C’est en décembre 2015 que l’assemblée générale des Nations-Unies choisie le 11 février pour célébrer la journée internationale des femmes et filles de science.

L’UNESCO et ONU-Femmes en collaboration avec des partenaires s’engagent à promouvoir l’accès et la participation pleine et équitable des femmes et des filles à la science. L’UNESCO et ses partenaires mènent ainsi le combat primordial qui est celui pour l’égalité des genres mais aussi pour l’accompagnement des femmes et des jeunes filles dans leur formation et leur pleine aptitude à développer leurs projets scientifiques. 

Le 11 février 2021, la directrice générale de l’UNESCO, Madame Audrey Azoulay a déclaré que ces programmes « en matière d’égalité des genres doivent permettre d’éliminer les stéréotypes de genre par l’éducation, de modifier les normes sociales, de promouvoir les modèles que représentent les femmes scientifiques et de sensibiliser aux plus hauts niveaux de prise de décisions. »

Ce combat contre les stéréotypes est parfaitement illustré dans le superbe film Les Figures de l’Ombre réalisé par Théodore Melfi et sorti en 2017 en France. Il s’agit d’un drame biographique tiré du roman américain The Hidden figures de Margot Lee Shetterly. 

Le film retrace le travail de mathématiciennes afro-américaines qui ont contribué aux programmes aéronautiques et spatiaux de la NASA : Katherine Goble, Dorothy Vaughan et Mary Jackson.

A travers ce film, Théodore Melfi retrace l’histoire de trois femmes travaillant au centre de recherche Langley en tant que calculatrices humaines. Elles sont confrontées à la fois au misogynisme et au racisme qui règnent dans l’institution. En effet, malgré leur génie pour les sciences, Katherine Goble, Dorothy Vaughan et Mary Jackson peinent à se faire une place.  Elles se battent alors pour faire entendre leur voix et trouver la place qu’elle mérite dans ce monde des sciences gouverné par la gent masculine. 

Au fur et à mesure, elles réussissent à transpercer le mur des préjugés et deviennent alors des acteurs essentiels au fonctionnement du centre de recherche. Katherine participe au succès des calculs de trajectoires des missions du programme Mercury et Apollo 11 qui mènera les premiers hommes sur la Lune en 1969. Mary devient la première femme ingénieure et Dorothy Vaughan est nommée superviseuse d’équipe dans la nouvelle section IBM, un ordinateur que mêmes les ingénieurs de la Nasa n’arrivent pas à faire fonctionner. 

Ce film retrace ainsi la conquête de l’espace dans la Guerre Froide mais aussi la lutte raciale aux États-Unis, décrivant à la fois la NASA comme un monde d’hommes et la situation à laquelle fait face la population afro-américaine : une Amérique « racisée », vivant sous les lois Jim Crow qui instaurent une séparation entre les Blancs et les Noirs. 

Les héroïnes progressent au fur et à mesure sans violence et sont finalement reconnues pour ce qu’elles sont : des mathématiciennes de talent. 

Les Figures de l’Ombre est l’illustration parfaite de la mission de l’UNESCO, la promotion et l’acharnement pour attribuer une place de mérite aux femmes et filles de sciences. 

Le film est disponible sur la plateforme Disney + mais aussi à l’achat. 

Bande Annonce Les Figures de l’ombre : https://www.youtube.com/watch?v=YhOI3idTasA

Cet article n’engage que son auteur, Aurélie SABATHIER 

Sources : 

Unesco.org

Franceinter.fr

Nasa.gov

studiocine.org

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