C’est au cours d’un week-end d’octobre que j’ai assisté, un samedi soir au one man show d’Edouard Baer intitulé « Les élucubrations d’un homme soudain frappé par la grâce » au théâtre Antoine dans le 10ème arrondissement. Particulièrement fan de la personne et de son humour, j’étais certaine de passer un agréable moment. Je ne m’attendais pas à ressentir un si large panel d’émotion au cours du spectacle. En effet, en plus théâtre magnifique que j’ai découvert lors de cette soirée, la proposition que nous offre l’humoriste est autant originale, touchante qu’amusante. Le spectacle prend ainsi la forme d’un one man show humoristique dynamique à l’image de son auteur ponctué de réflexions philosophiques et de passages littéraires choisis avec soin par le comédien.
On assiste donc à l’évolution d’un personnage très théâtral qui n’est autre que celui du comédien lui-même jouant son propre rôle. Il interagit avec son environnement, le public ainsi que les différents personnages faisant leur apparition au cours du spectacle. Je situerais donc la prestation d’Edouard Baer à mi-chemin entre le stand-up, la pièce de théâtre et l’essai philosophique. Il nous fait partager son introspection, ses questions sur sa vie de comédien. Pour cela, il s’appuie sur les textes de ses auteurs phares, Romain Gary ou encore Bukowski.
Le lieu, les décors, les jeux de lumières participent aussi à faire passer au spectateur un excellent moment. Ce voyage dans les pensées d’Edouard Baer vous fera oublier vos tracas et vous fera sortir de la salle le cœur réchauffé. Il est possible de voir le spectacle pour un tarif minimal de 18,50€ et ce jusqu’au 30 décembre 2021, tous les jours de la semaine sauf le lundi à 21h en semaine et 19h le dimanche.
Voici donc une sortie que je vous conseille vivement et qui, croyez-moi, ne vous laissera pas indifférent !
Le Musée des Arts décoratifs accueille pour notre plus grand plaisir l’exposition « Cartier et les arts de l’Islam. Aux sources de la modernité ». Co-produite avec le Dallas Museum of Art, la Maison Cartier et le musée du Louvre, cette exposition nous propose jusqu’en février 2022, un voyage au cœur de l’art islamique et de ses connexions avec la maison de haute joaillerie Cartier.
Organisée en deux volets, l’exposition honore des archives, des motifs et des peintures des arts orientaux, sources d’inspiration pour les bijoux et les objets précieux Cartier à partir du XXe siècle. C’est un véritable parcours au coeur du lien artistique et intime qui lie les deux formes d’art.
Cette exposition explore les processus de création des productions Cartier à travers deux grandes salles en enfilade. On peut alors déambuler entre diadèmes, sautoirs et broches délicatement ornées. Autour de ces pièces qui ne laissent aucun oeil indifférent, s’organisent les esquisses et les ouvrages d’époque qui les ont inspirées, nous permettant de mieux appréhender les objets d’art Cartier.
L’exposition ne manque pas non plus de revenir sur les liens intimes qu’a noués la famille Cartier avec les arts traditionnels d’Inde, d’Afghanistan ou encore d’Iran au travers de leurs voyages. La collection privée d’objets d’art islamiques de la maison de joaillerie se décline donc tout au long de l’exposition. Véritable festival de couleurs et de pierres précieuses, l’exposition tient sa promesse de retour «aux sources» des créations Cartier.
Toutefois, si au début du XXe siècle les influences des arts orientaux étaient perçues comme une renaissance et un gage de modernité pour les occidentaux, l’exposition peut aujourd’hui nourrir les débats autour de l’appropriation culturelle. En effet, l’ambition de Cartier était « d’ouvrir le gout dominant à d’autres styles » selon Pierre Rainero, directeur de l’image et du patrimoine de la maison, l’exposition permet alors de s’interroger au regard des liens qui unissent les oeuvres de ces deux cultures.
N’hésitez plus et venez découvrir l’exposition « Cartier et les arts de l’Islam. Aux sources de la modernité » au Musée des Arts Décoratifs jusqu’au 22 février 2022 !
Présentation générale du prix, historique et fonctionnement du prix
Valoriser l’art contemporain, donner visibilité et légitimité à toutes ses manifestations, de la peinture à la photographie, de la sculpture à la performance : tel est l’esprit du prix Marcel Duchamp, rendez-vous incontournable d’artistes, collectionneurs et passionnés d’art. Le prix, dont le 21ème lauréat – l’artiste française Lili Reynaud Dewar – a été désigné ce lundi 18 octobre, a été crée en 2000, lorsque Gilles Fuchs, président de l’ADIAF (Association pour la diffusion internationale de l’art français), établit un partenariat avec le Centre Pompidou pour offrir aux artistes français déjà affirmés la possibilité de mettre en lumière l’originalité de leur propre œuvre, en l’exposant temporairement au Centre Pompidou.
En collaboration avec l’Association Marcel Duchamp, ce prix porte le nom du grand artiste du XXème siècle, dont les ready-mades ont joué un rôle central dans l’histoire de l’art contemporain, en révolutionnant de manière radicale, profonde et en provocant la conception de l’art lui-même. Un représentant des droits moraux de Marcel Duchamp fait partie du jury, ainsi que le directeur du Centre Pompidou, et Gilles Fuchs, fondateur du prix et président de l’ADIAF : quatre autres juges, choisis chaque année parmi des importants conservateurs et collectionneurs, s’ajoutent à ces trois membres fixes. La sélection commence par des visites des ateliers des candidats, environ 70 visites cette année, après lesquelles chaque membre du comité choisit quatre potentiels finalistes : à partir de cette liste, un vote désigne les quatre artistes finalistes, parmi lesquels, lors de la FIAC (Foire international de l’art contemporain), le lauréat est annoncé.
Grâce au partenariat avec le Centre Pompidou, les quatre finalistes sont récompensés par l’exposition collective de leurs œuvres pendant trois mois, au Pompidou justement, dans la Galerie 4. Il s’agit, donc, d’une opportunité remarquable dans le parcours de ces artistes, qui, normalement en milieu de carrière, ont ainsi la possibilité de s’affirmer sur la scène artistique contemporaine.
Lili Reynaud Dewar : Lauréat 2021 du prix Marcel-Duchamp
Lili Reynaud Dewar est une artiste plasticienne et performeuse, née à la Rochelle. Après avoir étudié la danse classique, Lili entame des études de droit public à l’université Paris 1 Panthéon- Sorbonne. Ensuite, entre 2001 et 2003, l’artiste suit le Master of Fine Arts de la Glasgow School of Arts. Suivant son master, l’artiste se concentre à l’écriture sur l’art, s’appuyant sur de nombreux magazines et monographies d’artistes. La pratique artistique de Lili Reynaud Dewar prend principalement la forme de performances, de sculpture, de vidéos et d’installations, tout en se nourrissant de l’histoire des cultures alternatives, militantes et féministes à laquelle elle rend hommage dans son expression artistique. Son travail fait l’objet de d’expositions personnelles et collectives au Japon, en Italie, en Allemagne, au Etats-Unis et en France.
Le prix 2021 a donc été attribué à Lili Reynaud Dewar grâce à la mise en scène de son film Rome, 1er et 2 novembre 1975, inspiré de la dernière journée de Pier Paolo Pasolini, cinéaste et et écrivain, un Italien, figure emblématique antifasciste de l’après-guerre. Dans son œuvre, l’artiste met en scène des amis, anciens élèves et membres de sa familles, retraçant la dernière journée de Pasolini passée avec son amant, précédent le jour de son assassinat en 1975. Le film a été tourné en partie à Rome et au Japon. Pour la diffusion de son film au centre Georges Pompidou, l’artiste n’a pas lésiné sur les moyens. Pas moins de 4 projecteurs ont été installés pour projeter les 4 interprétations de cette dernière journée. La démarche artistique innovante est que ces 4 projections ne diffusent pas des brides sans liens retraçant l’histoire mais se font écho les une avec les autres et reprenant les mêmes phrases. L’œuvre de l’artiste se découvre en même temps avec des fascicules reprenant des entretiens menés par l’artiste avec ses proches.
Les artistes nommées pour le prix marcel Duchamp de 2021
Julian CHARRIÈRE est un artiste suisse diplômé de l’Université des arts de Berlin où il a étudié à l’Institut für Raumexperimente (Institut d’expériences spatiales). Il propose dans sa création artistique aussi bien des installations, que de la photographie, de la performance ou encore de la vidéo.
A travers ces médiums, il explore les relations de nos sociétés contemporaines avec leur écosystème afin de mettre en avant ce lien interdépendant entre l’homme et la nature. Pour le prix Marcel Duchamp, Julian Charrière met le carbone au centre de son projet. En effet, le Centre Georges Pompidou explique que “l’artiste explore, de la terre au ciel, la mémoire et les transformations de cet élément”. Ainsi, ses créations plastiques réunissent le CO2 sous forme du charbon, de bulles millénaires libérées par la fonte des glaces, ou encore sous forme de diamants notamment utilisés par les têtes de forage pétrolier. Afin de pousser sa réflexion artistique au plus loin, il collabore fréquemment avec des professionnels, comme des compositeurs, des scientifiques, des ingénieurs, des historiens de l’art et des philosophes. Ainsi, il invite également le public à mener une réflexion critique sur les traditions culturelles dans le monde naturel.
Isabelle CORNARO est une artiste française diplômée en histoire de l’art à l’École du Louvre en 1996. Isabelle Cornaro a également étudié au Royal College of Arts de Londres avant d’être diplômée de l’École nationale supérieure des beaux-arts de Paris en 2002. Aujourd’hui, elle travaille à Paris et Genève.
A travers une pratique multidisciplinaire, elle étudie et met en avant le rapport qu’a l’individu avec des objets issus de l’industrie de masse et l’image qu’ils portent, dans une tentative de déconstruction de notre regard. À l’occasion du prix Marcel Duchamp, Isabelle Cornaro présente un ensemble d’œuvres dans lesquelles “l’image se fait et se défait, laissant place à un investissement sensoriel et critique”, mots du Centre Pompidou. En effet, son travail a pour but de mettre en avant les mécanismes d’une pulsion scopique, c’est-à-dire, selon l’artiste, « une tentative que l’être humain entreprend en tentant de se prolonger à travers les objets qu’il convoite ou rejette ».
Julien CREUZET est un artiste Français. Julien Creuzet a obtenu un DNSEP à l’ESAM de Caen avant d’intégrer l’École nationale supérieure des beaux-arts de Lyon, puis a rejoint le Fresnoy-Studio national des arts contemporains à Tourcoing. Actuellement, il vit et travaille à Fontenay-sous-Bois.
Son travail artistique mêle de nombreuses disciplines, telles que la sculpture, la poésie, la vidéo et le son. L’hybridation est au cœur même de sa réflexion puisqu’il mêle avec différents médiums différentes disciplines telles que l’histoire, les sciences sociales et la politique. Dans ce “télescopage de formes et de sons”, Julien Creuzet a l’ambition de lier à la fois notre environnement contemporain et l’histoire coloniale. Au sein de son projet pour le prix Marcel Duchamp, l’artiste met notamment en avant la figure du trompettiste ainsi que celle du sémioticien (qui étude des signes).
Le cinéma sud-coréen connaît une popularité croissante ces dernières années, ce qui lui a permis de gagner une reconnaissance internationale : on ne compte plus les films coréens qui, à l’instar de Parasite de Bong Joon-ho ou de Dernier train pour Busan de Yeon Sang-ho, font parler d’eux lors des grands festivals internationaux.
En France, l’une des manifestations majeures du cinéma coréen est sans aucun doute le Festival du Film Coréen à Paris (FFCP). Cet événement permet aux non-initiés de découvrir le cinéma coréen d’aujourd’hui (qu’on désigne en Corée sous le nom de « nouvelle vague »), mais également des grands classiques de la péninsule.
Présentation du festival
Le FFCP existe depuis 2006 et se déroule habituellement de fin octobre à début novembre à Paris. Chaque année, une cinquantaine de films y sont programmés en première internationale, européenne ou française. Des acteurs, réalisateurs et producteurs coréens sont régulièrement invités à présenter leurs derniers films.Depuis 2013, le FFCP est organisé sur les Champs Élysées.
En plus des films d’ouverture et de clôture, le FFCP comporte 6 sections :
La section événements, qui propose des films à gros budget ou qui ont eu beaucoup de succès en Corée ;
La section paysage, qui offre une vision panoramique du cinéma coréen d’aujourd’hui, allant du cinéma d’auteur au cinéma commercial et des films de genre aux documentaires ;
La section classiques, qui présente de manière inédite en France du cinéma classique coréen, souvent inconnu en dehors de la péninsule (catégorie absente de l’édition 2021) ;
Les avant-premières permettent aux Français de regarder des films sud-coréens qui viennent de sortir en Corée ou dont la sortie est imminente ;
La section spéciale shortcuts, qui est la seule section compétitive du festival. Elle présente une vingtaine de courts-métrages parmi lesquels trois sont récompensés du Prix FlyAsiana (meilleur court-métrage), du prix Keystone (meilleur scénario) et du Prix FFCP (meilleur court-métrage d’animation), par un jury professionnel ;
La section FlyAsiana, qui met à l’honneur le réalisateur ou la réalisatrice qui a remporté le Prix FlyAsiana l’année précédente, en diffusant son court-métrage récompensé ainsi que d’autres œuvres de sa filmographie.
Edition 2021
Malgré la COVID-19 et la programmation retardée de l’édition 2020 en juin-juillet 2021, la seizième édition du festival aura quant à elle bien lieu de fin octobre à début novembre 2021.
Au programme, nous retrouvons des gros succès au box office sud-coréen de 2021 tels que le drame Escape from Mogadishu, le thriller Hostage: Missing celebrity ou le film catastrophe Sinkhole, mais également des documentaires et des films plus intimistes. On peut par exemple noter Introduction de Hong Sang-soo, drame qui a remporté l’Ours d’argent du meilleur scénario à la Berlinale 2021 et qui montre un jeune homme cherchant à se frayer un chemin entre les souhaits et les attentes de ses parents, alors que sa petite amie est partie étudier à Berlin.
Le film d’action Escape from Mogadishu et le drame Introduction, tous deux présentés au FFCP 2021.
Cette année, la section FlyAsiana met à l’honneur Le Yeon-chul, vainqueur du prix FlyAsiana de l’édition 2020 pour son film We watch movies and read novels together. Le jury de la seizième édition du FFCP sera quant à lui composé de Jordane Oudin (producteur), Bastien Simon (réalisateur) et Emmanuelle Spadacenta (journaliste et critique de cinéma).
Si le FFCP ne propose pas de section classiques cette fois-ci, cinq courts-métrages « tendres et ludiques » seront programmés dans le cadre de la section Shortcuts Kids, preuve qu’il n’y a pas d’âge pour apprécier le cinéma sud-coréen.
Le 2 octobre 2021, Nuit Blanche propose plus de 200 évènements gratuits sur quatre parcours : centre, nord, est et ouest. Cette année, pour la 20e édition, la thématique choisie est celle du Corps en mouvement.
Nous vous proposons une liste non exhaustive des différentes activités et musées à découvrir à cette occasion :
Centre
Une danse connectée chorégraphiée par Mourad Merzouki à l’Hôtel de Ville
Une installation en néon de Tim Etchells au centre Pompidou
L’exposition Les envoûtés au Musée d’Art Moderne de Paris
Leaila Alaoui à l’Église Saint-Merry
Tamara Dean à la Canopée des Halles
Lenio Kaklea au Jeu de Paume
Au Musée des Arts et Métiers le compositeur Bastien David et la Compagnie Les insectes
Au Musée d’Art et d’Histoire du Judaïsme, « Leah’le, la voix du Dibbouk », une création de Rainier Lericolais
Un spectacle aérien au Musée de la Conciergerie
Concerts de musique de chambre au Musée de l’Orangerie
Nord
Mustapha Benfodil au 6b
Une installation sonore, musicale et interactive à la Grande Halle de La Villette signée Nicolas Paolozzi
Artistes résidents à la Gare des Mines
Spectacle nocturne au Parc George Valbon
Cinq marathons musicaux à la Philharmonie de Paris
Est
Une balade artistique sur le GR 75
L’installation « Gyrotope » de Pablo Valbuena au Bois de Vincennes
Laurent Perbos à la BNF
Mohamed El Khatib au centre sportif Léo Lagrange
Projet collaboratif au Wonderland
Une swimming-pool party et Dj set à la piscine Georges Vallerey
Les lieux culturels sont toujours fermés et nous voilà de nouveau chez nous. Mais n’ayez crainte, la culture peut venir jusqu’à vous !
Venez vous familiariser avec l’histoire de la peinture, des peintres et de lieux mythiques capturés par les peintres à travers des toiles extraordinaires.
Montagne Sainte-Victoire, tableau de Paul Cézanne, 1888–1890. (Collection privée).
L’aventure est ponctuée par des rencontres avec des spécialistes qui nous livrent secrets et anecdotes sur les paysages et les artistes, ainsi qu’avec des habitants de chaque lieu perpétuant l’héritage des peintres. Une mine de connaissances !
Épisode 1 : Rügen et Caspar David Friedrich.
Épisode 2 : La Provence et Cézanne.
Épisode 3 : L’Angleterre du Nord et Turner.
Épisode 4 : Barcelone et Picasso.
Épisode 5 : Venise et Le Titien.
Cette série documentaire est une véritable invitation à voyager depuis chez soi ou même à préparer de futurs voyages ! Découvrez des paysages à l’atmosphère si particulière ayant inspirés de grandes figures de la peinture.
Disponible en ligne (sur le site d’ARTE) et gratuitement jusqu’au 14 avril (voire 20 avril, cela dépend des épisodes) 2021 : alors à vos écrans pour un moment d’évasion !
Les vacances de février ont souvent été l’occasion de voyager, pour skier comme pour chercher la chaleur dans des pays exotiques où les saisons sont inversées avec l’hémisphère nord. Pour rompre avec la monotonie de l’hiver, nous vous proposons aujourd’hui, au lieu de découvrir une potentielle sortie culturelle à faire après les restrictions ou une visite en ligne, de regarder une série qui vous fera non seulement voyager sans bouger de votre canapé, mais qui vous remontera le moral grâce à sa légèreté.
En effet, sur Netflix est parue il y a maintenant quelques temps le documentaire de voyage Twogether, production sud-coréenne qui met à l’honneur deux stars du cinéma asiatique : Lee Seung-gi, reconnu dans le domaine de l’entertainment en Corée du Sud, et Jasper Liu, taiwanais, reconnu pour les séries télévisées dans lesquelles il a joué.
Le principe de l’émission est plutôt simple : deux personnalités célèbres en Asie de l’Est se rencontrent et voyagent ensemble pour rencontrer leurs fans. Fans qui leur préparent des parcours atypiques, leur faisant découvrir les lieux emblématiques de leur région avant de pouvoir les rencontrer.
Pour voyager
Longue de huit épisodes, la série nous fait parcourir trois pays : l’Indonésie, la Thaïlande et le Népal. On y retrouve alors des monuments classés au patrimoine mondial de l’UNESCO, des sites naturels protégés, des places empreintes de culture et de croyances locales.
Dans les épisodes en Indonésie, nous découvrons alors notamment la Jomblang Cave, grotte mythique, mais aussi le Temple de Prambanan, classé au patrimoine mondial de l’UNESCO. Mais, nous voyons également des sites paradisiaques comme les plages de Sawangan.
(Image : Seung-gi et Jasper au Temple de Prambanan)
Ensuite, ils rejoignent la Thaïlande où ils y découvrent Bangkok, ainsi que le marché sur l’eau de Damnoen Saduak et le Hang Dong Canyon. Ils visitent même l’Université Chiang Mai et doivent jouer au Kick Volley Ball, qui est un sport typique d’Asie du Sud.
(Image : Marché sur l’eau de Damnoen Saduak)
En troisième étape du voyage, direction le Népal où les deux acteurs découvrent la ville de Pokhara, randonnent jusqu’à l’Annapurna. Ils se rendent également au Lac Phewa et au Temple Tal Barahi, qui est un temple indou dédié au dieu Durga. Là-bas, ils doivent jouer au Darrom, jeu typique népalais. Ils arrivent ensuite à Kathmandou et visitent Khwopa, la ville aux temples et y goûtent des plats indiens, dont le Dal Bhat.
(Image : Lac Phewa au Népal)
L’aventure se termine à Séoul où ils rencontrent leur dernier fan près du fleuve Han.
Pour décompresser
La légèreté de la série permet vraiment de passer un bon moment. D’abord, les deux acteurs ne parlent pas vraiment la même langue : malgré les connaissances de Jasper en coréen, ils doivent très souvent parler un anglais approximatif qui les met parfois dans de drôles de situations. De plus, les personnalités des célébrités dans la série nous forcent à décompresser : Jasper Liu est le partenaire un peu naïf et fragile, qui se fait souvent avoir par son compagnon rusé Seung-gi. Le fait qu’ils rencontrent leur fan à chaque étape est aussi amusant : passant souvent pour des rencontres assez gênantes, elles permettent aussi de détendre l’atmosphère et, puisque c’est le but de l’émission, donnent un challenge aux acteurs.
Pour ceux qui ne connaissent pas les émissions de variétés coréennes, c’est également une bonne série pour se familiariser avec cette méthode totalement différente de montage : les réalisateurs se plaisent à insérer des commentaires qui ajoutent de l’humour à des situations qui se trouvent souvent être déjà assez cocasses.
Alors, si le moral est dans les chaussettes, et que l’envie de voyager devient irrépressible, n’hésitez pas à regarder cette série qui vous garantit découverte et bonne humeur !
La campagne dite de Nubie trouve sa source dans le dilemme qui oppose la culture au développement de l’Égypte alors nommée République Arabe Unie. Le gouvernement prend la décision à la fin des années 1950 de bâtir le haut barrage d’Assouan et d’ainsi créer le lac Nasser (lac de Nubie), réservoir d’eau de 162 milliards de mètres cubes devenu nécessaire pour le développement de la région et du pays. Cependant un tel projet mettrait en péril quelque 17 sites archéologiques égyptiens et 5 autres en territoire soudanais, tous sur les bords du Nil et en amont du barrage.
C’est pourquoi en 1959 les gouvernements égyptiens et soudanais font appel à l’UNESCO indépendamment l’un de l’autre, demandant assistance pour sauver ces sites archéologiques nubiens voués à la submersion en l’absence d’action. À la fin de cette même année, la 55e session du conseil exécutif de l’UNESCO adopte le principe d’un appel à la coopération internationale dans l’objectif de sauver les sites en danger. Des études et recherches archéologiques débutent alors en urgence.
En janvier 1960 les travaux pour le haut barrage d’Assouan commencent, c’est le début du compte à rebours. Le 8 mars de la même année (1960) Vittorino Veronese alors directeur général de l’UNESCO lance un appel à la communauté internationale pour la sauvegarde de ce qui commence à un être perçu comme un patrimoine appartenant à l’humanité.
S’ensuivent 20 ans de travaux pharaoniques pour démonter pierre par pierre ces monuments de l’Égypte antique vieux de plus de 4 millénaires pour la plupart. Ces monuments sont ensuite rebâtis en 6 groupes, à l’abri des eaux du Nil et du futur Lac Nasser :
les temples des îles de Philae sur l’île d’Agilkia à proximité du précédent barrage d’Assouan ;
les temples de Beit el Wali et Kalabsha et le Kiosque de Qertassi sont positionnés près du haut barrage ;
les temples de Dakka, Maharraqa et Wadi es Sebua près du site antérieur de Wadi es Sebua ;
les temples d’Amada et Derr ainsi que la tombe de Pennut à Aniba près du site antérieur d’Amada ;
les temples d’Abu Simbel in situ mais 60 m au-dessus du site d’origine ;
les temples d’Aksha, Buhen, Semna Est et Semna Ouest au jardin-musée de Khartoum.
Toutefois 3 monuments ne purent être déplacés et totalement sauvés (le temple de Gerf Husein, les chapelles de Qasr Ibrim et le temple d’Abu Oda), 4 autres temples furent offerts en guise de gratitude à certains pays ayant contribué au succès de la campagne. Ainsi le temple Debod fut offert à l’Espagne, le temple Taffa aux Pays-Bas, le temple Dendur aux États-Unis d’Amérique et celui d’Ellesyia en Italie.
Une des opérations les plus spectaculaires fut celle du sauvetage d’Abu Simbel. Ce site archéologique redécouvert au 19e siècle et initialement situé à 280 km d’Assouan abritait 2 temples creusés dans le roc. Un premier était dédié à Ramsès II et un second à la grande épouse Néfertari. C’est en novembre 1963 qu’est signé l’accord pour le sauvetage du site et en avril 1964 que commencent les travaux. Il faut dans un premier temps décaper la montagne pour soulager le poids qui repose sur les temples encastrés dans la roche. La difficulté du site réside dans le fait que celui-ci n’a pas été construit pierre par pierre comme les autres, il ne peut donc pas être démonté, il doit être découpé. C’est le début de mois de travaux où les parois et géants monolithiques de grès sont sciés puis déplacés quelques 60 km plus loin. Là-bas, sur une colline artificielle, une montagne en béton reproduisant celle d’origine attend les décors du temple.
La campagne de Nubie prend officiellement fin le 10 mars 1980, 20 ans exactement après l’appel de Vittorino Veronese. Il s’agit là du premier grand chantier international de sauvegarde pour des monuments qui font désormais partie du patrimoine mondial de l’humanité.
Desde la página oficial web del Santuario histórico de Machu Picchu (www.machupicchu.gob.pe), podemos encontrar un enlace que nos permite visitar virtualmente su museo de sitio llamado Manuel Chávez Ballón. Este museo se ubica en un lugar denominado Puente Ruinas, al pie de la montaña de Machu Picchu, a aproximadamente 2000 metros sobre el nivel del mar. Asimismo, al lado del museo se encuentra el jardín botánico que fue concebido con la finalidad de conservar las plantas representativas de su ecosistema.
Este museo de sitio ofrece infografías que complementan la visita de ciudadela inca, así como una exposición de piezas arqueológicas halladas durante los tiempos de la excavación. En lo que respecta al recorrido virtual, este museo cuenta con un plano (dividido en 7 secciones) que permite localizar tu ubicación actual. Puedes desaparecer el plano del museo haciendo clic en el ícono “Mapa” (ubicado en el lado inferior derecho de la pantalla). De esta manera podrás tener un mayor campo visual de esta institución.
El museo lleva el nombre de Manuel Chávez Ballón como una muestra de homenaje, ya que él es considerado como el padre de arqueología cusqueña. De forma breve, he aquí algunos datos importantes de su vida profesional: En 1942, él participó en la Expedición Arqueológica en el sur del Perú, proyecto dirigido por Julio C. Tello (famoso arqueólogo peruano). Esta experiencia le sirvió para elaborar su tesis y obtener el grado de bachiller. Entre 1944 y 1945 ocupa el puesto de secretario encargado en el Museo Nacional de Antropología y Arqueología de Magdalena Vieja (hoy en día Museo Nacional de Antropología y Arqueología de Lima).
Version française :
Machu Picchu: Visite virtuelle de son musée de site
Sur le site web officiel du Sanctuaire historique de Machu Picchu (www.machupicchu.gob.pe), nous pouvons trouver un lien qui nous permet de visiter virtuellement son musée de site archéologique Manuel Chávez Ballón. Ce musée est situé dans un endroit appelé Puente Ruinas, au pied de la montagne Machu Picchu, à environ 2000 mètres au-dessus du niveau de la mer. À côté du musée se trouve également le jardin botanique qui a été conçu afin de préserver les plantes représentatives de son écosystème.
Ce musée du site archéologique propose des infographies qui complètent la visite de la citadelle inca, ainsi qu’une exposition de pièces archéologiques trouvées pendant la période des fouilles. En ce qui concerne la visite virtuelle, ce musée du site comporte un plan (divisé en 7 sections) qui vous permet de localiser votre visite actuelle. Vous pouvez enlever le plan du musée en cliquant sur l’icône « Carte », situé en bas à droite de l’écran. De cette façon, vous pourrez avoir un plus grand champ de vision de cette institution.
Le musée porte le nom de Manuel Chávez Ballón en son hommage car il est considéré comme le père de l’archéologie de Cuzco. Brièvement, voici quelques informations importantes sur sa vie professionnelle : En 1942, il participe à l’Expédition archéologique au sud du Pérou, sous la direction de Julio C. Tello (célèbre archéologue péruvien). Cette expérience l’a aidé à préparer sa thèse afin d’obtenir son diplôme de licence. Entre 1944 et 1945, il a occupé le poste de secrétaire en charge du Musée national d’anthropologie et d’archéologie de Magdalena Vieja (aujourd’hui Musée national d’anthropologie et d’archéologie de Lima).
En esta oportunidad les invitamos a descubrir una construcción prehispánica situada en el corazón del distrito residencial de San Isidro, en Lima, capital del Perú. Este monumento denominado huaca que significa “lugar sagrado” en quechua, se llama “Huallamarca” y la fecha de su construcción data aproximadamente del año 200 a.C., y que pasó a ser luego un cementerio en aproximadamente los años 300 a.C. Hoy en día Huallamarca está catalogado como Patrimonio Cultural de la Nación (de Perú).
El recinto se encuentra cerrado al público por razones sanitarias. De modo que nosotros proponemos hacer una visita virtual a través el siguiente enlace del Ministerio de Cultura del Perú: https://visitavirtual.cultura.pe/. Dicho sea de paso, esta página web te ofrece visitas virtuales a diferentes museos de ese país.
Una vez seleccionada la visita “Huallamarca” desde la página web, aparecerá una ventana como la de abajo. Una voz en off te explicará automáticamente una breve historia de este lugar. Este registro vocal está solamente en español, y puedes desactivarla al hacer clic en el ícono audio ubicado en la parte superior izquierda de la página. Asimismo, al lado derecho puedes encontrar un plano que señala la localización actual de tu visita virtual.
La huaca Huallamarca también cuenta con un museo arqueológico, situado justo al lado de la entrada. Este museo acoge una colección de cerámicas monocromas. Entre ellas, botellas de doble pico y asa puente. Asimismo, puedes descubrir otros elementos como instrumentos de textilerías o musicales. La visita virtual permite una exhibición en 3D de estas cerámicas (ver imagen inferior). Cada muestra está acompañada de una ficha informativa (material, técnica, cronología y descripción).
La Huaca Huallamarca es un monumento que contrasta hoy en día con los modernos edificios residenciales del distrito de San Isidro. Los trabajos de conservación fueron realizados por la gestión municipal de ese distrito en 1958, bajo la dirección de Arturo Jiménez Borja. La pirámide y el museo arqueológico se ubican en la Avenida Nicolás de Ribera 201, cruce con la Av. El Rosario.
Version française :
A cette occasion nous vous invitons à découvrir une construction préhispanique située au cœur du district résidentiel de San Isidro, à Lima, capitale du Pérou. Ce monument nommé huaca, qui signifie « lieu sacré » en quechua, s’appelle « Huallamarca » et la date de sa construction date d’environ 200 av. J.-C., et est devenu ensuite un cimetière vers 300 av. J-.C. Aujourd’hui Huallamarca est inscrite au Patrimoine culturel (du Pérou).
L’enceinte est fermée au public pour raison sanitaire (COVID-19). Nous proposons donc de faire une visite virtuelle via le lien suivant du Ministère de la Culture du Pérou: https://visitavirtual.cultura.pe/. D’ailleurs, ce site Web vous propose des visites virtuelles de différents musées de ce pays.
Une fois que l’option « Huallamarca » a été sélectionnée dans le site web, une fenêtre comme celle ci-dessous apparaîtra. Une voix off expliquera automatiquement une brève histoire de ce lieu. Ce registre vocal est uniquement en espagnol, et vous pouvez le désactiver en cliquant sur l’icône « audio » située en haut à gauche de la page. En plus, sur le côté droit du site web, vous pouvez trouver un plan qui indique la localisation actuelle de votre visite virtuelle.
La huaca Huallamarca possède également un musée archéologique, situé juste à côté de l’entrée. Ce musée abrite une collection de céramiques monochromes. Parmi eux, des bouteilles à double bec et ses poignées en pont. Vous pouvez également découvrir d’autres éléments tels que des instruments textiles ou musicaux. La visite virtuelle permet une visualisation 3D de ces céramiques (voir image ci-dessous). Chaque modèle est accompagné d’une fiche d’information (matériel, technique, chronologie et description).
La Huaca Huallamarca est un monument qui contraste aujourd’hui avec les modernes bâtiments résidentiels du district de San Isidro. Les travaux de conservation ont été réalisés par la gestion municipale de ce district en 1958, sous la direction d’Arturo Jiménez Borja. La pyramide ainsi que son musée archéologique est situé 201 avenue Nicolás de Ribera 201, au coin de l’avenue El Rosario, San Isidro.