[Actualité de l’UNESCO: La journée internationale pour l’élimination de la discrimination raciale]

Le dimanche 21 mars marque la journée internationale pour l’élimination de la discrimination raciale. 

En effet, depuis le 26 octobre 1966, la date du 21 mars a été choisie par les Nations Unies pour mettre en place une journée internationale pour l’élimination de la discrimination raciale. C’est une Assemblée Générale qui avait décidé, par le vote d’une résolution, d’instaurer cette journée, en mémoire et dans le but de commémorer les événements ayant eu lieu le 21 mars 1960 en Afrique du Sud et ce, plein apartheid. 

Ce jour là, lors d’une manifestation à but entièrement pacifique se déroulant dans la ville de Sharpeville en Afrique du Sud, la police avait ouvert le feu sur des personnes manifestants contre les lois de l’apartheid. Cet épisode tragique et douloureux a été choisi par les Nations Unies pour ne jamais oublier les victimes du racisme et des discriminations raciales. À cette époque, la journée internationale avait été mise en place dans le but d’appeler à la fin de l’apartheid en Afrique du Sud. Malheureusement, ce n’est pas la fin de ce régime par le référendum sur la fin de l’apartheid de 1992 qui ont mis fin aux discriminations raciales et cette journée apparait encore, plus que jamais nécessaire. 

Pour l’UNESCO, cette journée est d’une importance considérable car l’organisation estime que la fin des discriminations raciales est nécessaire pour « construire la paix dans l’esprit des hommes et des femmes, par l’éducation à la tolérance, (et) le rejet des stéréotypes racistes qui peuvent persister dans la culture ou les médias ». 

Mais que fait réellement l’UNESCO pour combattre le racisme et les discriminations raciales dans le monde ? 

Il est vrai que les récents évènements du mouvement Black Lives Matters ont contribué à mettre la lumière sur le racisme aux États-Unis et dans le monde entier et il est donc intéressant de voir, via le prisme de l’actualité de l’UNESCO, quelles actions concrètes sont menées. 

Premièrement, via un outil propre à l’UNESCO qui est l’éducation, l’organisation vise à promouvoir notamment la non-discrimination et la lutte contre les inégalités. L’UNESCO a donc mis en place un programme pour l’année 2030 et dont le but est de ne laisser personne pour compte. Cela signifie que l’UNESCO travaille avec les États membres vers cet objectif et elle peut, à ce sujet, compter sur son expertise quant au traitement de l’esclavage et de la traite négrière. Elle permet de relier cette histoire aux expressions contemporaines de racisme, préjugés ou discrimination et elle veille, toujours, à ce que la mémoire de ces événements tragiques soit conservée et préservée. 

Plus concrètement, l’UNESCO et les Nations Unies ont mis en place une exposition dans le centre des Nations Unies à New York intitulée « Nous et les autres : des préjugés au racisme ». Lancée en France et soutenue par l’UNESCO, l’exposition visait à faire se questionner les visiteurs sur leurs préjugés et leurs constructions racistes. L’idée derrière cela était notamment que le racisme se combat tous les jours grâce à l’éducation. 

Enfin et parallèlement à cette journée internationale, un forum mondial contre le racisme et la discrimination sera mis en place par l’UNESCO le 22 mars 2021. Il s’agira de présenter les initiatives réalisées par l’UNESCO et de définir les prochains objectifs. 

Face à cela, on voit tout de même que le combat contre les discriminations raciales n’est pas terminé et devra affronter encore beaucoup d’obstacles. Le rôle des Nations Unies et de l’UNESCO sont donc considérables pour que cette lutte ne passe jamais en second plan. Nous pouvons conclure avec les mots de la directrice générale de l’UNESCO, Madame Audrey Azoulay concernant cette journée : « l’UNESCO appelle ainsi chacune et chacun à se mobiliser pour l’égalité et la dignité, et à faire sien le mot d’ordre de l’ancien secrétaire général des Nations Unies, Kofi Annan : « Notre mission est de confronter l’ignorance à la connaissance, le sectarisme à la tolérance. (…) Le racisme peut, sera et doit être vaincu »». 

Article écrit par Emma Laurent

Cet article n’engage que son auteur.e

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[75ème anniversaire de l’UNESCO: Le développement de l’interculturalité]

Considérant que « la culture a le pouvoir de transformer les sociétés », l’UNESCO cherche, depuis sa création il y a maintenant 75 ans, à développer la culture au-delà des frontières.

Dans un monde frappé par une instabilité croissante, la culture apparait comme source d’identité et de cohésion. Les diversités culturelles dans le monde sont à l’image des peuples le composant : multiples et singulières. Dans un objectif de paix, l’UNESCO cherche à contribuer au rapprochement des cultures et à refléter l’humanité dans son ensemble. L’organisation s’applique à créer des ponts entre les différentes cultures, ne les opposant pas par leurs différences mais les unifiant par leurs interactions et leurs échanges.

Les 75 ans de l’UNESCO sont l’occasion parfaite pour revenir sur les quelques projets interculturels menés par l’organisation.

Source: Site de l’UNESCO

L’année 2010 : L’année Internationale du Rapprochement des Cultures

L’année 2010 a été consacrée au dialogue entre les civilisations, les cultures et les peuples. Pour cela, l’UNESCO des musées partenaires ont conçu des collections d’objets anciens issus de la Nubie. C’est en effet dans cette région située dans le bassin du Nil que les premières civilisations se sont rencontrées, participant ainsi au tout premier échange interculturel humain. Comme témoins de la créativité humaine dans divers domaines aussi bien artistiques que pratiques, les objets rassemblés par l’UNESCO permettent de mieux comprendre la portée d’un tel échange des cultures. Ils illustrent les contributions des personnes étrangères à la culture dominante.

Par la création de cette collection d’objets, l’UNESCO et les musées partenaires ont démontré que c’est bien l’échange interculturel qui a permis l’élaboration et le perfectionnement de différents outils et œuvres artistiques.

Source: Site de l’UNESCO

Election de la capitale mondiale du livre

Chaque année, l’UNESCO organise un événement mondial sur le livre : l’élection de la capitale mondiale du livre. Afin de devenir capitale mondiale du livre, les villes doivent procéder à une candidature et expliquer les activités culturelles qu’elles proposent et de quel profil culturel elle dispose.

Connue pour sa diversité culturelle au sein même de ses habitants, la ville Kuala Lumpur a été élue capitale mondiale pour l’année 2020.

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Source: Site de l’UNESCO

L’UNESCO a également instauré la journée mondiale du livre et du droit d’auteur, permettant à chaque culture de s’exprimer et à chacun d’échanger sur ses lectures favorites.

Elaboration du Podcast « Parlons de culture »

S’adaptant aux nouveaux moyens de communication, l’UNESCO a également développé son propre podcast ! « Parlons de culture » fait dialoguer des personnels de l’UNESCO, des experts externes et des acteurs culturels, élaborant ainsi un échange interculturel des plus intéressant.

Élaboration d’un programme de discussion interculturelle suite à la pandémie de la Covid-19

Estimant que l’interculturalité est la solution afin de rétablir un lien dans une humanité désemparée, l’UNESCO cherche à développer un échange des cultures sur la question de la gestion de la crise sanitaire de la Covid-19. L’organisation cherche également à empêcher tout développement de xénophobie et à faire face à un racisme ethnoculturel croissant. Pour cela, l’UNESCO a établi 4 critères de recherche :

1) étudier l’impact de la COVID-19 sur le dialogue interculturel et les relations communautaires

2) examiner les initiatives novatrices mises en œuvre par les communautés en réponse à ces défis, en particulier concernant le dialogue interculturel en ligne.

3)  définir des  principes  clés  pour  la  conception  et  la  mise  en  œuvre  de  mesures  politiques  efficaces

4) fournir une première réflexion sur la contribution utile que le dialogue interculturel pourrait apporter   au   monde   de   l’après-COVID-19   en   favorisant   et   approfondissant   les   relations   interculturelles et la solidarité, qui ont été affectées par la pandémie.

Article de Marianne Condette

Cet article n’engage que son auteur

Sources :

https://fr.unesco.org/commemorations/worldbookday

https://fr.unesco.org/themes/prot%C3%A9ger-notre-patrimoine-et-favoriser-la-cr%C3%A9ativit%C3%A9

https://fr.unesco.org/themes/prot%C3%A9ger-notre-patrimoine-et-favoriser-la-cr%C3%A9ativit%C3%A9/parlons-de-culture

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