[Combat pour la restitution des marbres du Parthénon]

C’est en raison des fuites d’eau dans le bâtiment du British Muséum que le débat pour la restitution des marbres du Parthénon est revenu sur le devant de la scène. En effet, c’est ce que souligne le Comité intergouvernemental “Retour & Restitution” de l’Unesco, l’urgence de son retour dépend déjà d’une réclamation de longue date, et surtout, par rapport aux conditions actuelles de conservations qui sont alarmantes. 

En effet, ces marbres sont conservés depuis 1816 au British Muséum de Londres. C’est le diplomate et militaire Lord Elgin en 1801 qui les a fait déplacés jusque dans le territoire britannique lorsqu’il était ambassadeur de Grande-Bretagne auprès de l’Empire ottoman, sous lequel la Grèce était sous contrôle.

Alors que la ville d’Athènes attend depuis le début du XIXème siècle la restitution des marbres du Parthénon, elle entreprend la construction d’un nouveau musée dans lequel des salles sont dédiées au retour des 75 mètres de frise détenues par le British Museum. En effet, ne pouvant obtenir le rapatriement définitif des fresques, La Grèce a demandé au musée de Londres de leur prêter la fresque pour fêter le bicentenaire de son indépendance. 

L’ironie de cette histoire est celle de redonner espoir à la Grèce, non pas grâce à un dialogue bien mené entre les deux pays, mais à cause de problèmes techniques liés à la conservation. Il faut par conséquent attendre l’extrême, c’est-à-dire la détérioration d’une œuvre d’art, pour agir. 

C’est de part l’actualité “humide”, ainsi que dans ce contexte conflictuel que le Comité intergouvernemental “Retour & Restitution” intervient. Effectivement, créé en 1976 sous l’égide de l’Unesco, ce comité d’experts a pour but d’entreprendre, de guider et de faciliter les échanges et négociations autour de la restitution de propriété culturelle dans un cadre d’une période coloniale ou acquise de manière illicite.

L’avancé de cette restitution devrait alors être abordée et définie par le rapport de la 22ème session du Comité. Seulement, Boris Johnson reste ferme sur le fait que ces œuvres antiques resteront sur le territoire anglais puisque son donateur, le Lord Elgin, les auraient acquises de manière légale. Il met fin alors à toutes discussions, aussi bien pour une restitution que pour le prêt.

Aujourd’hui le débat perdure encore, mais pour finir sur une note positive, nous avons le musée italien de Palerme en Sicile qui prête sur une longue durée, un fragment qu’ils avaient du pied d’Artemis, afin de montrer l’exemple, notamment au British Muséum.  

Source photo : Jean-Pierre Dalbéra – Panneau de la frise des Panathénées (lieu : British Museum) https://www.flickr.com/photos/dalbera/8706164279 

Source texte : 

Clara Baudry : https://www.connaissancedesarts.com/musees/british-museum/retour-en-grece-des-marbres-du-parthenon-lunesco-relance-le-debat-11164429/ 

Lou Fritel https://www.lefigaro.fr/culture/marbres-du-parthenon-l-unesco-appelle-le-british-museum-a-revoir-sa-position-20211005 

Antoine Bourdon : 

https://www.connaissancedesarts.com/monuments-patrimoine/marbres-du-parthenon-boris-johnson-dit-non-au-retour-des-sculptures-en-grece-11154149/

Violette Celbert : https://www.lefigaro.fr/arts-expositions/la-grece-relance-sa-campagne-pour-une-restitution-des-frises-du-parthenon-20211116

Article d’Aurélie Ménard

Cet article n’engage que son auteure

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[Joya de Ceren ou le « Pompéi d’Amérique » classé au Patrimoine mondial de l’UNESCO]

Tout le monde connaît Pompéi, mais connaissez-vous Joya de Ceren, lié à elle par le même sort tragique ?

L’incroyable conservation du site archéologique de Pompéi suite à l’éruption du Vésuve en 79 en fait un élément prédominant pour les recherches sur la civilisation antique.

Cependant, il n’est pas le seul à avoir laissé aux chercheurs des clefs de compréhension d’une civilisation toute entière : Joya de Ceren en fait partie. L’éruption du volcan Laguna Caldera en 600 engloutit ses 3200 hectares, figeant dans l’éternité la vie quotidienne de plusieurs centaines de mayas.

Situé au Salvador en Mésoamérique, ce site retrouvé sous cinq mètres de cendres est appelé le « Pompéi d’Amérique » du fait de son incroyable préservation grâce à l’éruption volcanique.

Aucune trace des habitants n’a été retrouvée en fouilles, ce qui fait dire aux chercheurs qu’ils abandonnèrent sans doute la ville peu de temps avant l’éruption. En effet, les premiers signes visibles de la catastrophe furent, selon les scientifiques, des jets de vapeur s’écoulant dans la rivière Sucio à proximité de Joya de Ceren (éruption phréatique). La population, sûrement effrayée, a dû partir avant que les cendres du volcan ne commencent à engloutir la cité, laissant leurs activités en suspens.

Les restes organiques, qui ont quasiment entièrement disparu sur les autres sites, ont pu être conservés à Joya de Ceren. En effet, la première nuée de cendres tombée était d’une température de 100°C, ce qui a permis à ces matières qui ne résistent habituellement pas au temps de se fossiliser instantanément. Les archéologues ont pu constater grâce à ce rare phénomène que les habitations étaient recouvertes de toits de chaume. Des restes d’aliments bien conservés ont également été retrouvés : le site de Joya de Ceren est le seul dans toute l’aire maya à avoir livré des informations aussi complètes sur le régime alimentaire de cette civilisation ! La découverte d’un champ de manioc a également offert une preuve irréfutable de son exploitation dans cette région.

Concernant l’architecture, les constructions en terre ont donc subsisté, et ont livré des informations capitales sur les pratiques quotidiennes. Bâtiments publics, saunas, bains de vapeurs, cuisines : tous ces ensembles ont permis de comprendre l’organisation socio-spatiale d’un site Maya à la période Classique.

Le site, découvert accidentellement en 1976, est fouillé continuellement depuis plus de 40 ans. En 2018, des ossements humains accompagnés d’un couteau d’obsidienne ont été retrouvés : il s’agit de la première sépulture découverte sur le site. Les recherches se poursuivent aujourd’hui, et de nombreuses révélations sont encore à venir puisque seulement douze bâtiments ont été fouillés.

Du fait de l’importance capitale de sa préservation, Joya de Ceren a été classé sur la liste du Patrimoine mondial de l’UNESCO en 1993. Des systèmes d’abris ont été installés pour protéger le site et son architecture, et des spécialistes interviennent fréquemment pour mettre en place des moyens pour pérenniser son intégrité.

Cet article n’engage que son auteure.

Article de Manon Etourneau

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[TIKAL, un trésor maya inscrit au patrimoine mondial de l’UNESCO]

Ce lundi s’est tenue à l’UNESCO la cérémonie de remise volontaire d’un fragment de stèle Maya provenant du site de Piedras Negras au Guatemala. Cette stèle avait été dérobée lors de fouilles dans les années 1960. Elle est réapparue lors d’une vente aux enchères qui a eu lieu à Paris en 2019. La collectionneuse privée Manichak Aurence a alors décidé de restituer volontairement le fragment de stèle au Guatemala. 

Le Guatemala est le pays dans lequel se situe l’une des merveilles du patrimoine de l’UNESCO : le site de Tikal. Il est l’un des rares trésors archéologiques qui est inscrit au patrimoine mondial à la fois sur des critères naturels pour sa faune et sa flore luxuriante mais également pour son importance archéologique. Le site a été inscrit au patrimoine de l’UNESCO en 1979. 

Mais quel est ce site protégé par l’UNESCO ? 

Le site de Tikal est situé dans la région du Petén au Guatemala. Il s’agit d’un trésor archéologique unique au monde. C’est l’une des plus vieilles villes antiques qui présente, malgré son ancienneté une structure aussi complexe que les grandes métropoles d’aujourd’hui. Elle fut habitée du VIe siècle avant J.C au Xème siècle de notre ère.  

Le peuple Maya était capable non seulement de construire des pyramides monumentales mais aussi de développer des techniques d’ingénierie novatrices. Tikal est ainsi l’archétype de la civilisation maya, en étant à la fois un centre religieux, commercial et élitaire.

Le site de Tikal est l’un des plus grands complexes archéologiques laissés par la civilisation maya. Il présente une surface de 60 km carrés qui réunissaient une population estimée à 60 000 habitants. Il compte environ 12 000 structures différentes qui sont pour la plupart réservées aux rites sanglants pratiqués par les mayas. 

Au niveau du centre politico-religieux (environ 400 hectares) se trouvent les plus grands ensembles comme les pyramides qui sont les structures les plus hautes de la cité. La pyramide IV fait plus de 65 mètres de haut et est reconnue ainsi comme l’édifice précolombien le plus haut jamais construit. Les pyramides ont une symbolique importante dans la pensée maya, elles représentent des montagnes qui définissent le lien entre les humains et les divinités. Plus elles sont hautes, plus elles ont une symbolique forte. 

Le site est immense ! Il y a également d’autres structures rituelles comme deux acropoles, plusieurs grandes places, des stèles, des plateformes cérémonielles mais aussi des terrains de jeu de balle qui était un sport rituel qui était parfois accompagné de sacrifices très pratiqué chez les mayas. 

 On comprend ainsi que Tikal par la taille et le nombre d’édifices rituels pouvaient exercer une certaine influence sur ses habitants mais aussi sur les cités aux alentours. Cette influence est également commerciale. Les quatre grandes chaussées principales qui partent du centre de la cité nommés après les archéologues qui les ont découvertes : Maler, Maudsley, Mendez et Tozzer permettaient de relier les différentes parties de la cité entre elles. Elles étaient empruntées par les habitants de la région urbaine périphérique afin de rejoindre le centre de la cité pour les rites et pour les échanges de marchandises. 

La cité était très influente : elle entretenait même des liens avec la cité de Teotihuacán (située à 40 km de l’actuelle Mexico). En avril de cette année, les archéologues ont trouvé des similitudes très importantes entre une pyramide de Tikal et la Citadelle de Teotihuacan. Cette découverte extraordinaire nous montre la force des interactions culturelles entre les deux civilisations. 

En outre, les habitants de Tikal ont développé des techniques d’ingénierie hors du commun et notamment le système de filtration le plus ancien connu à ce jour. En effet, en octobre 2020, des chercheurs de l’Université de Cincinnati ont pu découvrir une technique de filtration présente à Tikal. Les mayas auraient utilisé les creux réalisés dans la terre pour construire leur temple, comme réservoir d’eau. A l’aide d’un mélange de minéraux différents qui pouvaient absorber les bactéries, ils ont rendu l’eau de pluie potable et ont réussi à la stocker. 

La flore a permis de conserver de manière exceptionnelle les vestiges antiques qui est encore un lieu de découverte. Le site est aujourd’hui au cœur d’une forêt quasiment vierge et extrêmement diversifiée, composée d’arbres colossaux et de forêts tropicales aux multiples essences, de nombreuses espèces animales et végétales qu’il faut absolument protéger. Selon un rapport de l’UNESCO, il existe sur ce site plus de 200 espèces d’arbres différentes, des centaines de mammifères comme le grand Jaguar (symbole puissant dans le culte maya), 330 espèces d’oiseaux dont certaines sont menacées comme le Grand Hocco mais également plus de 100 reptiles dont la plupart sont en voie d’extinction. 

Le site réserve encore de belles surprises : ainsi en septembre 2021, un archéologue de l’Université de Brown a découvert un nouveau quartier au sein du site de Tikal grâce à la technologie LIDAR qui utilise des rayons lumineux d’analyser le site comme s’il n’était pas recouvert de végétation. La similarité avec des constructions présentes à Teotihuacan pose à nouveau une question historique sur les relations étroites entre Tikal et Teotihuacan. La cité mystérieuse demeure ainsi le centre de nombreux questionnements et l’un des sujets les plus étonnants d’archéologie. 

Sources : 

« Parc national de Tikal », UNESCO 

« Maya de l’aube au crépuscule », Collections nationales du Guatemala , Musée du quai Branly, octobre 2011 UNIVERSALIS.

Cet article n’engage que son auteur.

Article d’Aurélie SABATHIER

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[Les grands travaux de l’UNESCO : La campagne de Nubie, 1960-1980]

La campagne dite de Nubie trouve sa source dans le dilemme qui oppose la culture au développement de l’Égypte alors nommée République Arabe Unie. Le gouvernement prend la décision à la fin des années 1950 de bâtir le haut barrage d’Assouan et d’ainsi créer le lac Nasser (lac de Nubie), réservoir d’eau de 162 milliards de mètres cubes devenu nécessaire pour le développement de la région et du pays. Cependant un tel projet mettrait en péril quelque 17 sites archéologiques égyptiens et 5 autres en territoire soudanais, tous sur les bords du Nil et en amont du barrage. 

    C’est pourquoi en 1959 les gouvernements égyptiens et soudanais font appel à l’UNESCO indépendamment l’un de l’autre, demandant assistance pour sauver ces sites archéologiques nubiens voués à la submersion en l’absence d’action. À la fin de cette même année, la 55e session du conseil exécutif de l’UNESCO adopte le principe d’un appel à la coopération internationale dans l’objectif de sauver les sites en danger. Des études et recherches archéologiques débutent alors en urgence. 

    En janvier 1960 les travaux pour le haut barrage d’Assouan commencent, c’est le début du compte à rebours. Le 8 mars de la même année (1960) Vittorino Veronese alors directeur général de l’UNESCO lance un appel à la communauté internationale pour la sauvegarde de ce qui commence à un être perçu comme un patrimoine appartenant à l’humanité. 

    S’ensuivent 20 ans de travaux pharaoniques pour démonter pierre par pierre ces monuments de l’Égypte antique vieux de plus de 4 millénaires pour la plupart. Ces monuments sont ensuite rebâtis en 6 groupes, à l’abri des eaux du Nil et du futur Lac Nasser : 

  • les temples des îles de Philae sur l’île d’Agilkia à proximité du précédent barrage d’Assouan ; 
  • les temples de Beit el Wali et Kalabsha et le Kiosque de Qertassi sont positionnés près du haut barrage ;
  • les temples de Dakka, Maharraqa et Wadi es Sebua près du site antérieur de Wadi es Sebua ;
  • les temples d’Amada et Derr ainsi que la tombe de Pennut à Aniba près du site antérieur d’Amada ;
  • les temples d’Abu Simbel in situ mais 60 m au-dessus du site d’origine ;
  • les temples d’Aksha, Buhen, Semna Est et Semna Ouest au jardin-musée de Khartoum.
https://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/f/fb/Abusimbel.jpg
Démontage des statues du temple d’Abu Simbel

    Toutefois 3 monuments ne purent être déplacés et totalement sauvés (le temple de Gerf Husein, les chapelles de Qasr Ibrim et le temple d’Abu Oda), 4 autres temples furent offerts en guise de gratitude à certains pays ayant contribué au succès de la campagne. Ainsi le temple Debod fut offert à l’Espagne, le temple Taffa aux Pays-Bas, le temple Dendur aux États-Unis d’Amérique et celui d’Ellesyia en Italie. 

    Une des opérations les plus spectaculaires fut celle du sauvetage d’Abu Simbel. Ce site archéologique redécouvert au 19e siècle et initialement situé à 280 km d’Assouan abritait 2 temples creusés dans le roc. Un premier était dédié à Ramsès II et un second à la grande épouse Néfertari. C’est en novembre 1963 qu’est signé l’accord pour le sauvetage du site et en avril 1964 que commencent les travaux. Il faut dans un premier temps décaper la montagne pour soulager le poids qui repose sur les temples encastrés dans la roche. La difficulté du site réside dans le fait que celui-ci n’a pas été construit pierre par pierre comme les autres, il ne peut donc pas être démonté, il doit être découpé. C’est le début de mois de travaux où les parois et géants monolithiques de grès sont sciés puis déplacés quelques 60 km plus loin. Là-bas, sur une colline artificielle, une montagne en béton reproduisant celle d’origine attend les décors du temple.

    La campagne de Nubie prend officiellement fin le 10 mars 1980, 20 ans exactement après l’appel de Vittorino Veronese. Il s’agit là du premier grand chantier international de sauvegarde pour des monuments qui font désormais partie du patrimoine mondial de l’humanité. 


Article de Yacine Navenot

Cet article n’engage que son autrice.

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[Rubrique culturelle : visite virtuelle du musée du Machu Picchu]

Version espagnole :

Machu Picchu: Visita virtual de su museo de sitio

Desde la página oficial web del Santuario histórico de Machu Picchu (www.machupicchu.gob.pe), podemos encontrar un enlace que nos permite visitar virtualmente su museo de sitio llamado Manuel Chávez Ballón. Este museo se ubica en un lugar denominado Puente Ruinas, al pie de la montaña de Machu Picchu, a aproximadamente 2000 metros sobre el nivel del mar. Asimismo, al lado del museo se encuentra el jardín botánico que fue concebido con la finalidad de conservar las plantas representativas de su ecosistema.

Foto: Pantalla de la visita virtual del museo Manuel Chávez Ballón. Ministerio de Cultura del Perú

Este museo de sitio ofrece infografías que complementan la visita de ciudadela inca, así como una exposición de piezas arqueológicas halladas durante los tiempos de la excavación. En lo que respecta al recorrido virtual, este museo cuenta con un plano (dividido en 7 secciones) que permite localizar tu ubicación actual. Puedes desaparecer el plano del museo haciendo clic en el ícono “Mapa” (ubicado en el lado inferior derecho de la pantalla). De esta manera podrás tener un mayor campo visual de esta institución.

Foto: Pantalla de la visita virtual del museo Manuel Chávez Ballón. Ministerio de Cultura del Perú

El museo lleva el nombre de Manuel Chávez Ballón como una muestra de homenaje, ya que él es considerado como el padre de arqueología cusqueña. De forma breve, he aquí algunos datos importantes de su vida profesional: En 1942, él participó en la Expedición Arqueológica en el sur del Perú, proyecto dirigido por Julio C. Tello (famoso arqueólogo peruano). Esta experiencia le sirvió para elaborar su tesis y obtener el grado de bachiller. Entre 1944 y 1945 ocupa el puesto de secretario encargado en el Museo Nacional de Antropología y Arqueología de Magdalena Vieja (hoy en día Museo Nacional de Antropología y Arqueología de Lima).

Version française :

Machu Picchu: Visite virtuelle de son musée de site

Sur le site web officiel du Sanctuaire historique de Machu Picchu (www.machupicchu.gob.pe), nous pouvons trouver un lien qui nous permet de visiter virtuellement son musée de site archéologique Manuel Chávez Ballón. Ce musée est situé dans un endroit appelé Puente Ruinas, au pied de la montagne Machu Picchu, à environ 2000 mètres au-dessus du niveau de la mer. À côté du musée se trouve également le jardin botanique qui a été conçu afin de préserver les plantes représentatives de son écosystème.

Photo: Visite virtuelle de musée Manuel Chávez Ballón. Ministère de la Culture du Pérou

Ce musée du site archéologique propose des infographies qui complètent la visite de la citadelle inca, ainsi qu’une exposition de pièces archéologiques trouvées pendant la période des fouilles. En ce qui concerne la visite virtuelle, ce musée du site comporte un plan (divisé en 7 sections) qui vous permet de localiser votre visite actuelle. Vous pouvez enlever le plan du musée en cliquant sur l’icône « Carte », situé en bas à droite de l’écran. De cette façon, vous pourrez avoir un plus grand champ de vision de cette institution.

Photo: Visite virtuelle de musée Manuel Chávez Ballón. Ministère de la Culture du Pérou

Le musée porte le nom de Manuel Chávez Ballón en son hommage car il est considéré comme le père de l’archéologie de Cuzco. Brièvement, voici quelques informations importantes sur sa vie professionnelle : En 1942, il participe à l’Expédition archéologique au sud du Pérou, sous la direction de Julio C. Tello (célèbre archéologue péruvien). Cette expérience l’a aidé à préparer sa thèse afin d’obtenir son diplôme de licence. Entre 1944 et 1945, il a occupé le poste de secrétaire en charge du Musée national d’anthropologie et d’archéologie de Magdalena Vieja (aujourd’hui Musée national d’anthropologie et d’archéologie de Lima).

Article de : MENDOZA GONZALES Carlos Alberto

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