. Les premières traces de l’apparition du couscous remontent au IIIe siècle avant Jésus-Christ au Maghreb. Il s’agit d’un mélange de semoule, de légumes, de viandes, d’épices et d’huile d’olive. Cette candidature à l’Unesco est présentée en ce moment même, et jusqu’au 19 décembre. C’est la dernière étape avant la reconnaissance mondiale du couscous. Si cet événement peut paraître anecdotique, il résulte d’un bras de fer diplomatique entre les pays concernés. Cette annonce est le fruit de longs mois de négociations entre les quatre pays. En 2016, l’Algérie avait commencé ces démarches de reconnaissance seule, ce qui avait provoqué la colère de ses voisins, revendiquant aussi la paternité du plat.

  • Tchernobyl, un nouveau site touristique inscrit au patrimoine mondial de l’UNESCO?

Dans un tout autre domaine, l’Ukraine souhaite inscrire Tchernobyl au patrimoine mondial de l’Unesco. En effet, le but est de protéger le site du temps et de développer l’activité touristique. Tchernobyl avait en effet atteint en 2019 le nombre record de 124.000 touristes. Avec l’aide d’experts, des programmes de voyage pourraient être organisés, visant à percevoir la zone comme un lieu de mémoire et d’apprentissage plutôt que comme un lieu purement touristique. L’Ukraine prépare un dossier pour le soumettre à l’Unesco début 2021. Pour rappel, figurer sur la liste du patrimoine mondial de l’UNESCO nécessite de correspondre à au moins un des dix critères de sélection. Ces critères sont expliqués dans les Orientations devant guider la mise en œuvre de la Convention du patrimoine mondial qui est le principal outil de travail pour tout ce qui concerne le patrimoine mondial.

Article de Charlotte Morel

Cet article n’engage que son auteur.e

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[Article sur l’éducation: Nudo : La parole donnée aux étudiants, professeurs et lecteurs péruviens [2/2]]

    En Amérique Latine, les innovations éducatives visent à pallier les difficultés révélées – et aggravées – auxquelles tous les acteurs de l’éducation doivent faire face. Au Brésil, un professeur apporte les devoirs à ses élèves en moto ; au Mexique, la gérante d’un restaurant a créé une salle équipée et connectée à internet à l’arrière de sa camionnette… nombre d’actions solidaires ont vu le jour ces derniers mois. 

    Le 7 novembre dernier, nous avons pu rencontrer trois des créatrices du programme Nudo, ainsi que quatre élèves ayant publié sur la plateforme. Notre entretien de deux heures nous a permis d’aborder les nombreuses problématiques actuelles, et les solutions proposées par les professeurs et les élèves.

Source : page Facebook Nudo.pe

Les étudiants au cœur du processus éducatif

    Nudo, c’est un programme qui permet aux élèves péruviens de partager leurs recherches sous forme d’articles, de podcasts, de vidéos… visant à maintenir leur motivation. Les élèves travaillent sur les thèmes de l’amitié, de la solidarité, de leur communauté… à travers un traitement novateur. Dans ce sens, Vanessa Garavito et son étudiante Josely Choquehuanca ont publié la lecture du conte « La Cendrillon qui ne voulait pas manger de perdrix », remettant au goût du jour un conte traditionnel pour réfléchir sur les stéréotypes de genre. Les élèves de Vanessa ont aussi créé un « Parcours littéraire », pour que chacun puisse partager une histoire propre à sa communauté. 

Favoriser l’accès à la lecture est l’une des missions que Nudo remplit. L’interface permet aux professeurs de mettre à disposition des écrits accessibles à tous, via le programme Nudo Lectores et sa section « Leemos juntos » (lisons ensemble). Ce programme se veut révolutionnaire : il permet aux professeurs de diffuser des podcasts éducatifs respectant le programme scolaire déterminé par le ministère de l’éducation. Il existe également un agenda littéraire, le « Plan Lector », où les élèves comme les professeurs partagent leurs réflexions sur leurs lectures. 
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Source : capture d’écran du Zoom, le 7 novembre 2020

Tisser des liens entre élèves, professeurs, lecteurs sur la scène nationale

Comme nous le rappelle Eliany Vargas, le système éducatif péruvien présente des difficultés, même en temps normal. Au sein des écoles situées en zone urbaine, les étudiants n’ayant pas accès à Internet sont nombreux, et les appareils promis par le ministère n’arrivent pas à temps. Pourtant, une brèche plus profonde se creuse pour ce qui est des écoles situées en zones rurales. Les enjeux y sont autres : les élèves ne peuvent se connecter que le soir à partir de dix-neuf heures, car ils aident leurs familles à réaliser les travaux domestiques et agricoles au cours de la journée. Maintenir le contact avec leurs étudiants et leurs parents pour éviter le décrochage scolaire demeure le principal défi des professeurs. 

Si Eliany continuait à recevoir les travaux de ses étudiantes, elle a vite eu la volonté de les partager. Lire les textes de camarades situés dans d’autres régions, appartenant à d’autres communautés, et vivant différemment, permet aux élèves de vivre une expérience sensible nouvelle. Esly Trelles racontait en effet qu’elle aime lire des écrits d’autres régions, car elle y est transportée, et cela l’aide pour ses propres productions. Katherine Dominguez partageait qu’elle avait notamment découvert les pratiques des communautés vivant dans la forêt faisant partie de l’Amazonie. Nudo est en fait un cultivateur de voyages, mais aussi de rêves. Esther Torres a aimé se rendre compte que les lecteurs appréciaient ses histoires, et a pu concrétiser son projet de devenir une écrivaine, prévoyant la publication, prochaine nous l’espérons, d’un livre d’histoires.

Une initiative bien reçue par le grand public

Si Eliany Vargas a été la première à lancer son application, ses collègues Vanessa Garavito et Anabella Colan ont suivi, et le programme est devenu célèbre dans leurs villes. Les parents ont été les premiers à reconnaître le caractère stimulant du programme, et nombreux sont ceux qui se sont investis dans l’éducation de leurs enfants alors qu’ils en étaient plus loin auparavant. Les médias ont ensuite relayé l’application, qui a été portée aux responsables éducatifs aux niveaux local, régional, puis national. Pourtant, si le ministère de l’éducation a reconnu le programme et en a félicité ses créateurs, il n’a réalisé aucune action concrète. Il semble que le programme puisse en fait transcender les intérêts politiques pesant sur l’éducation, car il engendre des alliances qui laissent entrevoir des changements dans les années à venir. 

Le programme a en effet gagné une visibilité, puisque qu’Anabella Colan nous disait que des personnes de l’ONU veulent aujourd’hui entretenir un dialogue avec l’équipe Nudo. La volonté de cette dernière est de diversifier les formes de projets : les élèves veulent pouvoir proposer des vidéos, des affiches, des poèmes, et les professeurs veulent développer une radio scolaire à grande échelle. Dans les années à venir, le programme pourrait être partagé à un nombre élargi de pays hispanophones. L’innovation digitale dans l’éducation a encore bien des merveilles à nous partager.

Ecrit par Emma Letard-Kerbart

Cet article n’engage que son auteur.

Ecouter l’histoire de la « Cenicienta la cenicienta que no quería comer perdices » sur Facebook : https://m.facebook.com/watch/?v=366082427781650&_rdr

Ecouter la série “Te lo cuento desde casa” : https://anchor.fm/te-lo-cuento-desde-casa/episodes/Episodio-2–Cuento-1–Lola-Cuento-2—Las-princesas-incas-contra-el-Covid-19-elf7gh 

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[Actualité de l’UNESCO: la Journée internationale de lutte contre le SIDA]

Ce mardi 1er décembre marquera la journée internationale de lutte contre le SIDA. Cette journée, mise en place par l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) en 1988 et approuvée par l’Assemblée Générale des Nations Unies est destinée à sensibiliser quant à la pandémie du sida qui, contrairement à ce que l’on peut penser, continue à sévir dans le monde entier. 

En termes de chiffres, la pandémie du sida, consécutive à une contamination par le virus du VIH a fait près de 690 000 victimes en 2019 dans le monde, ce qui est non négligeable par rapport aux 38 millions de personnes qui vivaient avec le VIH en 2019, soit l’équivalent de la population d’un pays comme le Canada. La pandémie est bien un sujet actuel, avec un virus qui touchait en France, près de 170 000 personnes en 2016. 

Si l’ONU a créé un programme commun dédié à la lutte et à la sensibilisation pour le sida, se nommant ONUSIDA et qui participe en premier plan à la médiatisation de cette journée internationale, ce thème n’en demeure pas moins cher aux valeurs de l’UNESCO. En effet, l’UNESCO se distingue notamment par rapport à son programme d’éducation complète à la sexualité qui contribue à permettre aux jeunes de se protéger contre le VIH. 

Comme le rappelle l’UNESCO, son action est essentielle auprès des jeunes puisque la tranche de population entre 15 et 24 ans qui représente 16% de la population mondiale représente 34% des 15-49 ans qui contractent le VIH tous les ans. Il s’agit donc pour l’UNESCO de viser spécifiquement les jeunes dans son programme d’éducation complète à la sexualité qui consiste surtout à mettre en oeuvre, main dans la main avec d’autres organismes ou associations, des programmes pour éduquer les jeunes quant à leur sexualité. L’UNESCO a ainsi publié des Principes directeurs internationaux sur l’éducation complète à la sexualité qui, dans les grandes lignes, donnent des concepts clés à enseigner sur la notion de genre, la sexualité, la santé ou encore le bien-être.  

On déduit alors assez facilement que la lutte contre cette pandémie se réalise de concours avec l’accès à l’éducation et il faut rester vigilant car, là où la pandémie progresse ou stagne, l’accès à l’éducation des populations touchées par le sida se réduit. En effet, les enfants orphelins à cause du sida sont déscolarisés et de l’autre côté, les enseignants peuvent être touchés par la maladie, réduisant de surcroit l’offre éducative. Pour exemple, au Malawi, plus de 30% des enseignants sont infectés par le VIH et le sida y tue près de 4 enseignants par jour. À l’inverse, une étude menée en Afrique du Sud avait conclu que le taux d’infection au VIH était fortement inférieur dans l’enseignement supérieur que dans le reste de la population, ce qui montre l’influence positive que peut avoir l’éducation contre la pandémie. Il s’agit aussi de rappeler que cette pandémie est due en grande partie à la pauvreté. 

Enfin, chaque année, la journée internationale de la lutte contre le sida revêt un thème particulier et cette année, il s’agit de la solidarité mondiale et de la responsabilité partagée. Le thème de cette journée fait ainsi référence à la pandémie de la Covid-19 qui sévit actuellement et a exacerbé les inégalités déjà existantes quant à la l’accès à la santé et donc quant à la lutte contre le sida. Ce thème vise à faire appel à une solidarité nationale pour lutter le plus efficacement contre cette maladie. Cette journée vise donc à informer le public mais aussi à lever des fonds pour lutter plus efficacement contre le virus et apporter les meilleurs soins aux malades. À côté de cette mobilisation internationale qui demeure, reste encore l’espoir d’un vaccin qui pourrait permettre de mettre fin, enfin, à cette pandémie. 

Article écrit par Emma Laurent (Cet article n’engage que son auteur)  

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[Actualités de l’éducation: L’éducation en temps de pandémie : le Pérou, scène des innovations éducatives en Amérique Latine]

            En mai dernier, Covid19 oblige, des millions d’élèves de tous niveaux confondus ont vu leurs cours en présentiel annulés, parfois laissés sans alternatives.  Pourtant, l’éducation apparaît primordiale pour assurer un lien social, permettant de maintenir l’inclusion par la coopération.

            Au Pérou, le gouvernement comme les professeurs ont mis en place des programmes pour assurer une continuité pédagogique en accord avec une situation nationale contrastée. En temps normal, l’éducation au Pérou n’est pas uniforme, la crise sanitaire semble avoir accéléré toutes les réflexions pour un système éducatif plus inclusif.  

source: Pixabay

Inégalités territoriales, inégalités digitales 

Cette crise sanitaire a créé de nombreuses brèches touchant les étudiants, leurs parents, et leurs professeurs. L’interruption de l’apprentissage et le décrochage scolaire, le difficile accès à l’alimentation, les coûts élevés que la garde d’enfants entraîne, et l’incidence de l’enseignement à distance par les parents sur les systèmes professionnels dont celui de santé sont autant de conséquences néfastes qui fragilisent un système éducatif en cours d’harmonisation.  

En Amérique latine, ce sont plus de 160 000 000 d’étudiants qui sont touchés par les mesures de suspension des classes en présentiel. 29 pays ont mis en place des instruments permettant l’apprentissage à distance, mais quatre seulement ont mis en place des cours en ligne. Une enquête de l’OCDE a montré qu’au Pérou, 57% des élèves âgés de 15 ans ont accès à internet, et seulement 28% à des logiciels éducatifs.

Des mesures gouvernementales existantes… et inadaptées ?

En avril dernier, le gouvernement a mis en place le programme « Aprendo en casa », J’apprends à la maison, proposant une alternative viable pour les étudiants, et visant à réduire les inégalités dans l’apprentissage. Cette stratégie « virtuelle » permet aux étudiants, et surtout ceux de zones rurales et éloignées, d’accéder à leurs cours. L’enseignement à distance est assuré grâce à une variété de formats et de plateformes : des émissions télévisées, des vidéos et des podcasts sont postés tous les mois sur la chaîne YouTube du ministère de l’éducation. Le programme vise à soutenir des communautés éducatives et à proposer des soins pour la santé et le bien-être des étudiants

Pourtant, les critiques de ce programme sont nombreuses. D’abord, aucune des émissions n’est donnée en direct, l’interaction est inexistante et les professeurs ne peuvent l’assurer que grâce à des cours virtuels dispensés sur WhatsApp. Par ailleurs, les étudiants n’ont souvent pas le matériel pour se connecter et suivre ce programme. Si le Pérou fait partie des huit pays d’Amérique latine à avoir opté pour la livraison de dispositifs technologiques, le million de tablettes commandées n’est finalement pas arrivé à temps, et n’a touché que très peu d’étudiants. 

De plus, si le ministère de l’éducation (Minedu) a voulu offrir un accès gratuit à internet à 20 000 étudiants, nombreux sont ceux qui en demeurent privés. C’est là que réside le problème de la brèche digitale : à quoi servent des tablettes si l’accès à internet n’est pas assuré ? Il faudrait maintenant que chaque étudiant ait accès à ce service de base, puisque même en milieu urbain, il n’existe parfois qu’un étudiant par classe à pouvoir suivre les cours virtuels. Le ministère de l’éducation a redoublé d’efforts, mais la situation initiale demande des mesures plus adaptées.

Source : site du gouvernement péruvien, page du ministère de l’éducation. https://www.gob.pe/institucion/minedu/campa%C3%B1as/914-aprendo-en-casa

Les propositions des professeurs : Nudo, vecteur de dialogues pour étudiants et professeurs

Depuis mars dernier, les professeurs innovent pour assurer une continuité pédagogique aux étudiants confinés dans des situations inégalitaires. Nombre d’entre eux doivent apprendre en cours de route comment utiliser les plateformes virtuelles. L’objectif des professeurs s’est vite placé à un autre niveau : celui de permettre aux étudiants d’échanger entre eux, à un niveau national. Primordial pour l’inclusion des étudiants, les échanges de leurs productions leurs permettent en effet de nourrir leur motivation, leur intérêt et leur sensibilité.

Si elle n’est pas la première application éducative, Nudo propose de nouvelles méthodes afin de développer le lien entre les étudiants péruviens et assurer la reconnaissance de leurs productions. Si l’application fait toujours face aux disparités dans l’accès à internet, elle réussit à créer ce dialogue qui n’était pas proposé par le gouvernement. Le cœur du projet est l’initiative étudiante, chaque élève qui crée une production (conte, poésie, légende…) sur des thèmes comme la solidarité ou l’amitié, pour ensuite la poster en texte ou en podcast. Les élèves sont incités à faire leurs recherches, sont aidés par leurs professeurs, et peuvent avoir les retours de leurs camarades. Reconnue par le gouvernement, par les professeurs, par les élèves comme les parents, l’extension à d’autres organisations et pays est un futur possible pour l’application.

Pour en savoir plus sur Nudo, rendez-vous bientôt pour entendre le témoignage de ses créatrices et d’élèves utilisatrices !

source: Icône de l’application, google play. 

Article écrit par Emma Letard-Kerbart. Cet article n’engage que son auteur.

Sources :

– Conséquences de la fermeture des écoles, site de l’UNESCO : https://fr.unesco.org/covid19/educationresponse/consequences

– Rapport de la Comisión Económica para América Latina y el Caribe (CEPAL), https://repositorio.cepal.org/bitstream/handle/11362/45904/S2000510_es.pdf?sequence=1&isAllowed=y

– Page du ministère de l’éducation, site du Gouvernement péruvien : https://www.gob.pe/minedu

– Page Facebook de Nudo : https://www.facebook.com/Nudope-110168737345179/

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[Rubrique culturelle : visite virtuelle du musée du Machu Picchu]

Version espagnole :

Machu Picchu: Visita virtual de su museo de sitio

Desde la página oficial web del Santuario histórico de Machu Picchu (www.machupicchu.gob.pe), podemos encontrar un enlace que nos permite visitar virtualmente su museo de sitio llamado Manuel Chávez Ballón. Este museo se ubica en un lugar denominado Puente Ruinas, al pie de la montaña de Machu Picchu, a aproximadamente 2000 metros sobre el nivel del mar. Asimismo, al lado del museo se encuentra el jardín botánico que fue concebido con la finalidad de conservar las plantas representativas de su ecosistema.

Foto: Pantalla de la visita virtual del museo Manuel Chávez Ballón. Ministerio de Cultura del Perú

Este museo de sitio ofrece infografías que complementan la visita de ciudadela inca, así como una exposición de piezas arqueológicas halladas durante los tiempos de la excavación. En lo que respecta al recorrido virtual, este museo cuenta con un plano (dividido en 7 secciones) que permite localizar tu ubicación actual. Puedes desaparecer el plano del museo haciendo clic en el ícono “Mapa” (ubicado en el lado inferior derecho de la pantalla). De esta manera podrás tener un mayor campo visual de esta institución.

Foto: Pantalla de la visita virtual del museo Manuel Chávez Ballón. Ministerio de Cultura del Perú

El museo lleva el nombre de Manuel Chávez Ballón como una muestra de homenaje, ya que él es considerado como el padre de arqueología cusqueña. De forma breve, he aquí algunos datos importantes de su vida profesional: En 1942, él participó en la Expedición Arqueológica en el sur del Perú, proyecto dirigido por Julio C. Tello (famoso arqueólogo peruano). Esta experiencia le sirvió para elaborar su tesis y obtener el grado de bachiller. Entre 1944 y 1945 ocupa el puesto de secretario encargado en el Museo Nacional de Antropología y Arqueología de Magdalena Vieja (hoy en día Museo Nacional de Antropología y Arqueología de Lima).

Version française :

Machu Picchu: Visite virtuelle de son musée de site

Sur le site web officiel du Sanctuaire historique de Machu Picchu (www.machupicchu.gob.pe), nous pouvons trouver un lien qui nous permet de visiter virtuellement son musée de site archéologique Manuel Chávez Ballón. Ce musée est situé dans un endroit appelé Puente Ruinas, au pied de la montagne Machu Picchu, à environ 2000 mètres au-dessus du niveau de la mer. À côté du musée se trouve également le jardin botanique qui a été conçu afin de préserver les plantes représentatives de son écosystème.

Photo: Visite virtuelle de musée Manuel Chávez Ballón. Ministère de la Culture du Pérou

Ce musée du site archéologique propose des infographies qui complètent la visite de la citadelle inca, ainsi qu’une exposition de pièces archéologiques trouvées pendant la période des fouilles. En ce qui concerne la visite virtuelle, ce musée du site comporte un plan (divisé en 7 sections) qui vous permet de localiser votre visite actuelle. Vous pouvez enlever le plan du musée en cliquant sur l’icône « Carte », situé en bas à droite de l’écran. De cette façon, vous pourrez avoir un plus grand champ de vision de cette institution.

Photo: Visite virtuelle de musée Manuel Chávez Ballón. Ministère de la Culture du Pérou

Le musée porte le nom de Manuel Chávez Ballón en son hommage car il est considéré comme le père de l’archéologie de Cuzco. Brièvement, voici quelques informations importantes sur sa vie professionnelle : En 1942, il participe à l’Expédition archéologique au sud du Pérou, sous la direction de Julio C. Tello (célèbre archéologue péruvien). Cette expérience l’a aidé à préparer sa thèse afin d’obtenir son diplôme de licence. Entre 1944 et 1945, il a occupé le poste de secrétaire en charge du Musée national d’anthropologie et d’archéologie de Magdalena Vieja (aujourd’hui Musée national d’anthropologie et d’archéologie de Lima).

Article de : MENDOZA GONZALES Carlos Alberto

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[75ème anniversaire de l’UNESCO : Développement de la biodiversité]

Les villes durables

Que fait l’Unesco pour la préservation de la biodiversité dans le monde ? 

L’Unesco soutient les Etats membres ainsi que leurs citoyens dans la mise en place d’actions visant à mettre un terme à la dégradation de la biodiversité mais aussi à contribuer à la valorisation, la sauvegarde et l’exploitation durable de la biodiversité. 

Pourquoi est-ce nécessaire ? 

La biodiversité est un élément essentiel qui constitue le monde vivant et sa dégradation serait une menace pour le bien-être et la survie du monde humain comme animal. Sa dégradation entrainera également de graves conséquences dans les domaines de l’économie, des moyens primaires de subsistance, de la sécurité alimentaire, de la diversité culturelle et la qualité de vie. Sur le long terme, son érosion peut compromettre la paix dans le monde et le dialogue international.  Il est de notre devoir à tous de lutter contre les facteurs qui la menacent comme le changement climatique, les espèces envahissantes, la surexploitation des ressources naturelles, la pollution et l’urbanisation. La volonté de faire évoluer les choses ne suffisant pas toujours, l’Unesco contribue à développer des réseaux, proposer des projets, soutenir des idées et accompagner la mise en place d’actions afin d’aider les pays et chaque citoyen souhaitant s’investir pour la biodiversité. 

Quels projets peuvent illustrer l’action de l’Unesco en faveur de la biodiversité ? 

Consciente de l’évolution démographique importante que connaissent tous les pays du monde et de l’augmentation  massive du taux d’urbanisation qui rendra le monde urbain à 70% d’ici 2050, l’Unesco s’engage pour créer des villes de plus en plus durables. Ce projet « Unesco for sustainable cities » entre  dans le programme de développement durable à l’horizon 2030 et vise à garantir la durabilité des villes à travers tous les domaines soutenus par celle-ci tels que l’éducation, la science, la culture et le développement. 

Pour mener à bien cette volonté de développement durable, l’Unesco a mis en place 8 programmes fondamentaux que nous avons exposés.

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[Rubrique culturelle : Huaca Huallamarca]

Version espagnole :

En esta oportunidad les invitamos a descubrir una construcción prehispánica situada en el corazón del distrito residencial de San Isidro, en Lima, capital del Perú. Este monumento denominado huaca que significa “lugar sagrado” en quechua, se llama “Huallamarca” y la fecha de su construcción data aproximadamente del año 200 a.C., y que pasó a ser luego un cementerio en aproximadamente los años 300 a.C. Hoy en día Huallamarca está catalogado como Patrimonio Cultural de la Nación (de Perú).

El recinto se encuentra cerrado al público por razones sanitarias. De modo que nosotros proponemos hacer una visita virtual a través el siguiente enlace del Ministerio de Cultura del Perú: https://visitavirtual.cultura.pe/. Dicho sea de paso, esta página web te ofrece visitas virtuales a diferentes museos de ese país.

Una vez seleccionada la visita “Huallamarca” desde la página web, aparecerá una ventana como la de abajo. Una voz en off te explicará automáticamente una breve historia de este lugar. Este registro vocal está solamente en español, y puedes desactivarla al hacer clic en el ícono audio ubicado en la parte superior izquierda de la página. Asimismo, al lado derecho puedes encontrar un plano que señala la localización actual de tu visita virtual.

Foto: Pantalla de la visita virtual de Huallamarca. Ministerio de Cultura del Perú

La huaca Huallamarca también cuenta con un museo arqueológico, situado justo al lado de la entrada. Este museo acoge una colección de cerámicas monocromas. Entre ellas, botellas de doble pico y asa puente.  Asimismo, puedes descubrir otros elementos como instrumentos de textilerías o musicales. La visita virtual permite una exhibición en 3D de estas cerámicas (ver imagen inferior). Cada muestra está acompañada de una ficha informativa (material, técnica, cronología y descripción).

Foto: Pantalla de la visita virtual de Huallamarca. Ministerio de Cultura del Perú

La Huaca Huallamarca es un monumento que contrasta hoy en día con los modernos edificios residenciales del distrito de San Isidro. Los trabajos de conservación fueron realizados por la gestión municipal de ese distrito en 1958, bajo la dirección de Arturo Jiménez Borja. La pirámide y el museo arqueológico se ubican en la Avenida Nicolás de Ribera 201, cruce con la Av. El Rosario.

Version française :

A cette occasion nous vous invitons à découvrir une construction préhispanique située au cœur du district résidentiel de San Isidro, à Lima, capitale du Pérou. Ce monument nommé huaca, qui signifie « lieu sacré » en quechua, s’appelle « Huallamarca » et la date de sa construction date d’environ 200 av.  J.-C., et est devenu ensuite un cimetière vers 300 av.  J-.C. Aujourd’hui Huallamarca est inscrite au Patrimoine culturel (du Pérou).

L’enceinte est fermée au public pour raison sanitaire (COVID-19). Nous proposons donc de faire une visite virtuelle via le lien suivant du Ministère de la Culture du Pérou: https://visitavirtual.cultura.pe/. D’ailleurs, ce site Web vous propose des visites virtuelles de différents musées de ce pays.

Une fois que l’option « Huallamarca » a été sélectionnée dans le site web, une fenêtre comme celle ci-dessous apparaîtra. Une voix off expliquera automatiquement une brève histoire de ce lieu. Ce registre vocal est uniquement en espagnol, et vous pouvez le désactiver en cliquant sur l’icône « audio » située en haut à gauche de la page. En plus, sur le côté droit du site web, vous pouvez trouver un plan qui indique la localisation actuelle de votre visite virtuelle.

Photo: Visite virtuelle de Huallamarca en plein écran. Ministère de la Culture du Pérou

La huaca Huallamarca possède également un musée archéologique, situé juste à côté de l’entrée. Ce musée abrite une collection de céramiques monochromes. Parmi eux, des bouteilles à double bec et ses poignées en pont. Vous pouvez également découvrir d’autres éléments tels que des instruments textiles ou musicaux. La visite virtuelle permet une visualisation 3D de ces céramiques (voir image ci-dessous). Chaque modèle est accompagné d’une fiche d’information (matériel, technique, chronologie et description).

Photo: Visite virtuelle de Huallamarca en plein écran. Ministère de la Culture du Pérou

La Huaca Huallamarca est un monument qui contraste aujourd’hui avec les modernes bâtiments résidentiels du district de San Isidro. Les travaux de conservation ont été réalisés par la gestion municipale de ce district en 1958, sous la direction d’Arturo Jiménez Borja. La pyramide ainsi que son musée archéologique est situé 201 avenue Nicolás de Ribera 201, au coin de l’avenue El Rosario, San Isidro.

Article de : Carlos Alberto MENDOZA GONZALES

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[75ème anniversaire de l’UNESCO: Le développement de l’interculturalité]

Considérant que « la culture a le pouvoir de transformer les sociétés », l’UNESCO cherche, depuis sa création il y a maintenant 75 ans, à développer la culture au-delà des frontières.

Dans un monde frappé par une instabilité croissante, la culture apparait comme source d’identité et de cohésion. Les diversités culturelles dans le monde sont à l’image des peuples le composant : multiples et singulières. Dans un objectif de paix, l’UNESCO cherche à contribuer au rapprochement des cultures et à refléter l’humanité dans son ensemble. L’organisation s’applique à créer des ponts entre les différentes cultures, ne les opposant pas par leurs différences mais les unifiant par leurs interactions et leurs échanges.

Les 75 ans de l’UNESCO sont l’occasion parfaite pour revenir sur les quelques projets interculturels menés par l’organisation.

Source: Site de l’UNESCO

L’année 2010 : L’année Internationale du Rapprochement des Cultures

L’année 2010 a été consacrée au dialogue entre les civilisations, les cultures et les peuples. Pour cela, l’UNESCO des musées partenaires ont conçu des collections d’objets anciens issus de la Nubie. C’est en effet dans cette région située dans le bassin du Nil que les premières civilisations se sont rencontrées, participant ainsi au tout premier échange interculturel humain. Comme témoins de la créativité humaine dans divers domaines aussi bien artistiques que pratiques, les objets rassemblés par l’UNESCO permettent de mieux comprendre la portée d’un tel échange des cultures. Ils illustrent les contributions des personnes étrangères à la culture dominante.

Par la création de cette collection d’objets, l’UNESCO et les musées partenaires ont démontré que c’est bien l’échange interculturel qui a permis l’élaboration et le perfectionnement de différents outils et œuvres artistiques.

Source: Site de l’UNESCO

Election de la capitale mondiale du livre

Chaque année, l’UNESCO organise un événement mondial sur le livre : l’élection de la capitale mondiale du livre. Afin de devenir capitale mondiale du livre, les villes doivent procéder à une candidature et expliquer les activités culturelles qu’elles proposent et de quel profil culturel elle dispose.

Connue pour sa diversité culturelle au sein même de ses habitants, la ville Kuala Lumpur a été élue capitale mondiale pour l’année 2020.

Ein Bild, das Person, Tisch, Gruppe, Raum enthält.

Automatisch generierte Beschreibung
Source: Site de l’UNESCO

L’UNESCO a également instauré la journée mondiale du livre et du droit d’auteur, permettant à chaque culture de s’exprimer et à chacun d’échanger sur ses lectures favorites.

Elaboration du Podcast « Parlons de culture »

S’adaptant aux nouveaux moyens de communication, l’UNESCO a également développé son propre podcast ! « Parlons de culture » fait dialoguer des personnels de l’UNESCO, des experts externes et des acteurs culturels, élaborant ainsi un échange interculturel des plus intéressant.

Élaboration d’un programme de discussion interculturelle suite à la pandémie de la Covid-19

Estimant que l’interculturalité est la solution afin de rétablir un lien dans une humanité désemparée, l’UNESCO cherche à développer un échange des cultures sur la question de la gestion de la crise sanitaire de la Covid-19. L’organisation cherche également à empêcher tout développement de xénophobie et à faire face à un racisme ethnoculturel croissant. Pour cela, l’UNESCO a établi 4 critères de recherche :

1) étudier l’impact de la COVID-19 sur le dialogue interculturel et les relations communautaires

2) examiner les initiatives novatrices mises en œuvre par les communautés en réponse à ces défis, en particulier concernant le dialogue interculturel en ligne.

3)  définir des  principes  clés  pour  la  conception  et  la  mise  en  œuvre  de  mesures  politiques  efficaces

4) fournir une première réflexion sur la contribution utile que le dialogue interculturel pourrait apporter   au   monde   de   l’après-COVID-19   en   favorisant   et   approfondissant   les   relations   interculturelles et la solidarité, qui ont été affectées par la pandémie.

Article de Marianne Condette

Cet article n’engage que son auteur

Sources :

https://fr.unesco.org/commemorations/worldbookday

https://fr.unesco.org/themes/prot%C3%A9ger-notre-patrimoine-et-favoriser-la-cr%C3%A9ativit%C3%A9

https://fr.unesco.org/themes/prot%C3%A9ger-notre-patrimoine-et-favoriser-la-cr%C3%A9ativit%C3%A9/parlons-de-culture

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